Tandis que les fonctionnaires camerounais à Paris poursuivent leur cabale contre les journalistes  indépendants, la justice camerounaise elle, se montre attentive aux reportages des médias étrangers sur les prisonniers politiques du Cameroun, c’est ainsi qu’après Enoh Meyomesse dont l’ancien commissaire de Police en exil en France Christophe Junior Zogo a hurlé le nom aux oreilles du Président Paul Biya à l’hôtel Le Meurice le 7 Décembre 2013  qui est enfin libre, c’est au tour de Paul Eric Kingue dont France2 s’était inquiété du sort de bénéficier de cette attention, au départ c’est la journaliste française Fanny Pigeaud qui avait déjà donné l’alerte sur son cas dans un article paru dans  le quotidien Libération le 18 mai 2009, ensuite ce sont les Camerounais à travers les réseaux sociaux qui ont fait tourner l’article ou repris les termes de son enquête.

Après tant d’années de dilatoire, le Ministère Public a lui-même proposé auprès de la Cour Suprême ce 21 Mai 2015 l’annulation pure et simple de deux procès dont le lecteur non assidu se perdra forcément dans les méandres.

Cette volte-face  ne peut s’expliquer que par des instructions venant de très haut.
Verdict le 18 Juin 2015 …