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© Correspondance : Alphonse AYISSI ABENA (Président régional LCC-Littoral)
- 28 Mar 2015 16:02:36
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Cameroun,Sécurité routière : Les conducteurs de bus , de taxi et moto-taxi interdits d’alcool ! :: CAMEROON
Le risque d’être responsable d’un accident mortel est multiplié par 8 dès le premier verre d’alcool et augmente encore au fur et à mesure de la consommation. L’alcool étant un produit psycho-actif, il a un effet désinhibiteur et euphorisant qui modifie la perception des risques (vitesse, distance, conditions pour dépasser…)
Il provoque une mauvaise coordination des gestes, un allongement du temps de réaction ; il trouble la vision ; il favorise l’agressivité, la somnolence. C’est pourquoi il est dangereux de conduire un véhicule, quel qu’il soit, après avoir consommé de l’alcool.
Le risque d’accident augmente avec l’alcoolémie : à 0,5 g/l il est multiplié par 2 ; à 0,8 g/l il est multiplié par 10 ; à 1,2 g/l il est multiplié par 35 ! (Selon la courbe de Borkenstein)
Soucieuse de la santé et du bien-être des consommateurs, la Ligue Camerounaise des Consommateurs, antenne du Littoral, a engagé du 09 au 20 Mars 2015 des actions de sensibilisation autour d’une campagne sur la sécurité routière baptisée
Sauvons des vies. Zéro Alcool au volant
Placée sous le patronage de l’Honorable Marlyse DOUALA BELL, cette campagne d’éducation citoyenne a permis à la Ligue Camerounaise des Consommateurs de sensibiliser près de 20.000 conducteurs de bus de voyage, de taxi et de moto-taxi sur les dangers de l’alcool au volant. Des éthylotests furent distribués gratuitement aux automobilistes de la ville Douala.
La carence des contrôles d’alcoolémie sur les routes par les forces de l’ordre augmente le taux de mortalité routière liée à l’alcool depuis quelques années au Cameroun. La sécurité sur les routes reste une priorité. L’objectif de cette opération est d’aider les conducteurs à être les acteurs de leur propre sécurité aussi bien que de celle des autres et lutter contre l’alcool au volant, cause de mortalité sur les routes. Sauvons des vies en ayant le réflexe responsable de souffler dans l’éthylotest. L’usage de l’éthylotest doit être automatique et doit rentrer dans les habitudes des automobilistes camerounais.
L’éthylotest permet à chacun de s’autocontrôler quand il a un doute sur son alcoolémie avant de reprendre le volant, ou inciter un proche à vérifier qu’il n’a pas dépassé le taux légal autorisé en zone CEMAC de 0,8 g/l de sang, un seuil problématique qui doit être ramené 0,5 g/l (taux préconisé par l’OMS et applicable partout dans le monde).
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