Sûreté nationale : La modernisation s’inscrit dans le renforcement de l’Etat de droit
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Le Délégué Général à la Sûreté Nationale, Martin Mbarga Nguélé, a affirmé récemment que les mesures portant modernisation de la police camerounaise s’inscrivent dans le cadre du renforcement de l’Etat de droit.

"nous œuvrons à moderniser le corps de la police camerounaise dans tous les domaines dans le but de renforcer l’état de droit", a estimé le premier responsable de la DGSn dans une déclaration à la presse en marge de la dernière réunion des responsables des services centraux et extérieurs de la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSn) qui s’est récemment tenue à Yaoundé.

Il a ajouté que le corps de la Sûreté nationale veille au respect des lois et leur application conformément aux exigences et principes des droits de l’Homme. Martin Mbarga Nguélé a ajouté que la DGSn œuvre continuellement à s’adapter avec le système judiciaire national, notamment avec les amendements introduits dans le nouveau Code pénal.

Par ailleurs, le même responsable a souligné "l’importance d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens liées à leur sécurité et à celle de leurs biens pour mieux les prendre en charge". Il a appelé au renforcement du rôle de la police de proximité et à une ouverture de plus en plus grande sur la société civile.

"La prévention et la lutte contre la criminalité ne réussissent qu’avec l’implication de l’ensemble des acteurs de la société, dont le citoyen qui constitue un élément essentiel dans l’action sécuritaire et la prévention", a-t-il indiqué. Concernant la criminalité et la sécurité routière, le Délégué général à la Sûreté nationale a affirmé que son institution priorise la prévention et la sensibilisation sur l’action répressive, tout en se félicitant des résultats enregistrés sur le terrain.

Pour la couverture sécuritaire par la police au niveau national, le DGSn a indiqué que de grands efforts ont été faits pour sa consolidation ces dernières années. En témoigne, le « recul sensible » de la criminalité et les bonnes performances de la police telle que révélée par l’évaluation de la situation sécuritaire faite par les gouverneurs dans leurs régions respectives la semaine dernière.

Par ailleurs, des unités et services de la police, à travers les dix régions que compte le Cameroun, ont été dotés de nouveaux véhicules dans le but du renforcement des capacités opérationnelles des forces de police. il s’agit de 70 pick-up, 2 cars toyota Yaris , 7 jeeps toyota Fortuner, 4 mini-bus toyota Hiace, 11 cars toyota Corolla Xl, 21 jeeps toyota Rv, 4 jeeps toyota, une jeep toyota prado…

À ngaoundéré par exemple, Kildadi taguiéké boukar, gouverneur de la région de l’adamaoua, a personnellement présidé récemment la brève cérémonie de remise de ce matériel roulant aux commissariats relevant de son territoire de commandement pour un maillage plus serré lors des patrouilles. Non sans prescrire que ces engins « contribuent efficacement à mettre en insécurité tous les brigands ».

Autrement dit « ces malfaiteurs doivent changer de métier, s’ils veulent vivre en liberté, comme tout citoyen » a-t-il ajouté. La cérémonie achevée, une autre s’est ouverte à huis clos. Le commissaire divisionnaire Jacques Mem, délégué régional de la Sûreté nationale de l’adamaoua ainsi que les chefs d’unités ont revisité leurs méthodes de travail. À l’issue de celle-ci, le délégué régional de la sûreté nationale de l’adamaoua s’est voulu ferme.

«Le chef de l’état vient par l’entremise du DGSn de renforcer nos capacités d’opération. Nous lui en sommes gré. Grâce à ce matériel, un nouveau redéploiement a été effectué au niveau des tâches, de la dynamique et de la diligence», a-t-il indiqué. Autre exemple, le cas de la région de l’est. Le parc automobile de la Sûreté nationale à l’est s’est enrichi de quatre nouvelles voitures.

Le gouverneur de cette région, Grégoire Mvongo, a remis les clés de ces engins au chef de la police locale, le 27 juin dernier. Le commissaire divisionnaire Asa’a Eric Che s’est beaucoup réjoui de cette dotation et a expliqué qu’elle augmentera les capacités opérationnelles des unités de police disséminées à travers la région de l’est.

Et ce processus, dit-il, a commencé depuis 2011. C’est une volonté personnelle et ferme du chef de l’état Paul Biya, qui veille de manière personnelle à la sécurité des hommes et de leurs biens partout où ils se trouvent sur l’étendue du territoire national.

« quand le Délégué général à la Sûreté nationale a visité nos services déconcentrés, il a fait un état de besoins auprès du chef de l’etat, qui, dans le cadre du plan d’urgence en vue de renforcer les capacités opérationnelles de la Sûreté nationale, a autorisé le déblocage des fonds, pour que la police se dote progressivement des outils de travail conséquents, en vue de relever avec professionnalisme et détermination les défis de la sécurité des hommes et de leurs biens sur l’étendue de la région de l’est », a expliqué le délégué régional.

l’est reste une vaste région (plus de 23% de la superficie nationale) qui a donc besoin des équipements de pointe pour que la police assure pleinement et en tout temps ses missions. Ainsi, chaque année, selon la disponibilité des fonds, ses besoins sont comblés. « Au mois de mars dernier, on a reçu 41 motos, pour les postes frontières», rappelle Asa’a Eric Che.

Cette fois-ci, les quatre véhicules sont destinés aux unités opérationnelles (sécurité publique et le service médical), pour tordre le cou au banditisme de tout chemin, aussi bien en zones rurales qu’urbaines.

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