C’est le patron de l’entreprise belge Transautomobile, Roger Engels, qui le révèle lui-même : Il a rencontré ces derniers jours au Portugal des clients de Guinée Équatoriale. « Dans le cadre de futures élections, ils ont besoin de véhicules », a-t-il expliqué.

L’entreprise bruxelloise Transautomobile est spécialisée dans l’export de 4×4 adaptés aux normes tropicales, qui leur permettent de rouler dans les pays chauds, poussiéreux ou humides mais aussi d’ambulances ou de voitures blindées qui sont livrés pour une bonne part en Afrique à des diplomates, des ONG ou des gouvernements.

Le climat actuel de récession économique et de flambée du chômage dans un pays qui connaissait, il y a encore quelques années, une croissance à deux chiffres, inquiète visiblement Malabo, à l’approche des élections présidentielles dont la date précise n’a toujours pas été annoncée. Le réflexe sécuritaire est habituel à la veille d’élections en Guinée équatoriale. Alors que débute le recensement électoral, le nombre de véhicules militaires circulant dans les villes du pays va peu à peu augmenter.