Cameroun: Comment neutraliser le traître Paul Biya sans grande effusion de sang, doit être la question essentielle
CAMEROUN :: SOCIETE

Cameroun: Comment neutraliser le traître Paul Biya sans grande effusion de sang, doit être la question essentielle :: CAMEROON

A tous ces morts d’Eséka qui ne méritent pas leur mort et à toutes les victimes survivantes du déraillement du train : Bon voyage ! Ah bon voyage, mes frères et sœurs ! Bon combat pour votre rétablissement physique et moral, mes frères et sœurs !

De 1982 à nos jours au Cameroun sous le pouvoir néocolonial de Paul Biya, que n’a-t-on pas entendu et vu de sordide et de déshonorant ? Que n’a-t-on pas vécu et subi d’humiliant, de dégradant, de divisant et de cruel ?

Voici un pays riche en têtes et bras dynamiques et brillants ; voici un pays qui sur le plan des ressources naturelles est l’un des mieux nantis du monde ; voici un pays qui a tout pour être la grande locomotive de toute la sous-région Afrique Centrale ; mais voyez où il est, où il va ! Il s’enlise, se putréfie et pue.

Combien de biens et fonds publics sont passés dans des mains individuelles, laissant au pays la santé d’un être visité par la mouche tsé-tsé ? Combien de compatriotes entreprenants ont été brisés par des mains nationales officielles qui étaient supposées les protéger pour qu’avance le pays ?

Combien de Camerounais chaque jour meurent dans des hôpitaux, sur les routes, dans des villages et campagnes parce que le traître Biya et les fidèles qui l’entourent ont trahi leurs missions ? Combien chaque jour tous les ans s’en vont sitôt, occis par l’eau et des maladies parce qu’a failli l’Etat ?

Les morts d’Eséka ne viennent qu’allonger la chaîne des malheurs nationaux quotidiens qui frappent le pays parfois à l’insu du peuple, depuis l’arrivée au pouvoir en 1982 de Paul Biya. Ceux des Camerounais qui attendent encore le salut du pays de cet homme et de ses écornifleurs sont aussi coupables.

Ecouter et gober les paroles lénifiantes et circonstancielles de ce pouvoir est déjà un crime. Pleurer ou prier et se résigner, c’est être lâche, c’est trahir nos morts. Le seul grand hommage à eux consiste, pour toutes les énergies patriotes nationales confondues, de voir comment neutraliser le traître Biya et son régime sans grande effusion de sang

Lire aussi dans la rubrique SOCIETE

Les + récents

partenaire

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo