Le linge sale de la famille Bongo lavé à Abidjan
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GABON :: Le linge sale de la famille Bongo lavé à Abidjan

La famille bongo fera-t-elle définitivement la paix sur les bords de la lagune Ebrié. La crise qui secoue la famille Bongo depuis la mort du père Omar Bongo en 2009 pourrait trouver solution à Abidjan ou la médiation s’active pour faire baisser la tension dans cette famille divisée.

Si officiellement l’ainé des enfants Bongo était à Abidjan pour parrainer le 1er festival du reggae d’Abidjan (ABI-Reggae), cette visite cachait une autre mission un peu plus familiale. Proche de la crème des artistes reggae Jamaïcains, Pascaline Bongo qui jouit d’une très grande réputation auprès de ceux-ci a quasi offert les 3 jours de spectacles reggae aux Abidjanais. Prenant en compte cachets et voyage des artistes Jamaïcains invités, elle l’a fait au nom de la grande amitié qui la lie au régime d’Abidjan.

Selon une source bien introduite dans le cercle familial des Bongo à Abidjan, Pascaline Bongo aurait sollicité la médiation du président Ouattara pour une conciliation avec son frère de président. Le président Alassane Ouattara très proche de la famille mais surtout exerçant une grande influence sur Ali Bongo, reste une meilleure référence pour réconcilier les protagonistes d’une crise fratricide.

Guillaume Soro, le président de l’assemblée nationale est ainsi mis en mission de médiation pour ramener la paix entre ces frères que l’héritage faramineux du père Bongo a vraiment divisés. L’influence du président Ouattara sur les enfants Bongo fait espérer les proches de la famille qui veulent croire en cette réconciliation future.

Les 86 millions de dollars de frais de voyage dû par l’État Gabonais ou par Pascaline Bongo à la société suisse Travcon AG seraient-ils à la base de cette réconciliation recherchée ? Où Pascaline craint-elle d’être coincée cette fois par son frère rival dans cette affaire de gaspillage de deniers public. Le risque d’être lâché par la présidence Gabonaise devant la justice Française risque d’entacher son image auprès des médias Européennes.

Le 25 février dernier, la société suisse a obtenu du tribunal d’Ivry la saisie conservatoire du Boeing 777-236, immatriculé TR-KPR en France pour des révisions techniques.  L’Etat Gabonais qui dénonce cette opération de justice car pour elle ne respectant pas les conventions internationales en vigueur, veut profiter pour tirer au clair cette affaire et surtout marquer la rupture avec les habitudes anciennes du règne du père Bongo.

© l'oeil d'afrique : Fulbert KOFFI

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