Du péril primaire à l’université : PAUL BIYA AU SECOURS DE L’IRIC ET DE L’ECOLE A L’EXTREME-NORD
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Deux faits majeurs ponctuent l’actualité scolaire et estudiantine de ce milieu de mois de mars 2015 au Cameroun. Il s’agit de deux casse-têtes hébétant qui viennent de trouver des solutions idoines grâce à l’intervention et à la diligence du chef de l’Etat en personne. Le premier fait est relatif à la solution rapidement apportée sur le sort des élèves victimes des exactions et de la barbarie de la secte terroriste Boko Haram dans l’Extrême-Nord du pays.

On sait que les incursions meurtrières des combattants de Boko Haram ont fini par créer le chaos et le désarroi au sein des populations de la zone frontalière et ont contraint des milliers de personnes à fuir leurs villages, tout en sevrant les élèves de l’accès à l’éducation. Les nombreux déplacements des populations et l’insécurité causée par la secte terroriste ont mis en mal le bon déroulement des cours, surtout au niveau maternel et primaire. Plusieurs écoles ont dû fermer leurs portes en laissant les élèves dans le désespoir. Les parents de cette partie du Cameroun en étaient à se demander comment inscrire leurs enfants à l’école, où les inscrire, autant que les autorités administratives étaient engluées dans la même hébétude.

Autrement dit, les agressions répétées de la secte islamiste Boko Haram sont à l’origine de la fermeture de plusieurs établissements scolaires dans certaines localités de la région de l’Extrême-Nord. Cette situation scabreuse a entrainé un afflux des enfants déplacés vers les zones à risque réduit, créant ainsi un engorgement dans les salles de classe des autres écoles d’appoint. La solution à la problématique de recasement et surtout de réinscription des élèves vient d’être trouvée garce à la sollicitude du chef de l’Etat Paul Biya.

En effet, Sur hautes instructions du président de la République, le gouvernement vient de débloquer la rondelette somme de 5,3 milliards FCFA. Cet argent frais sert à la construction dans l’urgence des salles de classes équipées des latrines et des points d’eau, en vue de renforcer les capacités des écoles qui accueillent les élèves déplacés dans les six départements de l’Extrême-Nord, suite aux attaques criminelles et répétées de la secte Boko Haram. Les travaux de construction des nouvelles salles de classe sont effectués dans l’urgence tant est que les délais sont courts, l’année scolaire 2014-2015 ayant commencé il y a deux trimestres. L’argent ainsi débloqué et les travaux en cours font vite de redonner de l’espoir pour l’instruction des milliers d’élèves qui étaient embêtés de ne pouvoir aller à l’école en temps et en heure comme les millions de jeunes camerounais du reste du pays.

D’un contexte à l’autre…

Les second fait marquant de ce début de mois de mars 2015 porte sur ce que d’aucuns ont tôt fait d’appeler « le scandale des listes du concours de l’IRIC (Institut des relations internationales du Cameroun) ». Cette affaire a fait couler beaucoup d’encre et de salive en quelques jours seulement. Un rappel des faits permet de mieux cerner la sensibilité de cette affaire tant en milieu estudiantin qu’auprès d’une opinion publique nationale et internationale abasourdie par l’existence de deux listes d’admission des élèves au récent concours d’entrée à l’IRIC, dans la filière Diplomatie. Six noms d’admis sur 15 avaient simplement disparu de la première liste au bénéfice d’autres noms, et au nom de l’équilibre régionale, principe inhérent à la Loi générale sur l’orientation de l’enseignement supérieur, laquelle admet des quotas tenant compte du prorata des dix régions du pays, non sans mettre en berne la méritocratie.

Or, la liste publiée initialement, à l’origine de la polémique, ne faisait pas apparaître les noms des admis des régions de l’Adamaoua, de l’Est, du Nord et du Nord-Ouest. Le jury avait cru bon d’équilibrer les choses en tenant compte du sacro-saint principe d’équilibre régional. Cette substitution des noms a plutôt créé le tollé général, et la presse en a fait son sujet de prédilection, tant on se trouvait devant un dilemme, voire une impasse directe entre la première liste fondée sur la thèse d’une «méritocratie académique absolue»; et la seconde liste prenant en compte la «méritocratie académique régionale». Le ministre de l’Enseignement supérieur s’en trouva incapable de trancher… il fallait porter le problème au niveau de la très haute hiérarchie.

Saisi de la controverse née de la publication des résultats du concours d’entrée à l’IRIC, le Chef de l’Etat, dans un souci d’équité, a aussitôt prescrit l’admission définitive des candidats déclarés admis dans les deux listes querellées, ainsi que ceux de la liste d’attente. Soit au total, 22 admis, au lieu de 15 noms. Autrement dit, la troisième liste est consensuelle des deux précédentes. Réparation est faite. Tout est bien qui finit bien. Cette décision salvatrice du président Paul Biya a dissipé les malentendus et satisfait tout le monde. Les étudiants admis n’ont plus qu’à authentifier leurs diplômes pour débuter les cours pour l’année académique 2015-2016. L’intervention du chef de l’Etat a permis de faire justice, et surtout de remettre de l’ordre dans un concours élitiste, bien que la problématique de l’équilibre régionale commence à susciter de vives polémiques au sein même de l’intelligentsia. Le débat est désormais ouvert… Pour l’instant, le président Paul Biya de rendre justice en réparant un tort constitutionnel.  

© Correspondance de : Raïssa Salamatou

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