Affaire Lydienne Eyoum : Pressions sur Etoudi
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Une déclaration des partisans de l’avocate vient d’être rendue publique réclamant sa libération.

«Pourquoi il faut libérer et rétablir dans ses droits Me Lydienne Yen Eyoum ? » La question est posée par un collectif qui défend la cause de Me Lydienne Eyoum, avocate au barreau camerounais et de nationalité française par alliance.

Le groupe de pression qui s’est illustré depuis l’incarcération de l’infortunée et pendant tout son procès, revient de long en large sur le long processus qui a abouti à ce que le communiqué appelle «sa lâche condamnation alors qu’elle était régulièrement constituée par le Ministère de l’Economie et des Finances et agissait alors pour le compte de l’Etat représenté par ce même ministère».

Le document feuillette la chronologie de cette affaire depuis le 10 Mars 1999, date à laquelle Me Lydienne Eyoum «après de nombreuses actions judiciaires, obtient la condamnation de la Sgbc (filiale camerounaise de la Société générale) et lui fait signifier pour exécution et paiement l’arrêt de condamnation mais la Banque qui s’était engagée auprès du Minefi à payer, se pourvoit en cassation et sollicite le sursis Celui-ci est rejeté», souligne-t-on.

Pour arriver à celle du 9 juin 2015, à laquelle «la Cour suprême du Cameroun a confirmé [sa] condamnation pour détournement de deniers publics et condamnée à 25 ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’au paiement de la somme d’un milliard cent cinquante-trois millions quatre cent quarante-quatre  mille neuf cent quatre-vingt-un FCfa (1 153 444 981) FCfa solidairement avec feu le ministre Henri Engoulou, jugé alors qu’il est décédé et Monsieur Ngwem Honoré qui ne vit plus au Cameroun, à titre de dommages et intérêts et à la confiscation de tous leurs biens», rappelle-t-on.

Les soutiens de la condamnée estiment qu’elle a régulièrement fait son travail. «Il faut retenir que pour un recouvrement au départ de 3,6 milliards de FCfa et qui a nécessité plus de 15 ans de procédure, Me Eyoum a reversé dans les caisses du Trésor Public 4,7 milliards de FCfa c’est-à-dire la totalité des sommes appartenant à l’Etat ainsi que la totalité des intérêts et n’a retenu que ce qui lui revenait de droit et en parfait accord avec l’État qui l’avait mandaté», calcule le collectif. «C’est même dans les intérêts qu’elle a retenus ses créances», insiste-t-on.

Remettant en cause les chiffres annoncés par Paul Biya lors de la rencontre avec François Hollande en juillet dernier et ici on pense que «le chef de l’Etat a été trompée. En réalité, elle paie pour n’avoir pas voulu témoigner contre Abah Abah», confie une source interne au du groupe de soutien. Paul Biya avait laissé croire qu’il y avait une possibilité que l’infortunée soit élargie si elle en manifestait la demande. La condamnée a demandé une grâce présidentielle en décembre dernier. Depuis, ses proches attendent impatiemment.  

Lydienne Eyoum a été arrêtée le 7 janvier 2010 pour présomption de détournement de deniers publics. Après quatre jours de garde-à-vue, l’avocate franco-camerounaise est transférée à la prison centrale de Yaoundé-Kondengui sans audition. Pour finalement être reconnue coupable

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