Cameroun:Colère Les Syndicats écrivent à Paul Biya
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Cameroun:Colère Les Syndicats écrivent à Paul Biya :: CAMEROON

Suite à plusieurs décisions prises par des autorités administratives interdisant de circuler dans des grandes villes des véhicules exerçant le transport urbain, périurbain et urbain, la situation est devenue explosive. Les travailleurs exposés aux surenchérissements, à l’arnaque et à la débrouille pour s’acquitter de leurs devoirs contractuels semblent pris au piège par le gouvernement. Jean Marie Zambo Amougou, Président de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Cameroun (CSTC), à travers une correspondance adressée au Chef de l’Etat tire la sonnette d’alarme.

Distorsion programmée dans le secteur des transports rural, périurbain et urbain

Excellence,

Nous venons l’insigne honneur de vous saisir pour compétence afin de vous signaler la distorsion programmée dans le secteur du transport rural, périurbain et urbain assurée essentiellement par le secteur privé faute d’une entreprise publique à hauteur depuis la liquidation de la société de transports Urbains du Cameron (SOTUC) et malgré l’avènement des sociétés : Le Bus, SOCATUR, le CAR et autres. Les petits porteurs privés ont acquis des minibus d’occasion pour combler le vide du service public de transport des biens et des personnes.

A Douala, une décision non concertée du Préfet du Wouri a mis de côté les cargos, laissant 70% de la demande de transport rural, périurbain et urbain non assurée.

Le parc neuf dont dispose la SOCATUR supportée par la Communauté Urbaine de Douala (CUD) ne suffit pas à couvrir les besoins.

Dans la région du Centre, les travailleurs et les syndicats du secteur des transports rural, périurbain et urbain sont confrontés à une décision d’autorité du Gouverneur du Centre de bannir le mode de transport par Minibus à Yaoundé et dans la région du Centre.

Cette décision légale ne nous semble pas réaliste face à la situation socioéconomique. Elle risque être elle-même source de rupture de service et de l’ordre public.

C’est pourquoi, nous sollicitons votre haute régulation pour qu’une concertation ait lieu entre les parties avant de toute interdiction ou normalisation.

Vous rassurant de tout notre attachement à l’idéal que vous incarnez, nous vous prions Excellence, d’agréer l’expression de nos sentiments les plus déférents.

© Correspondance : Pour les Travailleurs,Zambo Amougou Jean Marie;Ingénieur de Conception Genie Civil

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