AFFAIRE NDIOMO FLASH : VERDICT PREVU LE 5 FEVRIER PROCHAIN
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Au cours de l’audience de ce jeudi 29 janvier au tribunal de première instance d’Ekounou, le ministère public a requis la culpabilité du directeur de publication du journal Le Zénith. Pour la partie civile, ce dernier est un récidiviste. L’avocat du journaliste a souhaité que son client soit purement et simplement relaxé faute de preuve contre lui.

Le verdict de l’affaire opposant le secrétaire général du ministère des Finances, Urbain Nöel Ebang Mve et le directeur de publication de l’hebdomadaire Le Zénith, Zacharie Ndiomo Flash sera connu le 5 février prochain. L’homme de média est accusé de « dénonciation calomnieuse », « de diffamation », de « menaces sous condition » et de « tentative d’escroquerie ».
Au cours de l’audience de ce 29 janvier 2015, le représentant du ministère public a requis la culpabilité de Ndiomo Flash. D’après l’accusation, le journaliste s’est rendu au domicile du secrétaire général du Minfi muni d’une  note adressée au chef de l’Etat dans laquelle dénonciation était faite de son immense fortune.

Le directeur de publication du Zénith, à en croire le ministère public, aurait exigé une somme de 10 000 000  de F Cfa faute de quoi il nuirait à la vie de M.Ebang Mve et à celle de sa famille, ainsi qu’il ressort des dépositions des témoins de la partie civile.

Bande sonore

D’après le conseil de M.Ebang Mve, Ndiomo Flash n’en est pas à son premier coup : « en 2009, il avait été incarcéré pour avoir fait du chantage à l’égard d’un haut commis de l’Etat », se souvient Me Njiya qui a par ailleurs soutenu que « M. Ndiomo Flash a déshonoré la presse camerounaise, il s’est servi de la presse comme une arme pour détruire ».

Pour sa part, l’avocat de Flash Ndiomo a plaidé pour la relaxe pure et simple de son client pour faits non établis. D’après Me Sang Christian, au moment de la publication des articles dénonçant la fortune colossale de M.Ebang, son client n’est pas le directeur de publication de ce journal pas plus qu’il est le signataire des articles en question. Il a également souligné que Flash Ndiomo a dit ne pas se reconnaitre dans la voix qui lui est attribué dans la bande sonore.

Rappelons que cette bande comporte un enrégistrement de la conversation téléphonique avec un enseignant d’université, l’un des témoins de l’accusation, au cours de laquelle Ndiomo Flash menaçait de tout balancer si M.Ebang Mve ne donnait pas les 10 000 000 de F Cfa demandés.

© Camer.be : Michel Biem Tong

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