Prix de la jeune plume camerounaise 2015 : Maurice Kamto prime les lauréats
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Prix De La Jeune Plume Camerounaise 2015 : Maurice Kamto Prime Les Lauréats :: Cameroon

Samedi dernier, le président de la Fondation Genoo a récompensé les dix meilleurs nouvellistes.

L’euphorie se lisait sur les visages des dix meilleurs jeunes nouvellistes camerounais le samedi 14 mai 2016 à Tou’ngou hôtel de Yaoundé. C’était à l’occasion de la cérémonie de remise des prix du concours de nouvelles dénommé « Prix de la jeune Plume camerounaise » réservé aux jeunes camerounais(es) de moins de 21 ans lancé le 1er octobre 2015 par la Fondation Genoo, présidée par le professeur Maurice Kamto.

Après délibérations des jurys présidés par le Pr Eunice Ngong Kum, universitaire (jury anglophone) et le Dr Patrice Kayo, universitaire, poète et nouvelliste (jury francophone), les lauréats suivants ont été retenus. Pour les nouvelles anglophones, c’est Godlove Amungwa Angarfor, auteur de White blood qui a obtenu le premier prix. Les autres prix de cette catégorie sont de Sandrine Lontsi Wandji (teras of wealth), Emelda Alloh (The mysterious calabashes), Sandra Nyangha Ngong (What God has put together) et Winnie Ange Kambiwa Djeuga (The crazy men of God).

S’agissant des nouvelles francophones, le premier prix est remporté par Nkaajeh Kodjo, auteur de Mémoire morte et étudiante à l’Esstic. Le deuxième prix revient à Martin Aristide Lingom ( Allahn Akbar). Les autres prix sont respectivement dédiés à Andrée Landa Akono Ngani (Le prix du vice), Daniel Frederic Ngono (auteur de saleté sociale), Jeanne Frieda Ngo Bassoglog (Etoiles filantes).

Sauver l’enlisement de la nation En rappel, la fondation Genoo avait reçu 25 nouvelles anglophones et 43 nouvelles francophones des quatre coins du pays. Les lauréats ont entre autres, reçu des diplômes d’encouragement, des sommes d’argent allant de 25000 à 100.000 F.Cfa. Maurice Kamto, le président de ladite fondation a montré que l’urgence de la pensée est intimement liée au dire.

« Faute de créativité, une société s’enlise, s’affaisse. L’enlisement et l’affaissement sont des entraves à la marche d’une nation. Crée en 2007, la fondation Genoo s’est donné pour but de servir d’interface entre la recherche et le monde industriel. Progressivement, nous avons élargi à la sphère culturelle choisi de commencer par le domaine littéraire », a-t-il déclaré.

Kouam Tawamba, le secrétaire général de cette institution apolitique et à but non lucratif s’est félicitée de ce prix littéraire soutenu par Maurice Kamto en ces temps où des distractions abondent. La stimulation et l’accompagnement de l’esprit d’innovation et de la créativité sont les buts recherchés par la Fondation Genoo.

Patrice Kayo s’est réjouit de ce prix et des textes qui s’inspirent des réalités camerounaises. Toutefois, il a indiqué que « sur le plan formel, l’écriture est encore hésitante. Nous devons être exigeants ; je ne souhaiterai pas que les nouvelles soient publiées. Pour reprendre André Malraux, j’ai envie de dire que les bonnes intentions ne font pas encore la bonne littérature. » Maurice Kamto a précisé que des ateliers d’écriture seront organisés pour amener les candidats à « écrire d’une certaine façon ».

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