Ferdinand Ngoh Ngoh  veut la tête d’un journaliste de la CRTV
CAMEROUN :: MéDIA

Cameroun :: Ferdinand Ngoh Ngoh Veut La Tête D’un Journaliste De La Crtv :: Cameroon

le ministre de la Communication et le secrétaire général à la présidence de la République, solidaires, ont saisi l’occasion de faire appliquer quelques lignes de la Circulaire n°002 Cab/Pr du 27 avril 2001, relative au devoir de solidarité gouvernementale, contre Serge Florent Atangana Bisso, journaliste à la Cameroon radio television (CRTV) «(…) formé à l’Ecole supérieure des Sciences et technique de l’information et de la communication (Esstic) issue de la 29eme promotion (1999-2002).

Cette adhésion volontaire et sans réserve de tous et de chacun implique une solidarité gouvernementale sans faille. Aussi doit-il régner au sein du gouvernement, un esprit de coopération et de travail en équipe». Au goût des deux membres du gouvernement, le journaliste institutionnel se serait rendu coupable d’impéritie sur les ondes de la télévision d’État à capitaux publics. Ses récents papiers auraient eu pour les deux personnalités, une saveur aigre, et auraient eu le don de fâcher durablement le sommet de l’État.

Dans un de ses  reportages, le journaliste iconoclaste avait cru important d’allumer les signaux de détresse pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’imminence du potentiel effondrement d’un ouvrage d’art sur l’axe routier reliant Yaoundé à Bafoussam. Cette alerte pertinente mais osée intervenait à point nommé après que les buses placées sous le pont de la rivière Manyaï, près de Matomb dans le département du Nyong et Kéllé aient cédé ce 21 octobre 2016, creusant une énorme tranchée qui a paralysé le trafic interurbain dans les deux sens, entre Yaoundé et Douala.

C’est cet accident de terrain qui sera à l’origine de la catastrophe ferroviaire d’Eséka, quelques heures après et qui a fait de nombreux morts. Ainsi présenté, le papier de l’impénitent journaliste aurait fait sortir Ferdinand Ngoh Ngoh , le ministre secrétaire général à la présidence de la République de ses gonds.

C’est connu, les rois n’aiment pas les mauvaises  nouvelles. Et celle-là apparemment, aurait sonné creux dans les oreilles de Paul Barthélémy Biya Bi Mvondo Assam. De certaines indiscrétions informées, on apprend que, choqué par la plus-value de ce reportage, Ferdinand Ngoh Ngoh , le ministre secrétaire général à la présidence de la République aurait saisi Issa Tchiroma Bakary  pour qu’à son tour, le ministre de la Communication saisisse Charles Pythagore Ndongo le directeur général de la Cameroon radio and television (CRTV) afin qu’il tire les oreilles à serge Florent Atangana Bisso, journaliste en service à la tour en aluminium de Mballa II.

La chose ne se serait pas fait attendre. Dans la foulée de ces communications alarmées, une réunion d’urgence, pour ce faire, aurait été convoquée à la Tour d’aluminium de Mballa II où aurait régné une ambiance électrique. A côté de cette solidarité gouvernementale, on aurait assisté à la solidarité d’un groupuscule de journalistes de la télévision d’État sous la houlette de Jean-Marie Nka. Le rédacteur en chef, nonobstant le désaveu de certains autres responsables, aurait pris fait et cause pour son reporter devant toute l’assistance. Si l’on en croit ces indiscrétions, Adèle Mballa Atangana, directrice de l’Information à la CRTV-Télé, d’accord avec la position de Ferdinand Ngoh Ngoh , serait entrée dans l’opposition contre son collègue.

Certains y auraient vu une autre solidarité  ethnique ou géographique manifestée par la journaliste à l’endroit du ministre secrétaire général à la présidence de la République. Serge Florent Atangana Bisso serait, dans ce registre, un multirécidiviste. Ferdinand Ngoh Ngoh  aurait par le passé saisi Issa Tchiroma Bakari aux fins d’exprimer par sa voix le vif courroux de la haute hiérarchie. Cela faisait suite à la visite du ministre des Affaires sociales dans une localité de la région du Centre à l’occasion de la Journée mondiale des personnes âgées.

Le papier du journaliste faisait cas de la défectuosité des infrastructures routières. Ferdinand Ngoh Ngoh  n’aimerait pas la liberté de ton de certains articles, qu’ils soient écrits ou parlés. Un reportage paru dans le quotidien gouvernemental bilingue «Cameroon Tribune» sur la pénurie du gaz domestique aurait failli étrangler le scribe de Paul Barthélémy Biya Bi Mvondo.

Alerté par Ferdinand Ngoh Ngoh , Issa Tchiroma Bakari se serait rué à la Société d’Edition et de Presse du Cameroun (Sopecam), société éditrice de Cameroon Tribune, en l’absence de la maitresse de céans Marie-Claire Nnana alors en mission en Afrique du Sud pour donner un cours d’éthique aux journalistes de la rédaction du grand quotidien gouvernemental.

Ces derniers et leurs confrères de la CRTV, qui ont décidé d’ouvrir les yeux des pouvoirs publics pour la bonne marche de la société, ne savent plus quel angle de traitement choisir, tant le martinet ayant autorité peut à tout instant les frapper.

Lire aussi dans la rubrique MéDIA

Les + récents

partenaire

canal de vie

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo