Juliette, originaire des Bamboutos (région de l’Ouest), ainsi que son mari Robert, a été retrouvée morte dans la nuit du 21 octobre 2016, au quartier Ahala (Obam- Ongola). Des témoignages  parlent d’un appareil génital horriblement mutilé.

Vendredi dernier, d’après des témoignages recueillis par Camer.be, Juliette, a quitté son domicile à 14 heures pour dit-on, aller chercher  les aliments destinés aux porcs. Le couple qui habite le quartier Ahala, dans la zone dite Obam - Ongola, élève effectivement des porcs, beaucoup de porcs. Revenue du champs à 15 heures, la jeune femme, nous apprend-on, se rend à la porcherie, donner aux bêtes, leur pitance du jour. De cette opération, Juliette n’en reviendra plus  jamais.

Robert son mari qui a une quincaillerie dans le même quartier, d’après ses propres déclarations à votre reporter, regagne la maison à 17 heures, afin de se  reposer, et d’aller rouvrir son commerce.  « Je suis rentré me reposer un peu  à la maison, puis ayant constaté l’absence prolongée de ma femme, j’ai demandé aux enfants où était leur mère. Ils m’ont dit qu’elle est allée  au champ chercher la nourriture des porcs », confie-t-il. Et d’ajouter que « la nuit tombant, et ne la voyant pas toujours,  et étant donné qu’elle avait un bébé de cinq mois, nous nous sommes mis à sa recherche. C’est ainsi qu’après toute recherche infructueuse, la belle-sœur de ma femme se ravise donc  qu’elle a un causer  avec Juliette à 15 heures, et que celle-ci rentrant du champ, lui a dit qu’elle se rendait à la porcherie, donner aux porcs leur nourriture ».

Avec le secours des voisins, affirme-t-on, Juliette est découverte morte raide dans la porcherie, aux encablures de 21 heures. C’est l’horreur ! Certainement morte depuis de longues heures, laissent entendre des témoignages, la jeune dame dont la partie génitale complètement déchiquetée on dirait comme enlevée, est déjà d’une raideur sans précédent. C’est la stupeur dans le quartier Obam- Ongola. Sa robe, à en croire des clichés pris par Smartphones, est relevé sur elle. Rendu le samedi soir à son domicile, Robert le désormais veuf que nous trouvons en lamentations assis à même le sol, nous confie : «  La brigade de gendarmerie de Nsam -  1er Echangeur, est venu. Des médecins aussi. Seulement, il y a des contradictions entre les deux médecins. Le médecin de l’hôpital Jamot a dit que vu la profondeur de la blessure que ma femme a sur la jambe, c’est une machette qui a été utilisée pour le crime », dit-il. Peu disposé à des confessions, Robert gémit : « de toute façon, je n’ai pas grand’ chose à vous dire. Les enquêtes nous diront davantage, les gendarmes nous ont entendus, et il y aura la suite ». Et de sangloter enfin : « Les gens d’Obam – Ongola ont fini avec ma femme à cause de son effort (dynamisme, Ndlr) ».

Entre temps, le corps de Juliette qui laisse son mari avec cinq enfants dont le bébé de cinq mois, a été gardé au funérarium de l’hôpital Jamot de Yaoundé. Seulement, force  curiosités découlent de la mort de Juliette. Primo : comment, aurait-elle pu être aussi facilement, tuée en plein jour, sans avoir émis un cri de détresse !? Bien plus, excepté son sexe qui a l’air d’avoir été « mangé » (enlevé) et de la blessure à la jambe qu’on attribue à une machette, aucune autre partie du corps, pas même le cou, n’a été touché.

La porcherie du couple qu’a pu observer l’équipe de reportage de Camer.be, est segmentée par catégorie d’âge des porcs. Et à en croire nos sources, Juliette, a été retrouvée morte au compartiment des porcelets. Un détail qui nous permet de revenir sur l’hypothèse la plus populaire selon laquelle, par des procédés que seules les pratiques mystiques peuvent expliquer, le sexe de Juliette, a été mangé  par les porcs, d’où sa mort.

Certainement que les fins limiers de la gendarmerie, ainsi que les médecins légistes, nous en apprendrons un peu plus sur la mort de cette jeune dame de 30 ans qui, disparait aussi facilement, et  laisse ainsi un nouveau-né de cinq mois, ainsi que quatre autres enfants.