A la source de la tragédie ferroviaire du Vendredi 21 Octobre 2016, nous avons une ou des entreprises de travaux publics  françaises qui,  ont gagné le marché de la construction de l’axe lourd Douala-Yaoundé ; elles se sont repartis les tronçons, seulement elles commettent une faute de non prévoyance qui devrait engager leurs responsabilités professionnelles au niveau des assurances, elles minimisent les risques de débordement de ce qui est minimisé comme des simples ruisseaux, concluant ainsi à la proposition de simples buses  cylindriques en métal coupant la route, avec une capacité d’absorbation limitée par la surface d’attaque de l’entrée de ladite buse.

Il eût fallu prévoir à ce genre d’endroit et sur tout l’axe lourd, des multiples petits ponts similaires pour en minimiser les coûts, mais l’urgence est ailleurs…

Depuis 1916 et la première guerre mondiale, la France et l’Angleterre se sont partagés le Kamerun allemand comme un butin de chasse, les États  France et l’Angleterre n’ont pratiquement pas investi dans les infrastructures vitales pourtant, ce sont les entreprises de leurs pays qui ont la priorité de l’exploitation des mines et  de ces infrastructures construites à perte pour l’État allemand, Ernest Renand, Écrivain français en  avait ainsi défini l’esprit « la colonisation, c’est l’État qui investit toujours à perte pour construire, les hôpitaux, les écoles, les routes, les chemins de fer, les ponts et, ce sont uniquement les mêmes, une poignée d’entreprises privées qui en tirent les bénéfices ».

Comme toute l’infrastructure essentielle du Kamerun, le chemin de fer et les infrastructures faites par l’État allemand avant 1916  ne sont  pas mises à jour, les entreprises françaises et anglaises comme Bolloré en tirent le maximum de profit sans y investir sur la durée.

Inutile de revenir sur les raisons purement cupides de la surcharge du train 152, qui ont endeuillé tout notre pays qui,  restera meurtri pendant très longtemps, à l’heure où j’écris ces lignes, j’ai la conviction qu’aucune famille camerounaise n’en sortira indemne, entre la centaine de morts et plus de six cents blessés, étant donné la faible préparation de notre corps médical qui se bat corps et âme avec les très faibles moyens disponibles pour venir en aide aux victimes.

Le Camerounais comme d’autres Africains, n’a jamais eu le droit de choisir ses dirigeants depuis son indépendance, et,  comme en Afrique on ne peut pas organiser les élections dans le but de les perdre, ce sont les industriels français comme Bolloré, qui décident avec leur empire médiatique qui est le meilleur garant de leurs profits honteux en Afrique, pour gouverner leurs territoires, comme les bandits de grands chemins.

BOLLORE 25% DE SON CHIFFRE D’AFFAIRE EN AFRIQUE MAIS 80 % DES BENEFICES DE SON EMPIRE CHERCHEZ L’ERREUR !!!