Ce triste fait inédit que nos confrères de la presse locales ont très vite qualifié de "scandale" donne à priori pourtant une allure de blague. Même si cela en était une, on pourrait certainement parler de blague de mauvais goût car il concerne un secteur sensible qui est l'éducation.

On parle d'éducation mais d'avantage de l'une des plus grandes écoles du pays et il s'agit bien sûre de L'IRIC entendu «Institut des Relations Internationales du Cameroun» où les résultats du concours d'entrée en option diplomatie nous ont servi un spectacle exceptionnel.

Le constat vient de ce que, une liste a été affiché le 27 février dernier comportant 19 noms dont 15 nationaux et 4 étrangers. Mais le problème en réalité c'est que 24h plutôt, une première liste avait déjà été rendue publique et incluait même une liste d'attente. Une situation suffisamment embarrassante pour les étudiants qui se disent perdus face à cet imbroglio.

Pour tenter de mieux comprendre cette crise, nous décidons de nous rendre dans l'enceinte de l'établissement mais impossible d'avoir la version du directeur qui d'après sa responsable de la communication, serait en séance de travail.

Selon des sources bien introduites, ces modifications proviennent de la présidence de la république et du ministère de l'enseignement supérieur qui brille lui aussi par un mutisme suspect. En mémoire, rappelons que ce fait n'est pas inhabituel dans cette école car en 2013, neuf étudiants avaient été renvoyé au quartier après 5 mois de cours sans aucun motif valable. Tout ceci semble donner raison à ceux qui pensent qu'au pays les critères d'accès dans nos écoles de référence demeurent un mystère absolu.