Can 2016 : Les démentis du Comité d’organisation
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Le Cocan essaie tant bien que mal d’apporter des précisions aux nombreuses critiques qui fusent à mesure qu’approche de la date du coup d’envoi de la compétition.

Le Comité d’organisation de la 11e Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football féminin se veut rassurant à mesure que se profile le coup d’envoi de la compétition (moins de trois mois). C’est ainsi que des précisions sont données pour une meilleure information ou pour recadrer les discours. L’on se souvient qu’après la publication le 5 août 2016 du logo et de la mascotte de la CAN 2016, de nombreuses voix se sont élevées pour contester le choix des jurés. Donnant du fil à retordre à la sous-commission communication, obligée d’aller à l’assaut de l’opinion pour la rassurer.

L’hymne

Le tournage du clip de cette chanson composée par Charlotte Dipanda en collaboration avec Guy Nsangue Akwa, Richard King et Ernest Mvouama, s’est achevé à Yaoundé le 14 août dernier. Les paroliers ont pris la destination de la France pour le montage du vidéogramme qui sera disponible en mi-septembre. «Avec tous les monteurs que compte le Cameroun, comment comprendre que le clip soit monté en Europe?», s’interroge un journaliste camerounais sur sa page Facebook. «Une fois de plus, les fonctionnaires camerounais démontrent qu’ils ne maitrisent pas les potentialités de la jeunesse, ou alors ils cherchent leurs intérêts personnels.

N’est-ce pas nos clips qui sont les plus beaux sur les chaines de télé internationales comme Trace TV basée en France ?», commente un internaute. A cela, l’un des membres de la sous-commission communication, Jean Baptiste Biayé répond: «les images seront tournées dans les meilleurs studios et par des mains expertes de professionnels». Concernant les voix qui contestent cet hymne, affirmant qu’il est inadapté pour une compétition sportive telle que le football, le président des jurys de la commission de sélection du logo tempère. Joseph Eloundou Atangana, cadre supérieur au ministère des Arts et de la culture affirme que : «l’hymne de la CAN 2016 a tenu compte de la force de création, de la puissance artistique et culturelle du Cameroun et du bilinguisme ».

Pour le journaliste Jean Baptiste Biayé, cette chanson est «un bijou sonore qui magnifie la femme, mère de l’humanité, remercie la FIFA et la CAF pour la confiance faite au Cameroun, célèbre l’amitié et la fraternité, souhaite à tous un bon séjour au Cameroun, pays de paix, de stabilité, d’hospitalité et d’intégration nationale». Il ajoute que: «d’autres musiques plus mouvementées et plus festives sont en cours de préparation. Des artistes bien connus de la place y travaillent».

Lili

«Elle ne renvoie à rien, ne reflète pas notre culture», a-t-on entendu çà et là dans les médias. D’ailleurs, beaucoup n’hésitent pas à la comparer à d’autres imaginations. Le cas du dessin d’une jeune fille arborant fièrement la tenue de la team Cameroon aux Jeux olympiques de Londres en 2012 et de Rio en 2016, désignée meilleure uniforme lors des cérémonies d’ouverture. Face aux journalistes, le président des jurys de la commission de sélection du logo a expliqué que la mascotte a entre autres répondu «aux critères rigoureux d’originalité, de conformité au cahier de charge, d’esthétique, et de modernisme ».

Retransmission Tv

«La télévision nationale sera-t-elle à même d’assurer la retransmission intégrale et sans couacs de la compétition?», s’interrogent certains téléspectateurs de la CRTV. Face à la mission d’inspection de la CAF, venue au Cameroun il y a quelques semaines, le ministre Issa Tchiroma, président du conseil d’administration de la CRTV, a apporté des assurances. Il indique que la télévision nationale se dote progressivement d’un matériel de dernière génération et en nombre suffisant pour une couverture optimale. Pour la maitrise de ces équipements, 18 opérateurs de prises vues, techniciens et technico-artistiques sont en Chine. Ils prennent part à un stage de perfectionnement de deux semaines qui a démarré le 22 août dernier.

Infrastructures et autres…

Au terme de la mission d’inspection des infrastructures sportives et hôtelières, le chef de la délégation de la Confédération africaine de football (CAF), le chef de mission n’a pas caché ses sentiments. «Nous étions ici pour un travail d’inspection. Nous étions à Yaoundé, puis à Buea et Limbe… Le Cameroun est prêt à organiser la CAN. Nous avons fait le tour des stades, des hôtels, le travail avance même s’il y a encore des choses à faire. Mais le tournoi n’a pas lieu demain, c’est en novembre. Nous croyons que le moment du tournoi, tout sera parfait», a déclaré Leodegar Tenga. Quant aux aspects relatifs aux visas et les transports, il assure que tous ces aspects seront résolus lorsque la CAF approchera le Cameroun sur la question.»

Le mystère du transport et du budget

L’incident survenu lors du match Cameroun-Kenya, comptant pour les éliminatoires de la CAN U17, a laissé quelques inquiétudes. La rencontre initialement prévue se discuter au stade omnisports de Bafoussam le 7 août dernier a été délocalisé à la dernière minute du côté de Limbe. L’avion devant transporter les Kenyans de Douala pour Bafoussam n’étant pas disponible «pour cause d’incident technique », apprenait-t-on du Secrétaire général de la Fédération camerounaise de football, Blaise Moussa. Sur un tout autre terrain, à moins de trois mois de la compétition, l’on n’a pas encore communiqué sur le montant du budget de l’organisation. Or au Gabon voisin qui s’apprête à abriter le Can masculine 2017, le budget de 463 milliards de francs est officiel depuis près d’un an.

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