Le Monde poursuit sa campagne de pollution
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Le journal français, financé à coup de milliards par des lobbies obscurs grâce à l’argent du contribuable camerounais qu’ils ont volés, confirme ses projets de déstabilisation du Cameroun.

«Beaucoup de Camerounais sont attentifs aux faits et gestes de leur président et nous ont envoyé des témoignages, des photos.» Voilà comment, avec un aplomb indescriptible, le responsable éditorial du site Le Monde Afrique, Serge Michel, a expliqué de façon boiteuse, les méthodes pour le moins sulfureuses de collecte sur les supposés ennuis de santé du couple présidentiel camerounais, actuellement en bref séjour privé en Europe. Ainsi donc, l’organe français collecte ses informations à partir d’anonymes, devenues des sources fiables à l’occasion, montrant également au passage que le ver est dans le fruit. A notre confrère La Nouvelle Expression d’hier, l’homme, sans ciller, affirme qu’«il n'y a pas de polémique». Une véritable honte qui étale aux yeux du monde entier, l’incapacité du journal français à apporter des réponses aux pertinents questionnements des Camerounais qui n’arrêtent plus de réagir à leur premier article non signé, mais curieusement plusieurs fois modifié.

Une véritable injure à l’éthique, au sacro-saint principe de la critique des sources basiquement enseigné dans toutes les écoles de journalisme. On se fût attendu à ce que le «très grand» Monde, référence planétaire s’il en est, fît amende honorable ou montrât patte blanche. Il fait pire qu’étaler un complot que votre journal subodorait contre le Cameroun, accusant au passage la presse camerounaise de «s'enflamme[r] pour pas grand-chose». Invité à expliquer les contrevérités contenues dans la première version de ces contenus en ligne en l’espace de quelques heures, et s’agissant de ses ragots de sous quartier autour de Paul et Chantal Biya, Serge Michel, comme une âme en peine, persiste et signe dans la bêtise: «Il ne s'agissait pas de "contrevérités", comme vous l'affirmez, mais de détails, que nous avons corrigés.». Corriger quoi ? S’interrogent des observateurs de tous bords. Autrement dit, Le Monde écrit sans d’abord vérifier. L’on comprend aisément que le journal français est corrompu par des milliards de Fcfa que certains Camerounais ont volés et qu’ils investissent aujourd’hui pour détruire leur propre pays.

C’est le comble du mépris, aussi bien pour Paul et Chantal Biya que pour les confrères, ces derniers s’interrogeant depuis des jours sur les méthodes fortement questionnables du Monde. Le Monde Afrique qui fait une étrange fuite en avant qualifie en effet de «détails» des interrogations sur un sujet hautement sensible et potentiellement déstabilisateur. L’arrogance atteint des sommets lorsque le même Serge Michel glisse perfidement : «Tout serait beaucoup plus simple si le couple présidentiel disait ouvertement où il se trouvait, comme la plupart des présidences européennes qui publient l'agenda quotidien des présidents.» Comme si en le faisant, cela constitue un crime. En clair, le fait, pour Paul et Chantal Biya, de ne pas informer sur leur lieu de résidence à l’étranger est suffisant pour leur coller des ennuis de santé, à travers des écrits anonymes synonymes de tracts.

Sauf que le Cameroun, en tant que pays souverain, n’est nullement obligé de calquer ses modes de fonctionnement sur «la plupart des présidences européennes». Qu’insister ainsi dans la morale outrancière prouve bien, s’il en était encore besoin, que pour s’exprimer avec autant d’assurance, il faut pouvoir compter sur de puissants soutiens internes. Le Monde Afrique, à travers ses récentes publications et le charivari de son principal animateur Serge Michel, étale au grand jour les desseins d’officines occidentales au service de lobbies occultes, tapies au sein de l’appareil d’État au Cameroun. Le ver est dans le fruit. Le Monde Afrique ayant, selon des sources introduites, été abondamment financé par des dignitaires du régime de Yaoundé rongés par l’ambition pour la magistrature suprême.

Particulièrement choquée par cette imposture, l’ambassade du Cameroun en France s’est -bien que tardivement et après que votre bihebdomadaire a fustigé cette inertie des ambassades du Cameroun, notamment celle de France dans sa publication de lundi dernier- dans un communiqué rageur publié le lendemain, posé des questions quant aux motivations profondes du site Le Monde Afrique à diffuser des informations erronées sur le couple présidentiel camerounais et à ternir son image et celle de leur pays, le Cameroun, particulièrement en cette période où le gouvernement et le peuple camerounais sont unis derrière leur président dans la guerre que le pays livre à la nébuleuse terroriste Boko Haram». Après avoir relevé toutes ces incohérences et inexactitudes à la fois déplorables et regrettables, la représentation diplomatique a vigoureusement protesté «contre ce journalisme de rumeurs et de dénigrement visant le Cameroun, ses institutions et les hautes personnalités qui les incarnent».

Mais, c’était sans compter avec la hargne de certaines forces tapies dans l’ombre à faire la peau au Cameroun, à travers ses dirigeants. Hier en effet, cette fois sous la plume de Cyril Bensimon et avec pour titre : «Boko Haram met en lumière les fragilités du Cameroun», Le Monde Afrique qui fait désormais dans l’amalgame puisque n’ayant visiblement rien à dire, est revenu sur un sujet décidément devenu une obsession. Dans un exercice dont le nom reste à trouver, le journal en ligne, dans un français approximatif, invoque un Paul Biya «toujours aux commandes de l’État et de son régime vieillissant», qui «s’est engagé dans un combat contre les djihadistes [de Boko Haram] venus du Nigeria, où il s’avère plus aisé de mobiliser que lorsqu’il s’agit de mater une jeunesse en quête d’une vie meilleure et aspirant au changement».

Ici et là, l’acharnement contre le Cameroun et son leader crève les yeux. Sauf que, à y voir de près, cette campagne d’intoxication s’avère davantage comme le fruit d’une poignée d’aigris. Ceux-ci, convaincus de la prétendue influence des médias – occidentaux notamment –, sur l’opinion publique camerounaise, font aujourd’hui feu de tout bois pour répandre la sinistrose et déboussoler les citoyens. Dommage pour eux, car le Camerounais d’aujourd’hui sait, plus que jamais, faire la différence entre l’info et l’intox. Pour terminer, les con-frères (ou alors les frères- cons) de Le Monde doivent savoir que : le Cameroun n’est ni la Tunisie, ni le Burkina…mais que le Cameroun, c’est le Cameroun.

© La Météo : René Atangana

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