Le bal des courtisans au Minesec
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Le dernier réaménagement gouvernemental a révélé deux personnalités qui font presque l’unanimité chez nombre d’observateurs; le premier est Joseph Beti Assomo, ancien gouverneur de la région du Littoral, promu au ministère délégué à la présidence de la République chargé de la défense. Beaucoup de ses admirateurs de Douala se sont spontanément déplacés, massivement, pour aller assister à son installation à Yaoundé.

Pour ce dernier, les avis les plus partagés soutiennent qu’il est à la place qu’il faut. Et qu’il est la «lumière» de ce dernier réaménagement. Le deuxième, son autre collègue du gouvernement, bleu comme lui, parti aussi de Douala, Jean Ernest Ngalle Bibehe, ancien directeur général de la société camerounaise de transport urbain (Socatur), a largement surpris, pour avoir été propulsé à la tête du très délicat ministère des enseignements secondaires. Contrairement à Joseph Beti Assomo qui a spontanément reçu l’onction populaire, les courtisans de l’ex-Dg de la Socatur, dont les fameux «journalistes de la Rue Mermoz» à Douala, ont d’abord observé une pause.

Des informations de La Nouvelle Expression indiquent qu’il est littéralement assailli, à Yaoundé où il doit s’installer qu’à Douala, sa résidence de toujours, depuis quelques jours, par des délégués, des inspecteurs régionaux, des proviseurs et autres responsables des établissements scolaires. Les uns viennent se frayer une place dans le dispositif du nouveau boss. Les autres tentent de marquer leurs présences.

La réputation de ce ministère, du temps du vieux Louis Bapès Bapès, était de disposer de solides «comptoirs» où les plus offrants venaient s’acheter, chez des hommes de mains ou des frères supposés du village, les différents postes, particulièrement ceux de proviseur. A des prix défiant toute concurrence. Le profil de carrière dans ce ministère avait alors foutu le camp.

L’ancien patron n’avait fait aucun effort pour démontrer le contraire, malgré les levées de boucliers qui ont duré plusieurs années. Le nouveau, piètre gestionnaire de quelques bus régulièrement en panne dans la capitale économique du Cameroun, Douala, est de son aire géographique, la Sanaga Maritime. Ce qui n’est pas pour arranger les choses. Parce que ne maitrisant rien du très spécialisé ministère des enseignements secondaires, comme au moins son prédécesseur, est bien parti pour s’appuyer sur les anciens réseaux corrompus. Pour ne pas être totalement largué. Le temps de piger quelque chose.

© Source : La Nouvelle Expression

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