Cameroun:La Banque mondiale lutte contre l’insécurité  routière
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Cameroun:La Banque mondiale lutte contre l’insécurité routière :: CAMEROON

Le constat est plutôt alarmant. Sur les 1,3 millions de personnes qui meurent de suite d’accident de la circulation, l’Afrique qui a un parc automobile faible enregistre plus de 20 pour cent de ces accidentés. Au Cameroun, selon le ministère des transports, des milliers personnes  sont fauchées chaque année dans les accidents de la circulation. Pour reculer les hécatombes sur nos routes, plusieurs actions sont entreprises à l’instar de l’opération, contrôle-surveillance répression de la gendarmerie nationale qui  réprime par des contraventions l’excès de vitesse, surcharges, conduite en état d’ivresse, non-port de ceinture de sécurité et bien d’autres infractions.  Ce n’est pas tout, la répression doit être à la hauteur de l’incivisme des usagers de la route à laquelle il faut ajouter la vérification de l’état du véhicule, l’amélioration de l’état des routes. Martial Missimikim, président de securoute, une Ong qui lutte pour la sécurité routière va plus loin « il faut réprimer avec la dernière énergie et à tous les coups, tous les contrevenants. Et sur un autre plan, améliorer les conditions de circulation sur la voie publique »

Le soutien de la Banque Mondiale

Face à ce fléau qui endeuille les familles tous les jours et chaque jour davantage, la Banque mondiale vient accompagner la société civile dans la lutte. C’est l’objet du séminaire atelier sur le thème « atelier de communication et d’implication de la société civile dans la sécurité routière » qui s’est tenu à Douala les 23 et 24 mars. Pour l’institution de Brettons Wood représentée par Peter Taniform, c’est en considérant la communication comme un élément fondamental de la politique de sécurité routière et la société civile comme un pilier que la décennie d’action pour la sécurité routière 2O11-2020 proclamée par les Nations unies a invité les gouvernements à renforcer leurs politiques en faveur de la sécurité routière en invitant la société civile à y participer. Ceci dans le cadre de « l’initiative pour la sécurité routière des corridors Africains » dont le but est entre autres : l’amélioration des performances des acteurs du transport routier, l’amélioration de l’accidentologie, l’harmonisation du cadre juridique des operateurs de transport, le partenariat avec le secteur public-secteur privé, l’assistance aux victimes des accidents au Cameroun.

© Camer.be : Franck BAFELI

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