Poste centrale : les «nanga boko» frappent aux heures de pointe
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Mardi dernier, au niveau de la montée de la Société nationale d’investissement (Sni), à 17h ils ont subtilisé plusieurs objets aux passants.

«Madame faites attention à votre sac», s’écria un chauffeur de taxi qui voyait comment un pickpocket communément appelés «nanga boko » essayait de se frayer un chemin dans le sac de la dame. Pris la main dans le sac, le malfrat a tracé directement du côté de la rue située entre l’immeuble Don Bosco et l’immeuble de la mort. Toute effrayée, elle s’est mise à chercher prestement dans son sac béant pour voir ce que le garnement avait emporté. Malheureusement pour elle, son porte monnaie n’y était plus.

Désemparée, elle s’est mise à pleurer. Ce qui a attiré l’attention des autres personnes attendant le taxi. C’est à cet instant qu’un monsieur constate qu’il n’avait plus son portefeuille dans sa poche arrière. «Je ne retrouve plus mon portefeuille !» s’exclama-t-il ! Les filous avaient déjà dépouillé le monsieur et plusieurs autres personnes. Ces pickpockets affectionnent bien les heures de pointe avec ses embouteillages. Ils frappent partout.

Dans les taxis, dans la rue etc. Il suffit juste d’un moment d’inattention lorsque vous à pied ou en taxi au niveau de la poste centrale pour qu’ils vous dérobent. Une victime raconte qu’il y a quelques semaines, vers 19h, alors qu’il revenait de Mvog-Mbi, il était assis à la cabine du taxi et passait un coup de fil. Au niveau du feu rouge, au moment où un passager descendait du taxi, il a reçu une gifle violente, et, avant qu’il ne s’en rende compte, son téléphone avait déjà disparu. Il a vu juste la silhouette de son bourreau fondre dans le noir.

L’heure de pointe est une heure où il faut faire attention, surtout au niveau de la poste centrale.. «C’est à cette heure là que les ‘’Nangas’’ se réveillent pour travailler. En journée vous les voyez dormir partout là sur le gazon, mais quand il y a embouteillage, ils sont aux aguets», confie un vendeur ambulant de chemises. Selon ce vendeur, les larrons se fondent au milieu des personnes qui attendent le taxi pour commettre leurs forfaits.

Certains font semblant d’emprunter le taxi. D’autres feignent de vendre les biscuits et autres accessoires pour détourner l’attention de leur potentielle victime, pendant ce temps, un autre se charge de soutirer tout le contenu du sac ou des poches. «Nous les voyons soutirer chaque jour mais nous ne disons rien. Car ces enfants sont dangereux. Ils peuvent te faire la peau si tu les dénonces ». Raconte un autre vendeur.

© La Météo : Mirabelle Tala

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