Marché du poulet : Des mesures pour relancer la filière et éviter la pénurie pendant les fêtes de fin d’année
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C’est l’objet des concertations tenues le 17 octobre 2016 à Yaoundé entre le Comité de compétitivité, et l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic).  Quant à l’une des causes de la grippe aviaire, le non-respect des normes de construction des fermes, a été mis en index.

Engager des concertations avec les acteurs de la filière avicole pour la relance de celle-ci, et pour l’évitement de la pénurie de poulet pendant les fêtes de fin d’année. Voilà, à en croire Lucien Sanzouangou le secrétaire permanent du Comité de compétitivité, la mission assignée à son institution, par le gouvernement.

Reconnaissant que le poulet est la 2ème viande du monde la plus consommée, Lucien Sanzouangou, eu égard à  l’épidémie de grippe aviaire qui affecte le Cameroun depuis mai dernier (et partiellement encore aujourd’hui),  a déclaré que les plateformes de réflexion entre protagonistes de l’industrie avicole, devraient conduire au renforcement des capacités de l’Ipavic, dans la réalisation de la cartographie/géolocalisation, structures d’abattage, conditionnement et stockage des poulets.

Entre autres mesures préconisées pour redorer le blason de l’activité avicole au Cameroun, a appris Camer.be, la veille sanitaire, l’épidémiosurveillance et des mesures de biosécurité dans les élevages avicoles. Le renforcement des axes de communication, des partenariats stratégiques secteur public/secteur privé.

Avec le tact et la mesure qu’on lui connaît, le secrétaire permanent du Comité de compétitivité, s’est voulu sans équivoque : « Nous ne faisons qu’obéir aux instructions du gouvernement, lequel nous demande de tenir des concertations avec  les acteurs de la filière avicole. Une fois la concertation tenue, nous rendons compte aux pouvoirs publics qui seuls, ont alors le pouvoir de décider de la conduite à tenir ».

François Djonou, tout en reconnaissant le coup dur (qu’ont subi) que subissent  les aviculteurs à cause de la grippe aviaire, n’a cependant pas, manqué de relever certains manquements qui selon lui, seraient d’un grand apport dans le recul de l’épizootie. «  La plupart des fermes avicoles dans notre pays, sont construites sans aucun respect des standards internationaux ».  Interrogé sur l’aide promise aux aviculteurs frappés par les affres de la grippe aviaire, le président de l’Ipavic a indiqué que les aides seraient apportées en nature : poussins, médicaments et autres.

Tout compte fait, les populations, en dépit de quelques coups sporadiques que donne encore la grippe aviaire, doivent dormir sereins, et faire confiance au gouvernement qui non seulement travaille d’arrache-pied pour éviter une pénurie et une envolée des prix du poulet pendant les fêtes de fin d’année,  mais travaille aussi à la relance de l’activité nationale avicole, gage de plusieurs emplois, et contributeur à l’enveloppe budgétaire de l’Etat.

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