Camair-Co : Douala-Bafoussam à 30 000 fcfa
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Les derniers réglages avant le vol inaugural

Le rodage technique des aéronefs et des séances de travail avec le management de Camair-Co se succèdent et les cartons d’invitations déjà envoyés aux différentes parties prenantes.
Ce samedi 23 janvier 2016, les MA60 réceptionnés en avril 2015 entreront en service. En entendant ce jour, l’heure est aux derniers réglages au siège de Camair-Co, sur le Boulevard de La Liberté à Douala. Le rodage technique des nouveaux aéronefs se succède avec des vols simulations qui se font depuis lundi dernier.

« En ce moment précis, on est entrain de faire d’autres essais pour que tout soit correct le grand jour », dévoile une source proche du dossier à la Direction générale de la compagnie. Sur le plan logistique, affirme-t-elle, tous les éléments du puzzle se mettent en place progressivement sous la coordination du ministre des Transport Edgard Alain Mebe Ngo’o. Celui-ci a, d’après un cadre de la société, multiplié des séances de travail avec le management de Camair-Co parmi lequel figure au premier rang Jean-Paul Nana Sandjo, son Directeur général.

Par ailleurs, à l’aube de ce rendez-vous, l’équipage constitué des pilotes et hôtesses Camerounais est de retour après avoir passé quelques temps en Chine pour des formations supplémentaires. Il sera, lors du vol inaugural, associé à leurs homologues du Congo Brazzaville. On rassure du côté du siège de la compagnie qu’il n’y a jamais été question de faire décoller ces aéronefs par des ressortissants de l’empire du milieu.

En fait, le transporteur a vu les choses en grand pour que l’événement soit une réussite. Une première vague de pilotes Camerounais avait été envoyée en formation en avril dernier puis une seconde tout récemment. « Les pilotes ont la même formation. Mais seulement, pour piloter un certain type d’avion, il faut des formations complémentaires », analyse un expert de l’aviation civile. S’agissant des aspects liés à la cérémonie, tout est presque réglé pour l’accueil des participants bien que leur nombre ne soit pas connu. Les cartons d’invitations ont été expédiés aux opérateurs économiques, ministre de la Communication et aux clients de la compagnie aérienne nationale.

En plus, il y aura la présence conjuguée des Chinois (ceux qui ont vendu l’avion au Cameroun, NDLR) et du Président de l’AFRAA (The African Airlines Association), organisme regroupant 45 compagnies aériennes africaines. Ce dernier tiendra d’ailleurs un discours au cours de la cérémonie. En ce qui concerne le volet marketing, un tarif attractif est d’ores et déjà mis sur pied pour enrichir le portefeuille clientèle. La ligne Douala- Bafoussam qu’opéreront les MA60 coûtera 30 000 FCFA en aller et retour, apprend-on.

Les deux avions chinois ont été acquis par l’Etat camerounais pour le compte de Camair Co, l’entreprise publique de transport aérien. Le vol inaugural de ces engins arrive plusieurs jours après le limogeage de Pierre Tankam de son poste de DG de l’Autorité aéronautique. L’on reprocherait à celui-ci sa réticence à délivrer des certifications à ces aéronefs chinois jugés peu fiables par une certaine opinion. Des accusations rejetées par notre source. « On avait renvoyé le vol inaugural de la dernière fois parce que toutes les parties prenantes tenaient à être au rendez-vous. Je veux par exemple parler des Chinois qui l’ont confectionné », clarifie une source au siège de l’entreprise.

L’entrée en service des deux MA 60 portera à cinq aéronefs la flotte de Camair Co. Ces engins serviront seulement pour la desserte des lignes intérieures, à en croire les autorités gouvernementales et les responsables de cette compagnie aérienne publique.

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