Le Gabon retient son souffle. Plus que quelques heures et la Cour Constitutionnelle, que préside Madame Marie-Madeleine Mborantsuo depuis 25ans, rendra son verdict.
Attendu depuis bientôt un mois, les Gabonais sauront enfin qui d’Ali Bongo Ondimba, ou de Jean Ping, sera  appeler à diriger leur pays pour les sept prochaines années.
Donné vainqueur, dans un premier temps, à 49,80% contre 48,23% à Jean PING par le Ministre de l’intérieur Pacôme Moubelet-Boubeya, Ali Bongo Ondimba a vu ce résultat contester par son challenger qui, après hésitation a fini par saisir la Cour Constitutionnelle, après le refus de re-comptage des voix que la communauté internationale et lui-même demandaient.
Certains activistes de la diaspora gabonaise n’entendent pas «se  laisser  voler leur victoire, et promettent de nouvelles actions plus virulentes », comme dit dans l’interview ci-dessous.

Gabon La diaspora dit NON à la Cour Constitutionnelle

A quelques heures de la proclamation des résultats des élections présidentielles du 27 août dernier au Gabon, La diaspora gabonaise de France, pressentant que le vent n'ira pas dans le sens,dit "du peuple", dit d'ores et déjà "NON" à la Cour Constitutionnelle de leur pays, ainsi qu'à Madame Marie-Madeleine Mborantsuo, Présidente de cette cour, plus haute juridiction du pays,depuis 1/4 de siècle.
A 61 ans, cette femme originaire du Haut-Ogoué,comme Omar Bongo et donc Ali Bongo également, a vu tant d'autres contentieux électoraux défiler sous ses yeux et a toujours tranché en faveur du pouvoir en place; 2016 sera-t-elle l'année des dictons "la règle qui confirme l'exception" ou celle d'une "bis répétita"? 
As English say, wait & see.