Droits d’auteur : Au commencement, Ndedi Eyango
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Elu en 2013 au poste de Pca de la Socam, l’artiste n’a pas pu exercer son mandat à cause de sa double nationalité.

Depuis décembre 2013, il n’existe pas de société de répartition des droits dans le secteur de l’art musical camerounais. Notons que le malaise des artistes musiciens trouve son origine suite à l’invalidation de l’élection de Ndedi Eyango au poste du président du conseil d’administration de la société camerounaise de l’art musical (Socam). Le prince des montagnes auteur compositeur du titre à succès « You must calculer » avait été désigné dans la nuit du 23 au 24 novembre 2013 par les artistes comme successeur d’Odile Ngaska, dans la gestion du droit d’auteur dans le secteur de l’art musical.

A peine l’artiste venait de s’installer dans son nouveau bureau à la Socam, au quartier Omnisports à Yaoundé, le ministre de la Culture, Ama Tutu Muna, débarquée le 2 octobre 2015 suite à un réaménagement du gouvernement va annuler l’élection de Ndedi Eyango. Avant la décision de l’ancien Minac les artistes musiciens étaient allés manifester au siège de la Socam pour exiger l’invalidation de cette élection au motif que, selon leurs statuts, il était impossible qu’un étranger gère une société de droit d’auteur dans le secteur de l’art musical.

La seule grande annonce que Ndedi Eyango avait pu faire au lendemain de son élection c’est d’annoncer un audit sur la gestion de l’équipe qui l’a précédée à la Socam. Mais La décision du Minac aboutira à une bataille judiciaire, médiatique et juridique entre les différents acteurs du secteur de l’art musical et les comités vont successivement voir le jour sans pourtant apporter des solutions au malêtre des artistes qui se poursuit jusqu’à ce jour. C’est d’abord le Comité adhoc crée par l’ancien ministre verra le jour. Ce Comité de 15 personnes aura pour mission, la révision des textes fondamentaux de l’organisme de gestion du droit d’auteur et ensuite de convoquer une autre assemblée générale élective.

Composé des artistes de renom et des spécialistes du secteur du droit d’auteur, le comité ad-hoc n’a pas pu atteindre les objectifs escomptés. Raison pour laquelle le premier ministre chef du gouvernement a pris sur lui de mettre en place un autre Comité de redressement qui lui aussi devait revoir les textes. Pendant que ce Comité est en cours aux services du premier ministre, Ama Tutu Muna décide de donner mandat à une poignée d’artistes à Mbengwi dans la région du Nord-Ouest à créer une autre société des droits d’auteur dénommée Socacim.

C’est suite  à cette attitude que l’ancien Minac sera qualifiée dans la presse comme étant la « rebelle de la République ». Après le travail abbatu par les membres du Comité de redressement, le gouvernement a créée depuis le 26 septembre 2015 un autre Comité de suivi qui, lui est chargé de mettre en place les résolutions prises dans le cadre du Comité de redressement.

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