Insécurité : Rebondissements en perspective dans l’affaire Guérandi
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Un regroupement d’activistes d’ici et d’ailleurs annonce la saisine prochaine de l’Union africaine et des Nations Unies afin de faire la lumière sur la disparition de l’ex-putschiste.

Le Mouvement pour l’alternance au Cameroun (Mac) annonce qu’il saisira prochainement « les instances judiciaires du Cameroun, de la CEMAC, de l’Union Africaine ; les commissions spécialisées de l’ONU ainsi que toutes les organisations des Droits de l’Hommes susceptibles d’aider à la manifestation de la vérité dans ce qui apparait de plus en plus comme un crime d’Etat ».

Dans un communiqué parvenu hier à La Nouvelle Expression, René Dassié, le Secrétaire national à la communication de ce regroupement de forces politiques et sociales du Cameroun et de la diaspora crée en 2014, assure que « le Mac poursuivra, sans relâche et sans faiblesse, toutes les actions légales nécessaires pour que le gouvernement livre sa version des faits dans cette affaire afin que la vérité sur sa disparition éclate ». Il parle de Guérandi Mbara, cet ex-militaire impliqué dans le putsch manqué du 06 avril 1984 et vivant depuis cette date en exil au Burkina Faso. Dans son édition du 14 avril 2014, l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, avait en effet révélé une information selon laquelle l’opposant avait été enlevé puis livré aux services de renseignement camerounais qui depuis, gardent le silence sur son sort.

Informé, le gouvernement n’a jusqu’ici fournit aucune réaction officielle ; et c’est bien ce silence qui semble tarauder aujourd’hui cette organisation. « Dans un Etat de droit, ces graves révélations auraient suscité une réaction immédiate du gouvernement mis en cause. Or, malgré la surmédiatisation de l’affaire, malgré les appels des partis de l’opposition, de la diaspora et des associations de la société civile ; malgré la demande d’ouverture d’une enquête parlementaire, le gouvernement de Yaoundé s’est illustré soit par un mépris royal, soit par un mutisme indigne d’un pays moderne comme le Cameroun », s’offusque René Dassié.

«Va donc pour les tribunaux afin que lumière soit faite !», semblent donc faire les responsable du Mac. L’organisation se joint ainsi à la multitude des réactions ayant déjà, au moment des révélations, appelé à faire la lumière sur la disparition de l’ex-capitaine. Mais aucune n’a encore saisi la justice jusqu’ici.

© La Nouvelle Expression : Serge-Lionel Nnanga

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