Edea : Des présumés trafiquants d’enfants aux abois
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Pendante par-devant les tribunaux d’instance de la ville d’Edéa depuis le déclenchement de cette affaire de disparition du nourrisson du couple Banyakwe Dieudonné en  le centre de santé Sainte Odile de la même ville, elle livre progressivement des certitudes auxquelles se seront pourtant refusées les principaux mis en cause. Ainsi en est-il, du Dr. Mankwa Mampasi Carence Carmak, de l’infirmier Mkika Frédéric Nyuykong et de dame Djoumekong.

Quand éclate cette affaire, le trio évoqué supra a tôt fait de crier à la manipulation servile de l’opinion et pire, aux velléités diffamatoires du couple Banyakwe, quand bien même ce dernier savait adosser ses convictions sur des évidences indubitables. Il en est ainsi des clichés de l’échographie faite fort à propos quelques jours avant qui constata préalablement une grossesse gémellaire, tel que régulièrement inscrit dans le carnet de consultation médicale usité par dame Banyakwe, née Ngo Likeng dans le cadre de ses consultations prénatales en le centre de santé Sainte Odile d’Ekié.

Mais autant la dernière consultation prénatale  conclut, en raison de la position basse du placenta que la délivrance se fera par césarienne, il s’est en réalité agi d’un savant subterfuge, pour perpétuer un réseau huilé de trafic d’enfants. Pour ce faire, les membres dudit réseau sur lequel trône certainement le Dr. Mankwa Mampassi Carence Carmak, n’ont pas hésité de brouiller les pistes en s’arc-boutant sur le fallacieux de ce que, les résultats de l’échographie renvoyaient plutôt à une grossesse monofoetale. En réalité, il s’agit d’un savant sauf-conduit, tant il est vrai que si cela avait été effectivement, l’équipe médicale conduite par le Dr. Mampassi aurait dû signifier au couple Banyakwe, les conclusions de cette ultime échographie afin de les préparer à la naissance d’un enfant au lieu de deux préalablement envisagés.

Faits révélateurs

Mais au lieu de cela, elle entreprit plutôt de faire disparaître toutes les pièces médicales pouvant la confondre, non sans attribuer les photographies de la délivrance de dame Banyakwe à dame Djoumekong, quand bien même lesdites photos laissaient clairement identifier dame Banyakwe, eu égard à une cicatrice singulière qu’a cette dernière à l’un de ses bras. Bien plus, dame Djoumekong à qui on voudrait attribuer les photos récusées n’a jamais été porteuse de grossesse gémellaire, même si de fait, elle joua très certainement les interfaces dans le savant réseau de trafic d’enfants en le centre de santé Sainte Odile d’Ekité.

Pour ce faire, le mode opératoire est adossé à la délivrance par césarienne qui ne concède pas toujours aux patients la sérénité requise pour suivre de bout en bout la naissance des enfants, tant il est constant que les enfants dérobés le sont juste après l’opération pendant que la mère porteuse est astreinte à un repos conséquent. Seulement, chacune des étapes de la délivrance étant filmée, les parents peuvent valablement s’y fonder pour leurs exigences, comme c’est le cas notamment du couple Banyakwe, quand bien même l’équipe médicale en charge de l’accouchement voudrait faire plutôt à quelque méprise au moment de leur remettre les photos qui mirent en branle leurs soupçons de distraction de leur fils pour des motifs bassement mercantiles.

Tant il est vrai que tenant, à justifier leur forfait, ladite en vint à clamer lesdites photos auraient été une fois arrachées de force à dame Djoumekong par deux agents de police amis du couple Banyakwe, une autre fois par ce dernier qui aurait préalablement molesté la même dame avant de s’arc-bouter sur une prétendue confusion de photos par le photographe.  

Amalgame accusateur

Mais loin de s’y astreindre comme base de défense, la même équipe va plutôt s’enliser dans des déclarations aussi contradictoires qu’indicatrices des mensonges récurrents qui sont siens. Ce d’autant plus que pour les mêmes photos, le couple Banyakwe serait entré en leur possession de trois façons différentes, ce qui est humainement impossible à moins pour ledit couple d’avoir eu à chaque fois restitué les photos en question avant de le reprendre.

Or, à aucun moment il n’y eut point de restitution préalable. Suffisant dès lors pour comprendre, que les membres de ladite équipe médicale impliqués dans ce qui s’apparente de plus en plus comme un savant réseau de trafic de nourrissons, tant il est vrai qu’à la suite du couple Banyakwe et le lendemain de la disparition de leur fils, un autre couple déplorait également celle de leur enfant, en l’occurrence, le couple Makei Minyemb qui esta le même centre hospitalier en justice par plainte datée de février 2015. Mais disposant très certainement de protections occultes, ladite équipe semble plutôt jouir d’une immunité de fait, alors qu’il est désormais formellement établi que ledit centre hospitalier n’est pas à ses premiers coups du genre, à en croire les témoignages des riverains à celui-ci. Si les plaignants s’en tinrent à suivre à cet effet les procédures judiciaires requises, ils essuyèrent plutôt des fins de non recevoir laissant supposer, si ce n’est la collusion multiforme entourant ce véritable réseau de vol d’enfants, du moins l’implication insoupçonnable dans ledit réseau de diverses personnalités.

A preuve, à quoi riment les multiples renvois relativement à la procédure pendante par-devant les juridictions d’Edéa saisies fort à propos, autant par les plaignants que certaines organisations de la société civile ?  

Faux-fuyants

Quand cet amalgame pernicieux ne suffit pas, on s’essaye dans de faux-fuyants tenants de fallacieux motifs attribués au couple Banyakwe. En effet, dos au mur et sans argument aucun, chacun des membres de l’équipe y est allé de son justificatif. Ainsi, le Dr. Mampassi avait en son temps attribué la détermination du couple Banyakwe à sa volonté de se faire un peu d’argent en prélude à une retraite imminente. Seulement, deux ans après l’époux est toujours opérationnel. De son côté, l’infirmier Mkika Frédéric Nyuykong, y voit un artifice savant trouvé par le couple qui n’est pas parvenu à avoir jusqu’alors un garçon. Mais une fois de plus, cet autre membre de l’équipe se trompe, tant il est vrai le couple Banyakwe en avait déjà deux avant le différend qui l’oppose au centre de santé Sainte Odile d’Ekité.

Enfin, pourquoi dame Djoumekong aura-telle montré autant d’intérêt pour un couple avec lequel elle n’a pourtant pas de relation préalable connue ? Simplement parce qu’elle croit pouvoir défendre le réseau de trafic d’enfants auquel elle appartiendrait parce que commise à la récupération des nourrissons à placer. A preuve, les dernières auditions des différents membres mais également du personnel de santé dudit centre, on laissé entendre qu’il s’est effectivement agi de réseau huilé de trafics d’enfants bénéficiant de l’aval et de la protection de certaines autorités de la ville d’Edéa. En somme, tenant à maquiller ce qui apparaissait désormais comme la preuve irréfutable de sa forfaiture, ladite équipe médicale va multiplier des incongruités, comme les prétendus bruits du coeur foetal de 1er et 2e tour, alors que c’était en fait ceux des foetus que portait dame Banyakwe.

Collusions multiformes

Analyse faite pourtant, on en vient plutôt à croire qu’il se sera simplement agi de collusions plurielles tant des responsables du centre de santé mis en cause, des services de la police et surtout de la justice et singulièrement le président du tribunal de première instance d’Edéa qui ne s’offusqua point de reprendre le plaignant en l’accusant de diffamation par presse interposée. En fait, au parfum de cette scabreuse affaire, votre organe de presse n’avait pas hésité d’en faire écho, sans jamais indexer qui que ce soit. D’où vient-il alors que le président du tribunal de première instance en soit à insinuer qu’il aurait été pris à parti pour corruption de fait sans dire à l’occasion qui l’aurait corrompu. Et à moins qu’il s’agisse d’un aveu, on pourrait ainsi penser que cette affaire participe effectivement du fameux réseau de trafic d’enfants dans certains de nos centres hospitaliers.

Et à ce propos, on comprend également mal l’attitude des responsables du diocèse d’Edéa qui à l’occasion ont décliné toute responsabilité en clamant que le centre de soins Sainte Odile est géré par une congrégation n’ayant pas partie liée avec ledit diocèse. Faux fuyant ou volonté sibylline de taire des pratiques rédhibitoires ? Avec autant de zones d’ombre assorties d’acharnement contre l’inspecteur Dieudonné Banyakwe, on en vient plutôt à croire qu’il faille regarder de près dans les agissements du Dr Makwa Manpassi Carence Carmak qui, au-delà du trafic présumé d’enfants s’adonne par ailleurs à des pratiques peu orthodoxes, telles des incantations au moment d’entrer en salle d’opération. Affaire à suivre…

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