Manipulation: Qui veut tuer le Syndicat des transporteurs routiers au Cameroun ?
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Manipulation: Qui veut tuer le Syndicat des transporteurs routiers au Cameroun ? :: CAMEROON

Depuis quelques mois, deux individus sont à la manœuvre pour fragiliser le principal syndicat patronal du transport routier au Cameroun. Les transporteurs n’entendent pas les laisser continuer besogne, et mettent en garde les commanditaires.

Les transporteurs, ceux considérés comme les majors dans le secteur routier se disent convaincus d’un fait : Une main criminelle veut diviser le puissant Syndicat des transporteurs routiers du Cameroun (Sntrc ) pour mieux l’affaiblir. Jadis craint et respecter, le Sntrc est depuis quelques mois l’objet d’une véritable cabale, orchestrée par deux personnes, une certaine Ngah Cunegonde, et El Hadj Moussa –qualifié d’analphabète par ces camarades du syndicat- Un quotidien camerounais à la réputation établie et dont le fondateur est aujourd’hui décédé, est malheureusement utilisé pour porter le message des deux individus. Des sources internes à cet organe de presse soutiennent que le fait pour dame Nga Cunegonde d’avoir été une éphémère conquête de ce journaliste lui donnerait un avantage certain pour la publication des articles. Et s’il y’en a un qui paie un lourd tribut de cette cabale, c’est Pierre Sime, le président national du syndicat national des Transporteurs routiers du Cameroun. Au fil des éditions, le député Rdpc du Moungo –nord est traité de tous les noms d’oiseaux, accusés de tous les maux. Et ce sont toujours les mêmes accusations : Corruption, mauvaise gestion, détournement des fonds publics, favoritisme au Sntrc. 

Aussi grotesque que cela puisse paraitre, l’on cherche toujours en vain dans ces articles là, un extrait de la réaction de l’accusé. La campagne médiatique contre cette personnalité a pris une autre tournure il y’a quelques jours, avec l’annonce par ce média de la nomination d’un administrateur syndical au Sntrc depuis le 06 mars 2015. « Comment comprendre que pour une décision prise en mars, que c’est à la fin du mois de mai que l’on en parle dans la presse, Manifestement il y a là une manipulation des consciences… » Relève un enseignant. A la réalité, les deux personnages cités plus haut, membres du Sntrc, ont par une étrange alchimie (faite de grossiers montages, de diffamation…) réussi le coup d’obtenir d’un juge des référés à Yaoundé, et surtout en l’absence de l’accusé, la mise sous administration provisoire du Sntrc. La réaction du conseil du Sntrc ne s’est pas fait attendre. Il a obtenu de la Cour d’Appel du Centre une décision suspendant les effets de cette administration provisoire. L’affaire sera une fois de plus devant les magistrats le 18 juin prochain.

Pour un observateur de l’environnement médiatique camerounais, les articles de presse incendiaire contre Pierre Sime et par ricochet El Hadj Oumarou le Sg du Sntrc, vise un seul but, faire pression sur les magistrats qui vont essayer de voire plus claire dans les agissements de dame Nga et El Hadj Moussa le 18 juin prochain, dans une démarche qu’ils savent perdu d’avance. « Ils veulent influencer les magistrats, mais c’est une mauvaise démarche. Le système judiciaire camerounais ne fonctionne pas comme cela. Bien au contraire cette campagne montre bien qu’ils veulent forcer la main… »

Tuer le Sntrc

En attendant le 18 juin, le Syndicat national des transporteurs du Cameroun (Sntrc) se trouve comme à la croisée des chemins avec les agissements des deux rebelles. Ce mastodonte –85 % du parc des camions, des milliards de taxes payées, plus de 10 000 emplois créées, était un partenaire incontournable de l’Etat mais surtout un véritable contrepoids face à ce même Etat. Si rien n’est fait, il sortira très fragilisé du désordre initié par Mme Ngah et El hadj Moussa d’où cette crainte d’un transporteur « Nous étions très fort, des mauvais esprits ont veulent nous affaiblir. C’est l’avenir de notre profession qui est menacé, et je pense que les camarades doivent prendre conscience de la gravité de la situation. Nous n’allons pas laisser deux individus tuer notre mouvement. Et je peux vous promettre que tous ceux qui sont derrière cette mascarade porteront l’entière responsabilité de ce qui pourra arriver à l’économie camerounaise si jamais nos intérêts sont menacés. » Avis donc aux deux fauteurs de troubles

© Correspondance : Correspondance particulière d’Ortanse Ngankou

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