Afrique- Cameroun: Pourquoi les hôpitaux,lieux d’espoir pour sauver la vie sont devenus en crescendo des mouroirs ?
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Afrique- Cameroun: Pourquoi les hôpitaux,lieux d’espoir pour sauver la vie sont devenus en crescendo des mouroirs ? :: AFRICA

Aujourd’hui, ce n’est pas un secret de polichinelle à qui que ce soit pour savoir les comportements des certains agents dans nos hôpitaux. Ces lieux d’espoir pour sauver la vie sont devenus en crescendo des lieux des mafieux, des business, des vols des médicaments, des trafics des malades aux hôpitaux publics au profit des cliniques, dans lesquelles ils en sont les propriétaires. Face à cette situation cruelle, les autorités compétentes doivent agir urgemment pour soulager les maux des pauvres citoyens qui, surtout, n’ont pas des moyens pour se faire hospitaliser dans une clinique

Nous constatons dans les grands hôpitaux les comportements inhumains des certains agents ”Médecins”. Ils arrivent, plusieurs fois, les patients accidentés meurent à cause des négligences ou des manques de volontés. 

Au Cameroun, déposer une forte somme d'argent en guise de caution, à l'hôpital avant de se faire soigner. Le système sanitaire du pays est dans un tel état de déliquescence avancé, que beaucoup de camerounais, ne font plus confiance, ni aux institutions sanitaires locales, ni aux médecins du pays dont certains sont plus portés vers l'appât du gain.

Ce samedi à Douala, une jeune femme enceinte, a été refoulée, à l'entrée de l'hôpital Laquintinie, faute d'argent.

L'histoire d’une dame de 31 ans , Koumaté Monique, qui est conduite ce samedi 12 mars 2016 à  l'hôpital Laquintinie de Douala, pour accoucher.

Dame Koumaté arrive à l’hôpital ayant déjà perdu connaissance. Elle n’est ni admise à l’hôpital, ni prise en charge, malgré son état critique. Finalement, un médecin vient constater son décès où ? Dans le taxi qui l’a conduite à l’hôpital. Dépité, le mari de la décédée dépose le corps devant l’hôpital. 

La sœur de la dame, dans le souci de sauver les enfants (des jumeaux) qui bougeaient dit-on dans le ventre de la défunte, procède à une opération à la lame de rasoir et sort les enfants du ventre de la dame. Aux dernières nouvelles, les jumeaux seraient décédés eux aussi et la « sœur accoucheuse » aurait été arrêtée et jetée en cellule.

Selon les témoins qui étaient sur place, cette accompagnatrice  a posé l'acte de " chirurgie" sous les yeux indifférents des médecins et infirmiers de la maternité "Ashanti Diamant' inaugurée le 22 février 2016, et présentée par les autorités comme une structure, " moderne", qui devait contribuer à améliorer les conditions de soins des patients dans cette unité hospitalière

Un cas parmi tant d'autres... Le constat est claire

Dans nos hôpitaux, les pauvres n’ont pas leur place dans la vie. "Tous ces médecins sont des hommes et des femmes d’affaires avec leurs affaires de clinique. On te prescrit une ordonnance ou on te donne de fiche d’analyse pour faire de radio et autres et on t’indique là où ils gagnent, peut-être, dans leur propre clinique ou la clinique d’un ami pour y faire. Et, si tu fais ça en d’autre lieu qu’ils ne l’avaient pas indiqué, ils refusent de prendre le résultat et pourtant, elles ont de la même machine. En réalité, cette situation doit cesser. Mais, quel saint aller se vouer car les cliniques sont aussi pour les autorités ", témoigne une autre victimes de ces manquements dans nos hopitaux.

« L’urgence de l'hôpital Laquintinie est comme le grand marché. Le tarif des lits pour 24 heures est un bon business et autres soustractions d’argent aux parents des patients sont devenues la monnaie courante. En plus, il faut ajouter les vols des médicaments notamment ceux des morts. Où allons nous avec ces manquements?

En effet, ces témoignages permettent de donner des idées aux autorités de prendre des dispositions idoines pour faire de suivi en détectant les agents, qui ne méritent pas les hôpitaux. Et de les infliger des sanctions comme il faut.

Si on reconnaît la prospérité d’un pays à l’état de son matériel social, les hôpitaux camerounais sont la vitrine de l’état de déliquescence dans lequel notre pays se situe. Et lorsqu’on voit les dirigeants de ces structures sous-équipées et désuètes malmener des gens dont le seul tort est d’être pauvre, il ya de quoi se dire que c’est l’hôpital qui se moque de la charité

Pourquoi les hôpitaux publics,lieux d’espoir pour sauver la vie sont devenus en crescendo des mouroirs ? Telle est la question de la semaine

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