-
© Source : Mutations
- 26 Apr 2015 13:33:21
- |
- 5069
- |
CAMEROUN :: Insécurité : Sept personnes enlevées près de Touboro :: CAMEROON
Le rapt des rebelles centrafricains a également coûté la vie à trois femmes.
Les populations du village de Mbeng, situé à 65 kilomètres de Touboro, sur l’axe menant à Ngaoundéré, ont vécu une nuit cauchemardesque mercredi dernier. Selon des témoignages des riverains, des hommes lourdement armés et cagoulés, y ont fait irruption aux environs de deux heures du matin. Les assaillants ont assassiné trois femmes, avant d’enlever cinq autres personnes, dont trois garçons. Cette attaque de rebelles centrafricains est une opération de représailles à la suite de l’interpellation la semaine dernière, de deux suspects dans le village de Mbeng.
Les deux hommes, qui ont été conduit à Touboro, puis à Tcholiré où ils sont gardés à vue, sont soupçonnés d’être les relais d’information des réseaux criminels qui sèment la terreur dans cet arrondissement du département du Mayo-Rey. Alertés, les éléments du Bataillon d’intervention rapide (Bir), se sont lancés sans succès, aux trousses des assaillants. Les mêmes forces spéciales, sont rentrées bredouilles de la chasse à l’homme qu’elles avaient engagée la veille, pour retrouver les auteurs d’un autre kidnapping. Les ravisseurs, toujours des rebelles centrafricains armés jusqu’aux dents, ont enlevé sur l’axe Touboro – Mbaiboum, un homme nommé Harouna, ainsi que la fille d’un autre dénommée Alkali. Pour la libération des deux personnes, les ravisseurs réclament 10 millions de Fcfa.
A en croire une autorité locale, « il ne se passe plus trois jours, sans qu’une attaque du genre soit signalée dans ces faubourgs de Touboro, qui constitue en réalité le maillon faible de tout le Mayo-Rey ». Le 21 mars dernier, huit bergers bororos et un adolescent de 17 ans ont été enlevés par des hommes lourdement armés entre les villages Kouman et Ngoumi, situés à 15 kilomètres de la ville de Touboro. Le 19 mars dernier, un groupe de rebelles centrafricains a enlevé neuf bergers et près de 400 bœufs dans la localité de Mbaiboum, non loin de la frontière avec la Rca.
Cette recrudescence de l’insécurité, est la conséquence « d’un relâchement du dispositif sécuritaire de 2006 », renseigne notre interlocuteur. Pour ce dernier, malgré « le maillage du territoire par les forces de sécurité et de défense, l’insécurité fait de la résistance ». Une raison expliquerait cette situation. C’est la collaboration laborieuse entre les autorités administratives et locales. Autrefois très efficace, le dispositif de collecte des informations mis en place par les autorités traditionnelles peine à alimenter en temps utile les forces de défense. Des réunions ont été organisées dans l’urgence pour y remédier sans délai.
Lire aussi dans la rubrique SOCIETE
Les + récents
QUAND NOUS EXPORTONS NOTRE CRASSE, NOUS METTONS EN DANGER NOS COMPATRIOTES.
MINUSCA presence in CAR criticized by local population
LE GRAND DESORDRE DE L’OCCIDENT DE KIEV A GAZA ET AILLEURS
EXPULSION, 03 DIPLOMATES DU BURKINA:L’épais nuage entre Ouaga et Paris n’est pas prêt à se dissiper
Maurice Kamto adresse un message spécial aux populations du Nord-Ouest et du Sud-Ouest
SOCIETE :: les + lus
26 élèves surpris en train de tourner un film osé à Bafoussam
- 30 April 2015
- /
- 977897
Brenda biya sème la terreur en boîte de nuit à Yaoundé
- 15 July 2015
- /
- 512213
Menacée de mort par sa famille car elle est lesbienne
- 03 March 2016
- /
- 393963
Oyom-Abang : une femme marche nue à Yaoundé VII
- 09 July 2015
- /
- 374946
LE DéBAT
Afrique : Quel droit à l'image pour les défunts au Cameroun ?
- 17 December 2017
- /
- 162219