Cabale contre Eto'o : Ernest Obama dit tout
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Il faut une bonne dose de concentration pour comprendre l'essai d'Ernest Obama, intitulé : « tout est pardonné : révélation sur la cabale contre Samuel Eto'o ». D'entrée de jeu, Pierre Menes signe la préface  en indiquant que samuel Eto'o est une star mondial, raison pour laquelle il constitue « une menace pour les politiciens qui imaginent  ou fantasment sur ce que seraient ses ambitions. Et pourtant, l'auteur du livre affirme qu'on prête à Samuel Eto'o des intentions et des calculs qui ne l'intéressent même pas.

Mais toutes les conditions ont été réunies pour le détruire. Pour l'auteur  il revèle des la page 31 du chapitre 2 que les déboires d'Eto'o commence avec l'affaire du capitanat qui a créé des malentendus entre lui et Rigobert Song l'ex capitaine des lions indomptables dont-il vient remplacer à ce poste malgré sa réticence. Un peu plus loin, il y a  la question des primes qui a créé ce qu'on a appelé le Marrakech gate, où Samuel Eto'o a été suspendu à la suite d'un piège tendu par des responsables de la Fécafoot et du ministère des Sports et de l'Eduction physique. Dans la suite de la cabale contre Eto'o, il y a le mondial foireux de 2014, l'affaire Nathalie Koa où le capitaine des Lions Indomptables est accusé de séquestration de sa copine.

Au chapitre trois de cet ouvrage, l'auteur présente tous les auteurs et acteurs du complot contre Eto'o. Il cite le clan Iya Mohamed, le capitaine Stéphane Mbia, Geremi sorel Ndjitap, Joseph Owona et jean Bruno Tagne. Il détaille le rôle de chacun dans cette cabale. A la fin du chapitre, Ernest Obama affirme que Samuel Eto'o a été écarté de la sélection parce qu'il a été présenté comme : « le problème, le chef de gang, le fouteur de merde, l'empêcheur de détourner en rond. L'objectif recherché s'était l'humiliation, le faire sortir par la petite porte. »

Mais il s'avère difficile pour le monde du football d'oublier que ce joueur a un parcours de champion. Et c'est ce parcours que l'auteur présente au chapitre 4 en indiquant que Samuel Eto'o a voulu ‘'domestiquer le professionnalisme'' qu'il vivait en Europe dans l'équipe nationale des lions indomptables. Le concerné le fait d'ailleurs savoir lors de l'interview qu'il accordé à Jeune Afrique le 27 octobre dernier quand il dit : « j'ai essayé de m'impliquer dans le fonctionnement de la fédération camerounaise de football il y a quelques années. Cela a été difficile et n'a pas fonctionné. » Au chapitre 5, l'auteur  parle de l'appel du peuple.

Au regard des performances actuelles du joueur, il serait encore d'un grand apport pour l'équipe nationale. En somme, a travers c'est essai, le journaliste Ernest Obama relance le débat sur le passé atypique de Samuel Eto'o. Un parcours qui a fait couler beaucoup d'ancre et de salive, un passé qui charrient encore des passions. Mais également un passé enclin de critiques objectives. En parcourant cette œuvre littéraire couchée sur 144 pages en papier glacé, le lecteur est en droit d'observer en profondeur l'image du joueur en première de couverture, arborant le drapeau camerounais après avoir remporté la champion's league européenne. Il aura alors son libre arbitre lui permettant d'accepter ou non le pardon de Samuel Eto'o. Un pardon que Jean Pierre Amougou Belinga, président directeur général du groupe Anecdote, dans sa postface, pense que l'auteur à fait le choix de traduire pour les pourfendeurs de la star, dont certains ont été « vaches ». Ernest Obama assume d'ailleurs ses propos pour son idole, son ami, dans c'est essai.

© Diapason : Léon MGBA

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