LA LIGNE DOMESTIQUE DE CAMAIR-CO DESORMAIS OUVERTE
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Le vol inaugural entre les villes de Bafoussam et Yaoundé a été effectué avec succès ce vendredi 14 octobre 2016, en présence de plusieurs autorités civiles et administratives.

Ce vendredi après-midi, était une journée spéciale pour les populations de la ville de Bafoussam, qui jusqu’ici  etaient septiques quant à l’ouverture de la ligne domestique de la compagnie aérienne camerounaise Camair-co. En effet, le tarmac de l’aéroport de Bafoussam- Bamougoum a vu atterrir ce 14 octobre 2016, le MA 60 de la compagnie Camair-co ayant à son bord le ministre des Transports et plusieurs membres du gouvernement.

En 40  minutes, les passagers invités à effectuer le vol inaugural de Bafoussam ont pu apprécier les services qu’offre désormais la Camair-co pour la somme de 30 000 Fcfa en aller et retour. En attendant les réactions de voyageurs, les autorités de la ville de Bafoussam, ne cachent pas leur satisfaction face à cette nouvelle opportunité qui s’offre désormais aux opérateurs économiques installés dans les deux villes. Pour le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Bafoussam Emmanuel Zete, le rétablissement des vols vers la capitale de la région de l’Ouest témoigne de l’attention particulière de la part des pouvoirs publics.

Pour le gardien de la ville de Bafoussam, il s’agit d’une « véritable aubaine » en ce sens que les vols domestiques de la Camair-co permettront de faciliter le transit entre la région de l’Ouest, celle du Centre et aussi celle du Littoral. Les chefs traditionnels, pour manifester leur joie face à cet évènement ont d’ailleurs massivement répondu présents. Les gardiens de la tradition par la voix du chef supérieur Baleng, a salué la parole tenue du président Paul Biya qui dans un de ses discours avait annoncé que le développement du Cameroun passera par la région des Grassfield.

Il  affirmait alors « Le Cameroun se fera avec l’Ouest ou ne se fera pas». Aujourd’hui le chef supérieur Baleng affirme avoir vu les paroles du président de la République se concrétiser.

CAMAIR - CO « UNE COMPAGNIE NATIONALE AU SERVICE DE L’EMERGENCE ECONOMIQUE »

Pour le Directeur général, Ernesth Dikoum, « la Camair-Co se situe actuellement dans une mouvance future que nous voulons faire, c’est de donner aux Camerounais ce qu’ils méritent : des vols qui partent à l’heure, une fiabilité dans les opérations, la sécurité à bord et tout ce que cela comporte pour pouvoir développer notre industrie. C’est un gros chantier. Je demande à mes compatriotes d’être un peu patients, nous allons leur donner ce qu’ils méritent. » a t-il déclaré. Pour lui, la Camair-Co est une compagnie nationale au service de l’émergence économique du Cameroun et de la mobilité des Camerounais.

Avec un total prévu de trois vols par semaine, le patron de la compagnie aérienne nationale affirme par ailleurs « certaines contraintes au niveau des opérations ne nous permettent pas tout de suite de passer à des vols quotidiens. Cependant, nous allons progressivement passer aux vols quotidiens, et ajouter plus de vols en week-end. Et on ne va pas s’arrêterlà… l’objectif est d’avoir Camair-Co dans toutes les villes camerounaises»

L’ouverture des lignes domestiques d’une fréquence de trois vols par semaine en direction de l’Ouest, fait partie du programme de relance de la Camair-Co arrêté avec l’accord du Chef de l’Etat, et financé à hauteur de 60 milliards de Fcfa. Pour le futur, la Camair- Co prévoit déjà l’ouverture de plusieurs autres destinations au niveau national. Après Bafoussam, les villes de Bamenda, Bertoua, Koutaba, Kribi, pourront elles aussi être desservies par les vols de la compagnie nationale. Mais pour l’ heure, le Directeur général préfère compter avec les Camerounais

« Nous demandons juste aux Camerounais de nous faire confiance, car, si pendant un certain temps, nous opérons à l’heure et qu’il n’y a pas de passagers, nous réorienterons nos investissements vers d’autres destinations. Nous avons un investissement à faire, à contrôler, de la manière la plus responsable possible. Il est normal que si la demande n’y est pas, on ajuste, parce qu’il faut au moins que les coûts directs puissent être supportés.»

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