Hôpitaux : Prise en charge des blessés, le point
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L’appel à don du sang lancé pour les victimes.

A l’hôpital central de Yaoundé et son Centre des urgences, où le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda est allé s’enquérir hier de la situation des victimes de l’accident ferroviaire survenu vendredi dernier, il s’est entretenu avec des personnes présentant des pathologies neurologiques et des traumatismes.

Accompagné par ses collègues de la Communication et des Affaires sociales, il s’est ensuite rendu à l’Hôpital militaire et enfin au Centre hospitalier universitaire (Chu), où il a rencontré des personnes présentant des problèmes thoraciques. A l’issue de cette journée, André Mama Fouda a fait le point avec les différents directeurs des formations sanitaires « Dès l’information de ce grave accident, le dispositif de prise en charge sanitaire a été enclenché. Les décès que nous avons enregistrés sont ceux du lieu de l’accident.

En milieu hospitalier, nous avons noté deux autres décès, à l’hôpital Général de Douala, et celui de Laquintinie. Depuis lors, la prise en charge est bonne et, pour la plupart, le pronostic vital n’est plus engagé. C’est une bonne nouvelle. Douala a accueilli plus de 240 blessés, qui sont répartis sur l’ensemble des principales formations sanitaires. Yaoundé enregistre moins de 60 blessés », a indiqué André Mama Fouda.

Plusieurs problèmes ont été exposés par les représentants des corps médicaux et les malades. Il s’agit entre autres, des problèmes de nutrition, de la reconnaissance des corps, du déficit des poches de sang et des traumatismes psychologiques. Certaines familles des victimes ne s’étant pas manifestées, la question de savoir « qui doit nourrir » les patients s’est posée.

Des passagers décédés défigurés par la violence du choc n’ont pas pu être identifiés. Par conséquent, ces corps sont discutés par différentes familles. Les blessés ayant perdu des membres de leur famille dans cet accident ont des difficultés à accepter cette triste réalité. Face à toutes ces situations, le ministre a apporté quelques réponses.

« Tous ces problèmes doivent être résolus. J’ai demandé à chaque formation sanitaire de faire parvenir rapidement l’état des besoins. Ceux qui ont perdu des membres de leur famille, nous leur disons qu’il n’y a pas de corps à Eséka. Seulement trois corps ont pris la direction de Douala, et des environs parce qu'ils ont été reconnus par leur famille le jour du drame. Nous avons transporté 52 corps pour Yaoundé.

24 ont été formellement reconnus grâce aux pièces retrouvées sur eux, et 28 n’ont pas été identifiés. Les corps reconnus sont conservés à la morgue du Cfta à Ekounou, et ceux non identifiés se trouvent à l’hôpital Central. Nous avons reçu sept autres corps, parmi lesquels deux ont été reconnus. Nous sommes dans un cas d’accident et dans chaque catastrophe de ce type on enregistre des blessés, des morts et des disparus. Il peut donc y avoir des recours. Pour cela, les corps sont libérés après identification formelle des parents directs, accompagnée si nécessaire de preuves », a ajouté le ministre de la Santé publique.

Il est également recommandé à tous les accidentés de la catastrophe ressentant un quelconque malaise, de se rendre immédiatement à l’hôpital. Le ministre invite de plus, tous les Camerounais à faire des dons de sang.

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