Prévention routière : Des motards renforcent la surveillance
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Les automobilistes indélicats désormais guettés par la mobilité des contrôles de la gendarmerie sur nos principaux axes routiers.

Les comportements à risque sur nos axes routiers semblent obstinément une plaie empoisonnée inguérissable. Le diagnostic du mal fait par la gendarmerie nationale est suivi sur le terrain depuis quelques années par un train de mesures préventives mais surtout répressives. Après les radars et les lourdes amendes, les contrôles de nuit, voici venu le temps des postes de contrôles mobiles dont l’un dispositif a pu être supervisé samedi dernier par le secrétaire d’Etat à la Défense, chargé de la gendarmerie nationale, sur l’axe routier Yaoundé-Bertoua.

Jean Baptiste Bokam a admis la forte récurrence des accidents de la route et promis une mobilité des contrôles « avec des motaristes qui suivent les chauffeurs », a annoncé le Sed. Autre nouveauté, puisque les lourdes amendes infligées aux délinquants de la route n’ont visiblement pas eu l’effet dissuasif escompté, un durcissement est recommandé aux postes de contrôle avec une mise en fourrière systématique du véhicule jusqu’à correction de la faute. Et les infractions pour lesquelles la tolérance zéro est de mise sont les pneus usés, l’état d’ivresse du chauffeur, l’absence d’assurance du véhicule ou de permis du chauffeur, entre autres.

Des usagers de la route approuvent d’ailleurs cette escalade dans la sanction : « C’est une bonne décision, car je ne comprenais pas qu’un camion qui a des pneus usés puisse poursuivre sereinement sont voyage en mettant en danger des vies, pour la simple raison qu’il a payé une amende. Dans un cas comme celui-ci, la mise en fourrière, me semblet-il, s’impose nécessairement », souscrit un mécanicien rencontré à Doumé, samedi dernier.

Même approbation chez le gouverneur de la région de l’Est pour qui, cette campagne, en tout cas « permet aux citoyens de rester en éveil ». Au lieu dit carrefour Akonolinga, le capitaine Emile Ambassa, chef du poste de contrôle est, lui, déjà passé à l’immobilisation des véhicules non conformes, notamment ce camion dont les deux roues de secours sont usées « à 100% », précise l’officier de gendarmerie, avant d’ajouter :

« Le chauffeur va payer une amende 7200 FCfa et le camion va être mis en fourrière jusqu’à ce que le propriétaire envoie deux roues de substitution, et à ce moment seulement, le camion pourra de nouveau être autorisé à circuler. C’est le nouveau système », martèle-t-il. En fait de nouveau système, les responsables de la gendarmerie nationale disent leur volonté de passer à une nouvelle phase de la lutte contre l’insécurité routière. Un officier l’a bien résumée en parlant d’une « campagne sévère », avec une nouvelle gradation dans les sanctions des infractions.

© Le Jour : Claude Tadjon

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