Christine Robichon chez Paul Biya
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La perspective d’une visite de François Hollande au Cameroun était au centre de l’entretien samedi dernier.

Au milieu d’un dispositif protocolaire qui lui est presque familier, un sac à main sous le bras,  l’ambassadrice de France au Cameroun arpente le perron du palais de l’Unité en fin de matinée. Une heure plus tard,  au terme de l’audience que vient de lui accorder le président Paul Biya, la représentante de l’Hexagone dans notre pays est peu loquace. Diplomate jusqu’au bout des ongles, Mme Robichon a indiqué à la presse que l’échange avec son hôte s’est déroulé dans un climat empreint de confiance dans la perspective d’une prochaine visite du chef de l’Etat français au Cameroun.

Avant d’ajouter, laconique, que les deux parties travaillaient à la préparation de cette visite « dans une excellente atmosphère ». Pour Mme Robichon « tout se présente bien (…) Tout va bien ». Interrogée sur le sens à donner à cette visite annoncée de l’actuel locataire de l’Elysée au Cameroun – quatorze ans après celle d’un de ses prédécesseurs, Jacques Chirac – l’ambassadrice de France a laissé entendre que cette visite était « destinée à marquer l’amitié et la solidarité de la France au Cameroun ». A l’heure où, a-t-elle signifié, notre pays est confronté à des défis importants, notamment au plan sécuritaire avec la guerre contre la nébuleuse terroriste Boko Haram.

A cet égard, on rappelle que les questions de sécurité avaient déjà figuré au centre de l’entretien que le président Paul Biya avait accordé le 15 mai dernier au ministre français de l’intérieur. A cette occasion, M. Bernard Cazeneuve, qui avait effectué le déplacement de Yaoundé en compagnie des directeurs généraux de la police et de la gendarmerie de son pays, avait réaffirmé l’engagement de la France aux côtés du Cameroun. Un engagement marqué sur le terrain par un accroissement substantiel du soutien de Paris au profit de Programme alimentaire mondial (PAM) et du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le but poursuivi étant de mieux secourir les populations victimes des violences dans la région de l’Extrême-Nord.

On sait que le Cameroun et la France entretiennent une coopération significative en matière de sécurité et de défense. A la faveur de l’accord signé entre les deux parties le 21 mai 2009, de nombreux officiers et militaires de notre pays ont pu acquérir des expertises diverses. Par ailleurs, les dispositions de cet accord ont facilité de précieux appuis français en faveur de certaines institutions de formation dans le domaine militaire à l’instar de l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé (ESIG) et de l’Ecole internationale des forces de sécurité (E1forces) qui avait reçu la visite de Bernard Cazeneuve il y a quelques semaines. En présence de l’ambassadrice Christine Robichon.

© Cameroon Tribune : MAKON ma PONDI

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