Objet: Information préventive contre une cabale médiatique de défiance envers le gouvernement et les institutions de la république sous le couvert d'un publireportage complaisant commanditée par la société forestière dénommée FIPCAM

Monsieur le Directeur Général,

Il nous est revenu que les 24 et 25 février 2015, le journaliste Alain Robert Bihina, votre collaborateur, a effectué pour le compte de la CRTV, un publireportage à la société forestière FIPCAM, basée à Mfou, dans le département de la Méfou et Afamba.

Nous nous faisons un devoir d'éveiller votre plus intime attention, sur la dangerosité d'une telle mise en scène, qui de toute évidence, constitue une provocation délibérée, une de plus, à l'endroit des autorités camerounaise, et serait de nature à créer des problèmes d'une amplitude qui ferait tomber de nombreuses têtes.

En effet depuis quatre ans, cette société impliquée de nombreux trafics et malversations dans le secteur, est l'objet des enquêtes pratiquement de tous les services de sécurité et des principales administrations de l'Etat: DGRE; DGSN; Direction générale des Douanes; Direction générale des impôts; ministère du travail; Consupe.

Les dirigeants de cette société qui professent ouvertement une idéologie raciste, se sont à plusieurs reprises moquée des institutions, et s'opposent avec une désinvolture insoutenable aux pouvoirs publics. Toutes les injonctions par exemple du ministre du travail sont bafouées. Des envoyés se baladent avec des sacs d'agent pour acheter les fonctionnaires et bloquer les enquêtes. Ces gens ont clamé à maintes reprises pour casser le moral des frondeurs, qu'avec un billet de mille FCFA on peut acheter n'importe quel

responsable du pays. Le publireportage a été effectué moyennant une promesse de 50.000 FCFA aux délégués du personnel qui joueraient le jeu de la trahison des intérêts nationaux et du mensonge. Les vrais délégués, patriotes et auteurs des dénonciations qui ont déclenché les enquêtes ont été abusivement licenciés.

Nous vous faisons tenir du reste une copie du document qui accable cette société, et vous prévenons que la CRTV ne saurait jouer le jeu sale de la trahison des intérêts du Cameroun, et pire du soutien à une entreprise de délinquance et de pillage notoirement établies. Ce sont les mêmes qui nous traitent de République bananière qui mettent tout en oeuvre pour détruire non seulement nos ressources naturelles et notre économie, mais également ce qui reste de valeurs de compétence, de mérite et de probité dans notre société.

L'affaire FIPCAM a en réalité montré comment deux jeunes Camerounais soucieux de la protection des intérêts et des richesses de leur pays, se sont sacrifiés et ont accepté de sacrifier le sort de leur famille et de leur carrière. Ils s'appellent MBOM ALEX et BELINGA Jean Marc. Ils sont joignables aux coordonnées suivants: 694 805 262; 674 919 878. Vous êtes libre de les contacter pour leur part de vérité. Vous pouvez aussi vous référer à notre site internet, pour découvrir toute la documentation et tout le suivi effectué par le COOMICODI sur le dossier depuis son déclenchement.

Avec notre bienveillante considération citoyenne/.

Le Président de la Commission

SHANDA TONME

Médiateur universel

Copie:

PM

SG/PR

MINTRAVAIL

MINFI/DG IMPOTS

CONSUPE

SED

DGSN

GOUVERNEUR CENTRE

PREFET MFOU