France - Showbiz parisien: Roger Dissake El Biaz fait le grand déballage (vidéo)
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France - Showbiz parisien: Roger Dissake El Biaz fait le grand déballage (vidéo)

Tribalisme, égo surdimensionnés, jalousie, coups bas et cachets des artistes trop élevés sont entre autres, les maux qui minent le showbiz camerounais à Paris au point d´avoir contraint 14 promoteurs culturels á mettre la clé sous le paillasson. Roger Dissakè El Biaz, promoteur culturel émérite tire la sonne d´alarme.
Au même moment il  annonce le Jubilé des Jumeaux Dipita le 26 mars et la grande nuit  du Bikutsi du 14 avril organisée à Londres par Dieucyclone  avec au menu, Lady Ponce, Mani  Bela et Coco Argentée.

"Beaucoup de promoteurs culturels sont longtemps restés dans le syndrome du leadership et ont perdu le sens de l´humilité " s´indigne Roger Dissake El Biaz, l´un des promoteurs culturels parisiens dont les soirées ont  toujours été couronnées de succès. A preuve, la féerique soirée African fashion de Rosine Memi du 12 décembre 2015, pour ne citer que celle-là.

Sans faire dans la langue de bois,camer.be il dénonce et fustige le comportement malsain de ses collègues promoteurs qui passent le clair de leur temps á saboter les évènements des autres en faisant semblant de les soutenir alors qu´ils tirent les ficelles par derrière. Pire, ils se permettent de menacer leurs compatriotes avec des propos du genre " si tu pars á telle soirée, je ne parlerai plus avec toi".

Ce contexte malsain et nauséabond a amené Roger Dissake El Biaz à  faire ce double et déplorable constat. D´abord " 14 promoteurs culturels ont malgré eux, quitter le milieu du showbiz depuis 5 ans" indique-t-il et de prévenir que " si rien n´est fait, ceux qui sont encore en activité tendent vers leur fin". «  Si moi ou quelqu´un d´autre prend la décision de ne plus organiser une soirée, qui est pénalisé?" se demande-t-il? "Eh bien , c´est le public; ce sont les artistes et ce sont les prestataires".

Ensuite, il constate que l´évènementiel en 2016 est en danger á Paris. Et pour étayer ses propos, il cite l´absence au jour d´aujourd´hui de publication ou d´annonce de certaines soirées historiques ayant marqué le showbiz parisien.

Il ya entre autres, camer.be la prestigieuse nuit de l´élégance qui n´est toujours pas encore annoncée, de même que la nuit de la femme de mama Honorine alias mama de la diaspora, de la nuit de la mignoncité de Jean Robert Nguamno, de la nuit de Paris de A. Ntone, de la soirée Dia Dia, de la nuit du Cameroun de Chaunelas, de la journée internatioale de la femme de Gauthier, de la soirée des métropolitaines de Paris.

Avec la disparition ou la non programmation de ces événements de tradition, l´évènementiel  camerounais á Paris va connaitre une véritable traversée du désert, qui va  débuter au lendemain de la soirée dite Jubilé des Jumeaux Dipita du 26 mars prochain pour s´achever en juillet 2016.

Un autre fléau qui tue enfin le showbiz camerounais est le cachet des artistes, selon Roger Dissake El Biaz. "Oui, les artistes camerounais coûtent vraiment cher" crie-t-il avant de continuer "pour un artiste,  prendre 1000 euros est un exploit puisque dans l´ensemble, ils vous demanderont entre 4000 et 5000 euros. Or, si on considère qu´ils chantent au plus 3 chansons, soit 15 minutes, il faut comprendre que le coût reste élevé.

« Samuel Etoo du Showbiz »
Opinant au sujet de la floraison des prix ou awards décernés çà et là, Roger Dissake El Biaz dit respecter la décision des promoteurs même s´il n´est pas toujours nominé. " Je sais que je suis meilleur. Je suis le Samuel Etoò du showbiz, c´est à dire quelqu´un qui mérite le ballon d´or mais á qui on ne donne pas", se vante-il. En appui, il précise qu´"il suffit de juger mes trois évènements organisés en 2015. L´année dernière, il n´ya personne qui a fait mieux que moi", défiant ainsi quiconque de lui prouver le contraire.

A cet effet, "j´invite mes collègues á nous asseoir » afin d´assainir notre milieu car le public est la clé de tout. Le Cameroun est au-dessus de Tous.

Un nième appel au rassemblement des promoteurs culturels serait-on tenter de dire car ce n´est pas la première fois qu´un promoteur culturel de l´espace parisien lance un tel appel. Mais quand on sait que certains de ces promoteurs, une poignée identifée et identifiable, se prennent pour des demi- dieux, organiser un évènement culturel dans l´antre de Paris sans leur onction, passe pour être un crime de lèse-majesté. camer.be Entre exhibitionisme, chantage, escroquerie, sabotage, tribalisme et même droit de cuissage, tout y baigne.

D´autres encore, sinon la plupart passent pour des donneurs de leçons alors qu´en fait, ils ne sont pas des modèles dans la société. On comprend très vite que ce flou culturel les arrange très bien car il leur permet d´exister culturellement et socialement.

Nous y reviendrons.

 

 


 

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