RESSOURCES MINIERES : L’exploitation illégale des Chinois
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Les sources révèlent que certaines richesses du sous-sol camerounais seraient illégalement surexploitées et exportées vers la Chine, avec pour corollaire de nombreuses pratiques maffieuses.

Les Chinois, selon quelques informations, auraient pris d’assaut les carrières industrielles pour produire et vendre du gravier et du sable. Par la suite, ils exploiteraient de manière illégale et abusive les ressources du sous-sol camerounais. A en croire certaines sources, les montagnes de pierres où sont créées ces carrières regorgent aussi d’importants gisements de produits miniers. On cite entre autres le fer, la bauxite, l’or, le diamant, le nickel, le cobalt, le manganèse et bien d’autres ressources minières d’une importance capitale qui seraient exportées clandestinement vers la Chine.

Il faut d’ailleurs souligné qu’à ce jour que  les carrières industrielles au Cameroun, longtemps partagées entre les Français et les Egyptiens à travers les entreprises Razel et Arab contractor, ont connu une chute brutale des prix des produits de carrières provoquées par de nombreuses entreprises qui se trouvent partout à Yaoundé et dans d’autres localités. Ainsi, les entreprises chinoises comme les Carrières modernes chinoises du Cameroun (CMCC), la Construction Engineering Company (CEC) ont bouleversé le secteur des carrières.

La  Construction Engineering Company (CEC) a en effet ouvert, il y a quelques années, un premier chantier de production de gravats à Nkometou, à la sortie nord de Yaoundé. Un an plus tard, un deuxième a vu le jour non loin de là, au lieu-dit Nkozoa et un troisième a été ouvert en décembre 2015 à Akak dans la même zone. En plus de la carrière de Razel, basée à Nkometou et celle d'Arab contractor, sise à la sortie vers Douala, Yaoundé dispose désormais de cinq carrières industrielles.

La CMCC quant-à elle exploite actuellement à la fois trois carrières dans la localité de Leboudi, une banlieue sise après le quartier Nkolbisson à Yaoundé. Cette même entreprise dispose également de deux autres immenses carrières dans les brousses de la localité de Nkolnkoumou sur l’ancienne route Douala. Les carrières chinoises sont aussi, dit-on, les lieux de nombreux trafics et escroqueries. Les prix des produits carrières tournent à partir de 9 000 Fcfa, cependant la tonne au lieu de 17000 Fcfa comme cela était le cas avant les chinois, les vendeurs agrées trompent régulièrement leurs clients. Par exemple, lorsqu’un client effectue un achat de 20.000 tonnes, c’est plutôt 17 ou 18 tonnes qui lui sont servis.

Le reste est revendu à d’autres et le fruit de cette vente est partagé entre ces vendeurs. Le vol dans ces endroits est aussi décrié de manière récurrente. D’ailleurs, la CMCC de Leboudi a très régulièrement renvoyé ses employés pour des cas de vols et certains sont le plus souvent poursuivis par la justice. Sous le couvert de l’exploitation des carrières, l’empire du milieu exploiterait abusivement des ressources minières camerounaises. Ce genre de révélations à l’endroit des Chinois ne seraient pas une première.

Il se raconte que lors de la construction du palais des congrès de Yaoundé par ces derniers, il y a de nombreuses années, plusieurs cas de faux décès étaient déclarés et des cercueils supposés contenir des corps d’ouvriers chinois contenaient plutôt du diamant, de l’or et d’autres richesses du sous-sol. Des cercueils qui étaient envoyés en Chine pour inhumation. Pourtant, l’empire du milieu a toujours incinéré les corps faute de terrain pour les enterrer.

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