C’est l’objet de deux accords de prêt paraphés hier 14 septembre 2016 à Yaoundé entre le gouvernement camerounais et Elisabeth Huybens, directrice des Opérations de la Banque Mondiale (BM) pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée Equatoriale, l’Angola, Sao Tomé et Principe.

Hier en fin d’après-midi dans la capitale, a eu lieu la cérémonie de signature de convention d’un accord de crédit IDA de 100 millions de dollars américains. Ledit montant, avons-nous appris, est dédié à l’extension du financement pour la Performance du renforcement du système de santé (Prss). En sus de l’emprunt contracté par le pays, Elisabeth Huybens a ajouté que la BM fait un don de 27 millions de dollars (15 milliards FCFA) au Cameroun, au titre  du mécanisme de financement mondial en soutien à chaque femme chaque enfant.

« Nous allons récompenser les hôpitaux qui se seront distingués par des taux de vaccination les plus élevés. Ces formations sanitaires qui travaillent à faire reculer certaines maladies. Nous primerons aussi l’accueil dans les hôpitaux », a quant à lui, indiqué André Mama Fouda le ministre de la Santé publique présent à la cérémonie. Et de terminer que les institutions sanitaires qui répondront à ces critères de performativité, recevront des financements leur permettant d’améliorer encore la qualité des soins.

Ministre de l’Economie,  de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motazé qui représentait le gouvernement, a affirmé que cette nouvelle approche, a enregistré un succès dans les régions du pays où elle est déjà implémentée. En étayant son assertion par la région de l’Est, le Minepat a indiqué la quasi-totalité  des  districts de santé du Soleil levant, présentent  un taux d’accouchements assistés de l’ordre de 8%. Par ailleurs, une étude conjointe Cameroun – BM, dit-on,  laisse entendre que par le projet Prss,  l’adhésion des populations aux vaccins essentiels, a augmenté de 5%. Avec en prime, un nombre de plus en plus croissant du nombre de dépistages au Vih.

André Mama Fouda a enfin déclaré que le Prss pourrait permettre à la région de l’Extrême – Nord (le cas le  plus urgent en ce moment), de réduire considérablement la mortalité infantino - juvénile dont le taux  selon lui, reste encore très élevé au Cameroun.