L’association Cam’Se fête ses cinq ans en témoignage de sa solidarité avec les filles-mères de Kekem, une ville camerounaise. Le bilan de l’association est positif avec la réussite de beaux projets, mais le public n’est pas facile à mobiliser en ces temps économiques difficiles.

En cinq ans, l’association Cam’Se a relevé de beaux défis dans les domaines de l’éducation et de l’insertion professionnelle, comme par exemple la rénovation complète d’une école au Cameroun. «  C’est celle que j’ai fréquentée de la maternelle au CM2  », confie Elsa Menekeng, présidente hyperactive de l’association qui, en France, sensibilise la population à l’entraide internationale, fait connaître la culture africaine et vend des produits dont les bénéfices profitent directement aux chantiers qu’elle coordonne.

Au fil des ans, les membres de l’association se rendent compte de l’impact de la crise économique sur la générosité des gens. C’est plus difficile. Alors la présidente appelle toutes les bonnes volontés à lui offrir leur aide, particulièrement celles de la communauté sénégalaise : «  Initialement, le projet devait profiter au Sénégal aussi, mais pour cela, il faut des ambassadeurs, qui connaissent le terrain.  » Elle les attend.

Vers l’autonomie financière

Cam’Se offre désormais des formations en couture, en coiffure ou en bureautique, à 26 filles-mères de Kekem qui préparent ainsi leur autonomie financière. Ce samedi, une soirée de gala leur est consacrée. Au programme : animations, «  surprises  », concert live du groupe congolais Gianni Mangoma et buffet camerounais préparé par Vanessa, du restaurant Camer’VIP de Roubaix. Ses bananes plantain sont délicieuses !

Soirée ce samedi 3 octobre dans la salle Henri-Block, rue Jean-Baptiste – Delescluse dès 19 h. Entrée 25 € en prévente, 30 € sur place.

Renseignements : 06 68 54 10 32 / camseassociation@gmail.com