Paul Biya contrôle le gouvernail
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Le président de la République vient une nouvelle fois de subir des attaques de « Jeune Afrique ». Dans sa parution N°2836 du 17 au 23 mai 2015, le journal de Béchir Ben Yahmed estime à tort que Paul Biya « règne de loin et supervise de haut ».

Après le « péril jeune » mis sous presse par Jeune Afrique et la santé du couple présidentiel mise en ligne par le journal Le Monde, Jeune Afrique vient de récidiver en posant cette fois une question qui soulève un tollé au sein de l’opinion publique et dévoile le plan diabolique de ces mercenaires à déstabiliser le Cameroun de toute manière. On peut bien le deviner en parcourant l’article contenu de la page 30 à 34, la volonté manifeste de son rédacteur de mettre en péril la paix et l’unité qui sont les valeurs au Cameroun. Bien plus y-a-t-il un modèle de gouvernance dans le monde ? Est-on tenté de s’interroger.

Les spécialistes de la question s’affrontent et reconnaissent que la gouvernance peut s’adapter à des contextes bien précis. En effet, Jeune Afrique reproche à Paul Biya son mode de gouvernance basé sur la confiance placée à certains de ses collaborateurs. Il s’agit pour une bonne partie de l’opinion, de simples allégations d’un journal qui tient à tout prix à justifier les fonds reçus des hommes tapis dans l’ombre pour dénigrer le Cameroun et son président. Sinon difficile de comprendre que Jeune Afrique ne puisse pas distinguer le président du conseil économique et social, Ayang Luc qui représentait le Chef de l’Etat au sommet de la Cemac tenu à Libreville en début de mois de mai, au Premier ministre chef du gouvernement Philemon Yang . Le journal a écrit que c’est le PM qui a représenté Paul Biya à ces assises sous régionales.

La description faite des plus proches collaborateurs du Chef de l’Etat confirme la volonté manifeste de dénigrer toute une équipe auprès de laquelle le peuple trouve satisfaction. Il parle ainsi de garde rapprochée dans laquelle on retrouve le ministre directeur du cabinet civil, le contre-amiral Joseph Fouda, le ministre secrétaire général de la présidence de la République. Le contexte en lui-même est révélateur d’un plan diabolique qui vise ni plus ni moins à voir le Cameroun sombrer dans le chaos. La date de parution du journal était le 17 mai 2015, soit trois jours seulement avant la tenue des festivités commémoratives de la fête nationale de l’Unité.

Un moment de grande communion d’un peuple uni autour de son chef et qui célèbre les valeurs de l’unité que sont le vivre-ensemble. C’est dans ce contexte particulier que Béchir Ben Yahmed choisit pour accomplir ses sombres desseins contre le Cameroun afin que l’histoire retienne que c’était au cours d’une célébration de la fête nationale du Cameroun que tout a chapoté. Quel que soit les régimes en poste dans les pays, celui qui gouverne a toujours autour de lui des hommes de mains qui le soutiennent dans l’accomplissement de ses missions. D’ailleurs aucune règle fusse-t-elle écrite ou orale n’interdit aucunement une délégation de pouvoir et la valeur d’un pays ne se mesure point au nombre de sommets auquel son président de la République participe. C’est bien plus que cela. Se baser sur des critères aussi légers est révélateur du fait que l’on soit sous l’emprise de l’ignorance.

Paul Biya : le guide éclairé

Le président de la République depuis son accession au pouvoir le 06 novembre 1982 a instauré un mode de gouvernance qui est caractéristique du Cameroun. Plus besoin de s’inspirer des exemples de certains qui se disent grandes démocraties, car comme disait un contemporain, « le Cameroun, c’est le Cameroun ». Il n’est plus besoin de se poser la question de connaitre l’identité de celui qui dirige véritablement, le Cameroun ayant un président de la République élu aux suffrages universels. Les institutions républicaines dont certaines ont connu des mutations fortes durant l’avènement de la démocratie lui reconnaissent ce pouvoir qui ne se partage pas. Le président de la République, en fonction de son agenda, peut en toute logique juger utile de participer un sommet ou pas.

D’ailleurs rien ne l’y oblige. Remaniement du gouvernement ou pas, ce n’est pas ça qui fait la force d’une économie. Elle dépend d’autres facteurs qui s’inscrivent en droite ligne de la volonté et la vision du président de la République. Paul Biya reste le juge d’opportunité d’un quelconque remaniement. Tout ce tambourinage qui se fait tout autour n’est qu’une simple agitation qui ne pourra en rien détourner l’homme du 06 novembre vers ses ambitions à savoir faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. Ses différents collaborateurs à qui Jeune Afrique attribue des pouvoirs qui n’ont rien à voir avec l’exercice de leurs fonctions, savent mieux que quiconque la délicatesse des responsabilités à eux confiés et la nécessité qui est la leur de mouiller pleinement leur maillot.

Le Cameroun, à l’instar des autres pays, fait face à des difficultés d’ordre sécuritaire et économique. Mais les indicateurs annoncent une embellie qui apportera une bouffée d’oxygène à son économie. Il reste à espérer que ceux qui pensent à tort que les publications de Jeune Afrique pourront changer le cours des choses retrouvent le droit chemin. Pour finir, qui dirige véritablement le Cameroun ? C’est bien Paul Biya.

© L'Epervier : Minlo Enyegue

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