-
© Source : Afp
- 24 Aug 2015 13:16:37
- |
- 3399
- |
Centrafrique: le secrétaire général du parti de Bozizé regagne son lieu de détention :: CENTRAL AFRICAN
Le secrétaire général du parti de l'ex-président centrafricain François Bozizé, Bertin Béa, arrêté le 15 août puis libéré jeudi par ses militants, a regagné volontairement son lieu de détention à Bangui, a-t-on appris lundi de source proche du parquet.
"Le secrétaire général du Kwa Na Kwa (KNK) Bertin Béa a regagné son lieu de détention la section recherches et investigations" (SRI, de la gendarmerie), a déclaré la source.
"Le lendemain de sa libération, il se trouvait à la cathédrale où il a pris contact avec le parquet et fait part de son intention de ne pas se soustraire à la justice de son pays. C'est ainsi qu'il est reparti de lui même à la SRI", a précisé la source.
Bertin Béa, arrêté le 15 août alors qu'il allait prendre un vol pour Paris, avait été libéré jeudi dernier par des militants qui ont attaqué le tribunal de Bangui.
Lors de son audition au tribunal de grande instance de Bangui, jeudi, "plusieurs individus en moto munis d'armes sont arrivés, ont assiégé le tribunal avant de jeter une grenade lacrymogène dans le cabinet du juge d'instruction, le faisant sortir à toute vitesse. Et ils ont libéré Bertin Béa", avait indiqué une source proche du parquet.
L'avocat de Bertin Béa, Hugues Dongoyo, avait confirmé l'attaque des militants, précisant que le juge venait de faire savoir à l'intéressé qu'il avait "diffusé des informations provoquant la haine à l'égard des autorités, de nature à troubler l'ordre public", avant de le placer sous mandat de dépôt. "Quand les militants ont appris la nouvelle ils se sont opposés à ce qu'il soit déféré à la prison centrale", avait-il ajouté.
Bertin Béa avait annoncé le 7 août la candidature de François Bozizé à la présidentielle d'octobre 2015, déplorant que "tout (soit) mis en œuvre pour barrer la route au président François Bozizé".
Le général Bozizé avait pris le pouvoir par la force en 2003, et fut renversé 10 ans plus tard, le 24 mars 2013, par une rébellion à dominante musulmane, la Séléka, ce qui plongea le pays dans la plus grave crise de son histoire depuis son indépendance en 1960.
Il est l'objet de sanctions onusiennes pour son soutien aux milices anti-balaka, responsables de nombreuses exactions comme l'ex-rébellion Séléka au cours des violences intercommunautaires de 2013 et 2014.
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
Minat : Paul Atanga Nji plongé dans un chaos administratif
Influence des Épouses Présidentielles au Gabon : Zita et Anouchka Avome
Président CAF sur Affaire Trucages Matchs : « Personne au-dessus de la Loi »
Affaire Martinez Zogo Club: Une liste de témoins explosive attendue au tribunal
Atanga Nji octroie illégalement un récépissé au PCRN de Robert Kona : une reconnaissance frauduleuse
SOCIETE :: les + lus
Cameroun : l’Onu exige la tête du général Tumenta
- 26 November 2015
- /
- 23638
Un chef rebelle centrafricain proclame un Etat autonome
- 16 December 2015
- /
- 15192
Accusé de viol, un ministre se voit dépouiller de son immunité
- 16 February 2015
- /
- 14293
LE DéBAT
Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 164271