La Coacic demande la libération de Blaise Essama
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Tout en condamnant avec la plus grande fermeté l’arrestation et l’emprisonnement de l’activiste et patriote Blaise Essama et l’arrestation d’autres leaders d’associations de la société civile, la Coalition citoyenne pour le Cameroun (Coacic) poursuit ses actions de lutte contre les abus des biens du peuple.

La 6ème  conférence de la Coalition citoyenne pour le Cameroun (Coacic) s’est déroulée le vendredi 02 octobre 2015 à Douala au siège du Mouvement démocratique de conscience nationale (Modecna). Les participants ont échangé non seulement sur les actions à mener «pour la récupération des maisons du peuple confisquées et occupées par le Rdpc», mais aussi sur les abus des biens du peuple et les droits et devoirs de l’administration publique face à la démocratie. Coordonnateur de la Coalition citoyenne pour le Cameroun (Coacic), Bruno Deffo  a fait remarquer dans son mot de bienvenue que «de rencontres en rencontres, nombre de nos leaders tant politiques que de la société civile ont manifesté leur adhésion sans faille pour une lutte contre les ennemis de la nation, notamment les abuseurs des biens du peuple, comme le Rdpc comme qui a confisqué les mains », a-t-il déclaré.

Maisons du parti, patrimoine de l'Etat

Avant d’ajouter que «la Coacic est un espoir pour le peuple camerounais L’action que nous menons est positivement appréciée ça et là par nos compatriotes tant sur le plan national que du côté  de la diaspora. Il ne saurait être question pour nos de les décevoir mais de les rassurer par nos actes», a-t-il ajouté. Dans son communiqué final, la Coacic a annoncé que «dans les tous prochains jours des actions concrètes seront entreprises pour la récupération des maisons du peuple confisquées depuis 1990 par le Rdpc» Et qu’une fois récupérées, ces maisons seront restituées dans le patrimoine de l’Etat. La Coacic a aussi  interpelé le président national du Rdpc Paul Biya pour qu’il appelle ses militants à ne pas utiliser les moyens de l’Etat aux fins de leur détournement sur le terrain.

Il s’agit notamment de la logistique, des ressources humaines, matérielles et financières. La Coacic a enfin condamné avec la plus grande fermeté l’arrestation et l’emprisonnement de l’activiste et patriote Blaise Essama, l’arrestation et la procédure judiciaire engagée contre Jean-Marc Bikoko et ses camarades du réseau Dynamique citoyenne. Ainsi que l’arrestation du conseiller spécial du coordonnateur national de la Coacic et coordonnateur national d‘article 55 Jean Baptiste Sipa. Sans oublier  l’arrestation d’un journaliste qui était  allé couvrir l’atelier organisé par Dynamique citoyenne le 15 septembre dernier, - journée internationale de la démocratie - au Palais multisports de Yaoundé sur la gouvernance électorale et l’alternance démocratique.

Pour une République juste

Comme lors des précédentes rencontres, plusieurs formations politiques de l’opposition étaient représentées à la 6ème conférence de la Coalition citoyenne pour le Cameroun (Coacic). Il y avait entre  autres participants le premier Vice-président de l’Union démocratique du Cameroun (Udc) Cyrille Sam Mbaka à la tête d’une délégation comprenant le secrétaire national la communication de l’Udc Mongwat Ahmadou Ahidjo qui est par ailleurs  conseiller municipal à la commune d’arrondissement de Douala 2 ème. Il y avait aussi  le maire de Yabassi Jacques Maboula Mboya qui représente régulièrement Olivier Bilé au nom de l’Union pour la fraternité et la prospérité (Ufp) à la Coacic.

Ainsi que Bouba du Rrdc, Sandrine Kamogne du Pdch, des représentants de l’Union des populations du Cameroun (Upc) , branche des fidèles et ceux d’autres partis politiques et des associations de la société civile. La Coacic est la plateforme des partis politiques, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes contre les abus des biens du peuple et pour l’établissement d’une république juste. La Coacic a entre autres objectifs de lutter  contre les abus des biens du peuple camerounais, de construire une république juste, de rétablir  le peuple dans ses droits, de changer le système de gouvernance, de donner la souveraineté  au peuple et d’apporter  le bien être au peuple.

© La Nouvelle Expression : Edmond Kamguia K.

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