Aéroports du Cameroun : Les Adc vont gérer jusqu’en 2065
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Aéroports du Cameroun : Les Adc vont gérer jusqu’en 2065 :: CAMEROON

Une convention à cet effet a été signée mardi entre l’Etat du Cameroun et le concessionnaire.

Par une nouvelle convention, l’Etat du Cameroun cède la gestion et d’exploitation des aéroports du Cameroun à l’entreprise éponyme (Adc), pour une durée de cinquante ans. Il s’agit notamment des aéroports de Yaoundé-Nsimalen, Douala, Ngaoundéré, Maroua-Salack, Garoua, Bamenda et Bertoua. La convention a été signée côté Etat par Edgard Alain Mebe Ngo’o, le ministre des Transports, et Alamine Ousmane Mey, le ministre des Finances ; et côté Adc par Thomas Owona Assoumou, son directeur général.

La nouvelle convention apporte quelques innovations : elle «fixe de manière précise, les missions du concessionnaire et les attentes du concédant en matière d’investissements, de qualité de service, de sécurité et de performance financière», relève d’abord Edgard Alain Mebe Ngo’o. Deuxièmement, «sa durée… qui permet au concessionnaire de se donner les moyens de planifier à long terme les investissements». Enfin, «la mise en place au niveau de l’Etat-concédant, d’un mécanisme de supervision et de contrôle de la concession».

30 milliards en caisse

Alors, «avec toutes ces innovations, le concessionnaire Adc S.A dispose désormais de toute la marge de manœuvre pour assurer pleinement les missions qui lui sont concédées, au moment où le Cameroun s’apprête à abriter deux grands événements sportifs de niveau continental, à savoir les coupes d’Afrique de football en 2016 et en 2019», se vante la tutelle des transports.

En clair, les Adc devront non seulement assurer le fonctionnement et l’exploitation de ces aéroports, mais se chargeront aussi de la recherche des financements pour les investissements. A cet effet, le concessionnaire peut déjà bénéficier d’une enveloppe de 30 milliards décaissés par l’Agence française de développement (Afd). La France étant actionnaire des Adc.

La convention signée mardi dernier remplace celle de 1994 qui «a fait son temps», commente Edgard Alain Mebe Ngo’o. «Le contexte réglementaire actuel, et la nécessité pour le concessionnaire de mobiliser durablement des ressources financières pour réaliser les investissements justifient, entre autres, les termes novateurs de la présente convention», indiquent le ministre des Transports.

© La Nouvelle Expression : Lindovi Ndjio

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