JEUX OLYMPIQUES : La part de vérité du Cnosc
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Le comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) soutient que comme tous les athlètes, Hassan Ndam Njikam a perçu ses primes.

Tout part de l’interview accordé par le boxeur Hassan Ndam Njikam à un site internet, au lendemain de son élimination dès son entrée en compétition dans la catégorie des – 81 kg (mi-lourds). Le pugiliste indique notamment n’avoir pas perçu certaines primes liées à la participation aux jeux olympiques  Rio 2016. Idem pour les autres athlètes présents à cette compétition sportive majeure.

24 athlètes ont représenté le Cameroun pour 18 encadreurs. «Leur nombre est toujours conditionné par le nombre d’athlètes qualifiés», précise David Ojong, le chef de mission de la Cameroon olympic team, Rio 2016.De retour du Brésil, celui qui est aussi secrétaire général du Comité national olympique et sportif du Cameroun (Cnosc) dément les informations relatives aux primes des différents athlètes, qui ne leurs avaient toujours pas été données à Rio.

Dans deux chemises, qui contiennent notamment toute la paperasse administrative, il y a des feuilles dont l’intitulé est «acte d’engagement». Celui que nous avons le privilège de parcourir porte le nom de Hassan Ndam Njikam et signé de lui. Et sur ce premier document, il est précisé ce à quoi l’athlète a droit : «prime olympique : 105.000 FCFA : prime de participation : 4 millions de FCFA et prime de stage terminal : 500.000 FCFA».

Il avait finalement perçu la somme de 4. 098.000 FCFA, puisque 11% de taxe avait été prélevé des 4.605.000 FCFA de départ. «Chaque athlète a reçu ce montant avant de prendre la direction du Brésil. C’est notamment au lendemain de la cérémonie de remise du porte-étendard que ces montants ont été mis à la disposition de tous les athlètes. Y compris Hassan Ndam Njikam, qui avait fait le déplacement de Yaoundé. Les joueuses de la sélection nationale de volley-ball, alors en stage à Sao Paulo ont eu la possibilité d’envoyer des mandataires pour prendre leur argent. A l’exception d’une seule, dont le mandataire n’était pas disponible. Il faut savoir que le régisseur de ce tournoi est un cadre du ministère des Finances», soutient David Ojong.

Primes de podium

A côté de cet acte d’engagement, il y avait un second sur lequel était notamment mentionné les montants des diverses primes que chaque athlète devait percevoir au fur et à mesure qu’il évoluait dans la compétition. Ainsi, qualification pour les 8èmes de finale : 1.000.000 FCFA ; quarts de finale : 1.500.000 FCFA ; Demi-finales : 2.000.000 ; Finale : 3.000.000 FCFA. Tandis que les primes de podium se présentent ainsi qu’il suit : or (10.000.000 de FCFA) ; Argent (7,5 millions de FCFA) et Bronze (5 millions de FCFA). «Ils sont trois à avoir bénéficié de ces primes. Il s’agit du boxeur Wilfried Seyi, qui s’est qualifié pour les 8èmes de finale ; de la lutteuse Ali Annabel Laure, qui a disputé plusieurs combats et de la lanceuse de poids Auriole Dogmo, pour sa place en finale», ajoute le chef de mission.

Comment Hassan Ndam Njikam a-t-il intégré la Cameroon olympic team ? «J’ai d’abord été contacté par son manager, qui m’a fait savoir qu’il était une grande chance de médaille pour le Cameroun et qu’avec 50 millions, il était possible de l’envoyer au Vénézuela pour obtenir sa qualification. Je lui ai juste dit que s’il fait partie de la Cameroon Olympic Team, il n’aura pas de traitement de faveur. Puis, je n’ai plus eu de nouvelle. Jusqu’à ce qu’on reçoive une lettre signée du président de la Fédération camerounaise de boxe, qui souhaitait que le boxeur intègre la Cameroon Olympic Team. Ce que nous avons accepté», conclut le secrétaire général du Cnosc.

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