Plusieurs administrations disposent des sites web mais rarement actualisés.

Fini, l’époque où un ministre organise une cérémonie courue à laquelle, ils convient des médias, juste pour « inaugurer » le site internet de son département ministériel. À l'occasion, il prononce un discours où il prend l'engagement que désormais les usagers peuvent directement se connecter et avoir toutes les informations concernant ses services. D’ailleurs, la configuration du site s'y prête : actualité, archives, écrire au ministre etc. Seulement, entre cette promesse et la réalité, le gap est grand.

Presque tous les services étatiques ont un site internet consultable à tout moment. Mais trouve-t-on vraiment de l’information au sens strict du terme. Non pour plus de la majorité. Hier par exemple, le chef de l'Etat a prononcé un discours à New York dans le cadre de l'Assemblée générale de l'Onu. Nous avons consulté le site de la présidence à 16h 30, ce discours n’était pas disponible. Pareil sur le site de la Primature qui semble être le plus mal tenu. En ce moment, malgré la  nomination des responsables notamment des attachés et autres chargés de mission, ces informations ne sont pas actualisées.

Selon ce  site, les attachés promus chargés de mission sont restés à leur poste de départ. Plus grave, il est difficile de trouver les communiqués finaux des conseils de cabinet que préside le Premier ministre. Les documents sont en tout cas difficiles de trouver via le net. Les sujets à la une là-bas concernent les jeux olympiques, le réaménagement gouvernemental d’il y a un an etc.

Mais cette faiblesse n’est pas partagée par tout le monde. Le site par exemple de l’Institut national de la statistique brille par une actualisation de son site. Des informations importantes y sont publiées et souvent à temps. Parmi ces bons élèves, il y a aussi le ministère des Postes et Télécommunications dont les informations de la veille concernant le ministère sont publiées par la cellule de la communication.

« Comment voulez-vous qu'un site d'un ministre soit actualisé si le ministre lui-même n’attache aucun prix à cet outil moderne. Ils sont nombreux à publier des communiqués pour avouer publiquement qu'ils n'ont jamais créé des pages Facebook, ni des compte tweeters. Pour lui, avoir un site internet actualisé ne l’intéresse pas », analyse ce citoyen.