Valentin DOGMO Fils : « les jeunes Kamerunais broient du noir depuis plus de 30 ans »
CAMEROUN :: POLITIQUE

Cameroun :: Valentin Dogmo Fils : « Les Jeunes Kamerunais Broient Du Noir Depuis Plus De 30 Ans » :: Cameroon

Réaction du Vice-président du Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie (Manidem) au  message adressé à la jeunesse par Paul BIYA

Quelles sont vos impressions suite au discours du Chef de l’Etat Paul Biya le 10 Février 2016
BIYA s’est livré au rituel de chaque année, il débite un certain nombre de platitudes : ‘’Nous pensons à vous, nous sommes conscient de vos difficultés, ayez foi en l’avenir, vous êtes le Kamerun de demain etc…

En attendant ce Kamerun de demain, les jeunes Kamerunais broient du noir depuis plus de 30 ans. Le blablabla de BIYA de cette année a atteint des cimes non encore explorées. Il avait du mal à entrer dans le texte qu’on lui a écrit. Il avait la mine de quelqu’un qui mâchonnait du ndolè non lavé, les gestes et les mimiques étaient empruntés. Rien dans son visage et sa voix ne laissaient transparaitre la moindre sincérité. C’était pitoyable.

Il demande aux jeunes de s’intéresser aux TIC et l’agriculture. Qu’elle commentaire en faite-vous.
BIYA qu’on n’a jamais aperçu avec un téléphone androïde à l’inverse de plusieurs Chefs d’ Etat, a fait sourire les jeunes en parlant de la génération androïde. Décidément les concepteurs de son message le ridiculisent à chacune de ses interventions télévisées. ‘’Pépé voulait passer pour un branché, il est apparu comme un ringard déboussolé’’ m’a confié un jeune camarade.

Il n’a même plus osé parler de ses 385 000 emplois créés. Depuis le Commisse Agro Pastoral d’Ebolowa, l’agriculture de 3ème génération de BIYA tarde à montrer ne serait ce que son petit bout de nez. La banque agricole est toujours en gestation. Dans le TRANSIPEC, le Programme de Transition Politique et Economique du MANIDEM, nous faisons les propositions chiffrées de création d’emplois nouveaux dans l’agro-industrie, du pain et de la bière en introduisant des farines locales pour la fabrication du pain (manioc, patate, igname, maïs local) ou de la bière (maïs local) comme chez notre voisin nigérian.

Ces deux mesures, en deux ans pourraient générer plus de 200 000 emplois dans ce secteur. La filière du bois, intégré, peut également être une ruche d’emploi. BIYA et associé devraient s’en inspirer.

Lire aussi dans la rubrique POLITIQUE

Les + récents

partenaire

canal de vie

Vidéo de la semaine

évènement

Vidéo


L'actualité en vidéo