Le débat autour de la chaîne responsabilité entourant le drame ferroviaire d’Eseka du 21 octobre dernier, n’en finit pas de faire des vagues dans le landerneau politique national, voire international. Pour de nombreux observateurs, la coordination gouvernementale a échoué dans la gestion de ces deux crises. D’abord l’effondrement du pont à Manyaï, puis l’accident ferroviaire d’Eseka, quelques heures plus tard.

Issa Tchiroma, porte-parole du gouvernement ne déplorait-il pas sur les ondes de Rfi, l’attitude des institutions républicaines responsables de la protection civile (Minat) et de la prévention routière (Sed), brandissant chacune des boucliers protecteurs pour se soustraire de leur implication dans la catastrophe de Manyaï ? A la suite du drame ferroviaire d’Eseka, le Minsanté a-t-il été à la hauteur dans sa réaction d’urgence pour les secours et les différentes prises en charge qui se  posaient avec acuité ?

Mebe Ngo’o avait-il qualité de prendre les devants en annonçant des mesures au poste national qui le mettent aujourd’hui en ballotage défavorable ? Force est de constater au regard de l’incurie manifeste observée autour de la gestion de ces deux crises que la coordination n’a pas été à la hauteur de la gestion de ces deux incidents apocalyptiques. Le peule réclame des têtes. A Biya de voir…