Egypte: MFOUAPON Alassa,Ex-Agent en service à l'ambassade du Cameroun au Caire interpelle l'ambassadeur MOHAMADOU Labarang
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ÉGYPTE :: Egypte: MFOUAPON Alassa,Ex-Agent en service à l'ambassade du Cameroun au Caire interpelle l'ambassadeur MOHAMADOU Labarang

Objet : Concerne restitution de mon passeport de service, de mes cartes d’assurances maladie et de mon licenciement....Excellence,J’ai l’honneur d’accuser réception de votre lettre me demandant de restituer  mon passeport de service ainsi que les cartes d’assurances maladie après mon licenciement abusif de l’Ambassade où j’ai servi pendant plus de dix huit années ; recruté comme Aide – Comptable et Agent de service général, j’ai pendant douze années, aux côté de mes responsabilités d’Agent comptable servi comme Assistant des Premiers Secrétaires pour les affaires consulaires, protocolaires, culturelles en même temps que les affaires réservées de S.E.M. l’Ambassadeur; et depuis votre arrivée en août 2008 jusqu’à mon licenciement le 23 octobre 2014,comme  Secrétaire, ensuite comme Archiviste, chargé des affaires commerciales, rapporteur des réunions tenues à l’Ambassade et parfois hors de l’Ambassade, sporadiquement aux affaires consulaires, préparation des notes de conjoncture, à la réception et tout cela, à côté de nombreuses autres tâches que vous me confiez sans cesse au regard de l’expérience et des compétences que j’ai acquises au courant de ces années passées à l’Ambassade.

       Comme tous ceux que vous avez licenciés avant moi, le motif est le même : faute lourde. Un argument passe partout qui vous permet de renvoyer tout agent n’importe quand, quelle que soit son ancienneté, sans lui donner le moindre FRANC au mépris de la règlementation en vigueur au Cameroun.  Ce faisant, je voudrais saisir l’occasion que vous m’offrez pour vous connaître le climat de terreur, le tribalisme la légèreté dans la gestion de l’administration publique que vous avez instauré à l’Ambassade. Une Ambassade que vous gérez comme un ‘’Parda’’ ou sultanat ou plutôt comme votre propre ranch. 

De mon passeport de service : il expire en août prochaine et d’ici là j’aurai à retourner au Cameroun. Il me servira du voyage retour et je prendrai soin de le remettre soit au MINREX, soit à la DGSN. Je sais que votre vœu pieux est de me laisser sans identification en Egypte pour après m’empêcher de rentrer au Cameroun en trainant pendant des années l’établissement en ma faveur d’un passeport ordinaire ou d’un laissez-passer comme il est dans vos habitudes. Pour revenir au Passeport dont vous demander la restitution. Je ne voudrais pas me retrouver dans la situation de certains Camerounais (à l’exemple de M. NYAMSI  Hypolite )  à qui vous avez refusé d’établir des laissez-passer au motif qu’ils ne sont  pas Camerounais alors qu’ils sont arrivés en Egypte en 2012 dans la 2ème vague des Camerounais  qui fuyaient la Libye après les bombardements de ce pays munis de passeport camerounais mais sans cachet d’entrée en Egypte. Je rappelle que la première vague des Camerounais arrivés en Egypte venant de Libye puis rapatriés au Cameroun, ont été  à toutes ces étapes pris en charge(tous frais confondus) par l’Organisation Internationale de Migrations(OIM). Je sais de quoi je parle pour avoir été à la frontière égypto- libyenne avec le Premier Secrétaire M. François-Xavier  Ndoungou  Ndjoum pour cette mission. J’y reviendrai dans la suite de la présente lettre. Le prétexte utilisé pour ne pas leur  délivrer un laissez-passer  pour leur retour au pays  est qu’ils ne sont pas Camerounais  dites –vous ; peut-être parce qu’ils ne sont pas Haoussa. La réalité est que, comme  vous avez transformé l’Ambassade en Lamidat, vous y faites ce que vous voulez. Pour vous qui êtes le Représentant Personnel du Chef de l’Etat en Egypte, il ya des Camerounais à part entière (Haoussa) ; et les Camerounais entièrement à part (les autres ressortissants camerounais).  Il a fallu être  assez astucieux pour certains de ces ‘’laisser pour compte’’ pour recourir aux faux laissez-passer afin de retourner au Cameroun. Il est à se demander s’il y a de tribu bamiléké ou bamoun dans d’autres pays  d’Afrique en dehors du Cameroun. Je ne voudrai surtout pas me retrouver dans leur situation pour ne savoir à quel saint me vouer. L’Ambassade étant votre ‘’Parda’’, vous y faites ce que bon vous semble, faisant fi aux préoccupations du Chef de l’Etat qui veut qu’il n’y est pas de Camerounais à part entière et de Camerounais entièrement à part. Certains Camerounais pour vous sont des résidus propres à jeter et maintenir hors du territoire national. N’est-ce pas une faute bien lourde pour un représentant personnel du Chef de l’Etat ?

Dans votre note, vous avez fait mention de la règlementation en vigueur. Il y a quelque temps, vous vous êtes appuyé sur cette règlementation pour retirer le passeport diplomatique de Monsieur le Percepteur mais curieusement, Monsieur l’Attaché de Défense qui est dans la même situation garde à ce jour son passeport diplomatique pour lequel vous êtes près à proroger tout simplement parce qu’il est Haoussa comme vous.  Cette pratique de deux poids deux mesures au mépris des lois républicaines n’est-elle pas une faute lourde ?

Revenant sur les Camerounais déportés de la Libye par les soins et aux frais intégrales  de l’OIM et pour qui le soutien de l’Ambassade ne s’est limité qu’à l’établissement des laissez-passer, j’ai été très surpris d’assister aux complaintes de Monsieur le Premier Secrétaire, avec qui j’ai été à Salom (frontière égypto-libyenne) aussi bien aux frais de l’OIM en pension complète, pour qui, sur les crédits alloué (sur votre demande adressée au Président de la République) pour la circonstance par le Cabinet Civil de la présidence, il n’a reçu de vous que les miettes alors qu’aucun franc de cette somme n’a été utilisé sur ce à quoi elle a été destinée. La distraction des fonds publics n’est pas une faute à ce que je comprends. Ma surprise était d’autant plus grande qu’un article d’un journal au Cameroun faisait de vous un milliardaire du fait de votre passage à la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (tout comme vos pairs passés comme Président du Conseil d’Administration de cette entreprise étatique). A dire que l’argent ne rassasie pas bon Dieu. Au moment où le Chef de l’Etat a engagé une lutte sans merci contre la corruption et le détournement des fonds publics, il est clair que le contribuable camerounais devra se poser des questions sur ce fait. Même quand on sait au Caire, qu’il aurait servi à acquérir  tracteur et autres matériels pour votre Ranch de Ngaoundéré. Les Camerounais sont  toujours prêts à dire que le Chef de l’Etat ne s’occupe pas de ses compatriotes de la diaspora, qu’il est insensible à ce qui leur arrive à l’extérieur. Voilà un exemple où le Président de la République a fait débloquer les fonds pour secourir  le Camerounais en  danger de mort en Libye, comme d’autres Présidents africains l’ont fait pour leurs Ressortissants ; malheureusement, vous vous  accaparez de ces fonds. Le peuple camerounais doit  savoir que le Président BIYA est sensible à leurs problèmes et que se sont des commis d’Etat comme vous qui torpillent ses actions. Arrivés au Cameroun, ces infortunés de Libye avaient fait pour l’occasion un sit-in devant le Minrex et le S.E.M. EYEBE Ayissi, Ministre de l’époque était obligé de leur faire à chacun un geste patriotique toujours sur instruction du Chef de l’Etat.  Que l’on cesse de critiquer  Paul Biya. Il ne peut pas être partout. Ce forfait ne s’appelle pas faute lourde sur laquelle vous faites allusion pour me licencier abusivement. 
   
§    De  mon licenciement : en date du 15 octobre 2014 autour de 10 heures  votre ‘’super secrétaire particulière’’ (SSP) de nationalité marocaine (véritable n°2 de l’Ambassade) m’a remis une demande d’explication, à laquelle j’ai répondu et retourné 24 minutes après (à 10H24) avec des explications données de bonne foi ; bien que sur la demande d’explication, c’est la date du 14/10/2014 qui  figure.
Le  19 octobre à 14H30, elle me saisi une autre fois au téléphone pour me dire que vous avez besoin de moi. Descendu, elle m’a demandé d’aller plutôt attendre à la salle de réunion. Grande a été ma surprise de voir que le Premier Secrétaire et le Colonel ABDOULAYE Amadou, l’Attaché de Défense avaient déjà pris place dans la salle. Ce qui a été dit a été dit. Et le Premier Secrétaire devait se charger de la rédaction du procès-verbal. Dès  votre entrée en salle, vous me posez des questions préparées à l’avance et orientées vers l’objectif visé, afin de me coincer et m’accuser de coupable. Mais j’ai fait preuve d’un sang froid d’adulte et de ‘’Administrative Senior Officer’’ avisé.
    D’abord, je m’interroge sur le choix de vos proche collaborateurs à cette réunion restreinte tenue à la va vite. Monsieur le Deuxième Conseiller à qui vous aviez confié la gestion des ressources humaines était bel et bien à l’Ambassade à cet instant en même temps que Monsieur le Percepteur sur le budget de qui j’émarge depuis mon engagement en tant qu’Aide-comptable. Peut-être avez-vous cru que, comme les Agents peulhs et haoussa ainsi que la Super SP dont les salaires sont assis sur les crédits de la Chancellerie et sur ceux de la Mission Militaire), j’ai un double salaire. Non je suis le seul camerounais à n’avoir qu’un salaire (des crédits de la Perception) parce que ressortissant du Grand Sud. Excellence cela ne s’appelle pas seulement tribalisme primaire, c’est une faute lourde. 

Votre légèreté dans le recrutement se fait ressentir à l’Accueil où vous avez placé  un ex-Imam de mosquées, diplômé de la sharia islamique qui insulte et nargue les usagers camerounais et étrangers tous les jours. Il n’a jamais été à l’école occidentale puisqu’elle est haram (Boko haram) pour s’imprégner de la déontologie administrative.
 Aussi, votre tête à tête avant ladite réunion restreinte avec l’Attaché de Défense (selon les indiscrétions de votre SSP) en dit long. A l’arrivée du personnel militaire, vous avez été pourtant clair en informant que ceux-ci avaient des attributions spéciales et n’avaient rien à faire avec la Chancellerie (cf. annexe2). Quand avez-vous changé d’avis et a fait d’eux des intervenants dans le management de l’Ambassade en dehors des diplomates ? 

§    Du procès-verbal issu de la Réunion  restreinte (cf. annexe1) : il y est écrit que la demande d’explication  m’a été servie le 10 octobre. Ce qui est absolument faux ; les différents documents que vous avez signés pour mon licenciement l’attestent. Cela traduit la précipitation qui vous a guidée  à me licencier. S’agissant du contenu dudit Procès Verbal ; quand  M. François-Xavier Ndoungou Ndjoum : Premier Secrétaire et « Rapporteur »de la Réunion m’a soumis  le Procès Verbal, j’ai découvert qu’il était déjà signé par l’Attaché de Défense, le Colonel Abdoulaye Amadou que vous tenez à avoir la confiance totale afin d’être au parfum des secrets militaires du pays. Ce Procès Verbal était également signé par le Premier Secrétaire  avant même que le mis en cause que je suis, n’en prenne connaissance. Après lecture, j’ai contesté vivement le fond et les expressions que je n’ai pas utilisées au cours de mon interrogatoire, et les réponses donnée aux questions qui m’avaient été posées. J’ai réalisé que quelqu’un d’autre, a sans doute répondu à ma place. J’ai protesté contre cette machination en présence de M.  le Percepteur. C’est alors que M. François Xavier Ndoungou a déclaré devant ce dernier que «j’ai écrit et transmis la première la version de ce Procès verbal à  l’Ambassadeur; c’est lui qui en a donné l’orientation finale. Il a corrigé et  a tout changé. En tout cas adressez vous à l’Ambassadeur ; c’est lui qui en a décidé ainsi». Mais ce  Haut Responsable a malgré tout signé par peur des représailles. C’est comme cela que certaines personnes s’amusent à casser la vie des autres ; la vie des familles entières alors que les leurs sont jalousement protégées ; mais pour combien de temps ? Cette Réunion n’a été qu’une mascarade et une farce pour accompagner une décision qui avait été prise bien longtemps avant. Malgré cette dénonciation et  protestation, j’ai à mon tour signé afin de me soumettre à la volonté du ‘’Sareki’’ Lamido que vous êtes devenu à l’Ambassade ; et au but recherché, celui de me faire partir de votre ranch qu’est l’Ambassade du Cameroun au Caire. Votre volonté de casser ma vie et celle de ma famille s’apparente à celle avant moi à l’endroit  de vos Collaborateurs quand vous étiez en poste à Riyad (Arabie Saoudite). Je citerai : feu  ONANA  AYISSI ; feu MOUKAMBOU Amidou (Bamoun) ; M. DAIROU(Bamoun). Seul ce dernier pouvait être licencié car du recrutement local. Les autres, nommés comme vous par décret présidentiel n’ont été victime que par l’emploi d’obscures stratagèmes. Quelle lâcheté pour celui qui se veut dieu sur terre.  Acceptez n’avoir en aucun cas pas le pouvoir de faire partir un collaborateur nommé par décret présidentiel de l’Ambassade et cessez d’intimider les pauvres diplomates et assimilés. D’ailleurs pour le personnel local, l’application des textes limite d’emblée votre marge de manœuvre. Je fais désormais partie de la liste de vos nombreuses victimes. Ce qui est conforme à vos habitudes et à votre réputation. Vos ex-collaborateurs de Riyad et de Djeddah m’avaient avisé et parmi lesquels  se trouvent des proches parents.  

§    Il vous souvient que juste après cette réunion, vous m’avez reçu dans votre bureau pour me signifier la gravité de la situation (de quelle gravité est-il question Je n’en savais rien). C’est dans ce même bureau que vous m’avez contraint il ya six ans à jurer sur le  CORAN : que je m’engageais à ne pas troubler la bonne marche de l’Ambassade. Et j’étais de bonne foi et n’avais aucune arrière-pensée. Le Cameroun est-il devenu un ETAT ISLAMIQUE au point de contraindre les Collaborateurs à jurer les mains sur le CORAN pour arracher ou s’assurer de leur allégeance et fidélité envers votre personne ? Le CAMEROUN QUE VOUS REPRESENTER A-T-IL CESSE D’ETRE UN ETAT LAÏC ET REPUBLICAIN ? Cela montre les profondes et réelles intentions que vous avez pour le Cameroun que vous représenter en Egypte. Jurer sur le CORAN,  pour le Musulman que je suis est  un acte d’une extrême  gravité ; je l’avais fait pour signifier mon dévouement à rendre service à mon pays. Ce n’est qu’après des mois que j’ai réalisé que votre préoccupation était surtout de vous assurer qu’en bon Bamoun, comme vous l’avez déclaré par la suite que « je pourrais être un Agent de la DGRE infiltré à l’Ambassade ». Vous-même, pour l’occasion, avez déclaré croire à la sincérité des explications portées sur la demande d’explication, mais que vous êtes obligé à prendre une décision grave. Vous êtes revenu longuement sur le CORAN, en vous référant à divers versets coraniques, dont je ne comprenais pas le sens au regard du contexte. De votre point de vue, pour le simple Agent que j’étais, je disposais de beaucoup d’informations et de renseignements sur l’Ambassade, pour avoir pendant plus de 18 années, évolué dans pratiquement tous les postes. Bref, j’étais l’Agent à tout faire. Entre temps vos suppos étaient assis tranquillement dans les bureaux avec des doubles salaires sans rapport avec leurs niveaux réels ; oui, ils détiennent des diplômes de théologie islamique propre pour les mosquées.  Vos affirmations pendant cette rencontre m’ont fait comprendre que mon sort était scellé et que ce sur quoi vous êtes entrain de vous baser pour votre décision n’est qu’un paravent. Que votre décision était murie depuis bien longtemps. Mes multiples affectations ne participaient-elles pas à la recherche des défaillances professionnelles de ma part qui ouvriraient la voie à mon licenciement ? Malheureusement, mes compétences ont toujours été à la hauteur des services et tâches qui m’ont toujours été confiés.
  
Il se trouve  que vous avez une haine farouche pour Bamoun (peut-être avez-vous eu par le passé des antécédents peu glorieux avec un d’eux qui vous ont marqué) et que de Riyad au Caire, tous ceux des Bamoun que vous avez rencontrés dans le cadre du recrutement local ont été licenciés sans ménagement. Il s’agit de M. Dahirou et de moi-même. D’ailleurs, ne m’aviez-vous pas chassé, de façon crue, de l’appartement où j’habitais à l’Ambassade deux mois seulement après votre arrivée au Caire pour loger un des votre ? Vous avez fait  construire deux autres appartements au dessus du même immeuble de la Chancellerie  pour loger votre chauffeur  M. Taher: un autre Haoussa de nationalité béninoise ; puis votre Agent de renseignements qui fait partie de ceux  des Agents qui font la pluie et le beau temps à l’Ambassade, alors qu’il n’était qu’un simple imam et prédicateur  des mosquées de Maroua avant sa venue pour les études islamique en Egypte. Pour vous, ce qui compte avant tout c’est la TRIBU quelque soit la nationalité.

Cette haine pour les Bamoun vous a poussé  à acheter à vil prix, avec les crédits de l’Ambassade, la voiture de M. MBEYAP Idrissou, votre chauffeur bamoun, que vous avez trouvé en poste au Caire, et qui, selon vos déclarations, vous a servi loyalement jusqu’à sa mort,  alors que son vieil ami M. BÂ de nationalité guinéenne, dans le but de venir en aide à la famille du défunt, s’est proposé de racheter ce véhicule deux fois plus cher que le montant que vous avez fait verser à sa veuve. Vous avez laissé entendre que ce véhicule serait destiné pour les courses de l’Ambassade ; alors que votre objectif était de le donner à M. Bouba : votre Agent de renseignements bien connu de tous.

Il est à se demander si votre haine se limite seulement aux Bamoun. Que non. Feu M. Ayissi Onana que vous avez détruit (noyau familiale) avant son décès n’en était pas un.  Les témoignages des diplomates qui ont eu à collaborer avec vous prouvent votre mépris pour les Camerounais non haoussa surtout pour ceux de vos collaborateurs qui se refusent d’être vos lèche-bottes. Votre actuel Deuxième Conseiller ne me démentira pas. Lui, le numéro 2 de l’Ambassade suivant les textes,  qui a été chassé comme un chien pour être arrivé après vous à une réunion de personnels tout comme le Percepteur.

Au cours de toutes vos réunions et séances de travail, vous ne cessez de répéter que vous gérez l’Ambassade selon les textes  et les lois de la République en vigueur.
Dès votre arrivée au Caire en août 2008, vous avez recruté localement un ancien Diplomate qui avait été rappelé au Cameroun et qui avait refusé de regagner son poste d’affectation. Il est resté clandestinement au Caire pendant près d’une dizaine d’années. Il s’agit de l’ancien Percepteur M. AMIDOU Maïborno. Vous l’avez recruté et l’affecté à la Perception comme Agent local, le  service dans lequel il travaillait auparavant comme patron. Pendant deux années, il ya travaillé en toute illégalité. Vous l’avez fait parce qu’il est votre camarade ; pendant ce temps vous me licencier de façon légère et abusive après plus de dix huit années de service pour une faute que  je n’ai pas commise et qui n’existe d’ailleurs pas. Les textes et la réglementation en vigueur vous autorisent-ils à le faire ?  

Par ailleurs, une observation judicieuse de votre parcours professionnel, laisse apparaître une méconnaissance des Camerounais non haoussa dans le cadre du recrutement local par vous (les deux agents peulh (de Maroua) que vous avez recrutés au Caire ne l’ont été que pour un but avéré. Après mon licenciement abusif, les Agents camerounais restant à l’Ambassade sont pour moitié Haoussa et pour moitié Peuhl (on y trouve aussi d’Haoussa de l’Afrique de l’Ouest) nonobstant le grand nombre des Camerounais en Egypte qui, pour la plupart sont ressortissants des Universités camerounaises. Monsieur le Vice-premier Ministre Amadou ALI ne s’est-il pas posé la question, à votre résidence, de savoir s’il n’y avait pas de Camerounais en Egypte pouvant conduire l’Ambassadeur ? Personne n’a eu le courage de lui dire que le béninois n’était là que parce qu’il est haoussa.  Vos agents locaux sont tous ressortissants de l’Université islamique d’Al-Azhar. La réglementation en vigueur prévoit-elle le recrutement des théologiens dans les services publics ?  
Si pour vous, le Cameroun n’est représenté que par une frange de sa population, pour celui qui vous a envoyé le représenter  auprès du Président Hosni Moubarak, le Cameroun est un et indivisible dans sa diversité linguistique, culturelle, religieuse et régionale. Puis-je rappeler  que l’une des directives (24 mars 2000) du Chef de l’Etat est la sauvegarde l’unité nationale, la paix et la concorde civile.

§    Toujours pour ce qui est de mon licenciement, une analyse du procès verbal, de la lettre qui me notifie la décision et de la décision elle-même (cf. annexe1) laisse apparaître des fautes qui ne ressemblent pas à votre Excellence. Votre minutie dans la correction des notes de vos diplomates qui frise l’humiliation m’amène à me poser des questions sur votre état d’esprit, la précipitation, la légèreté lors de votre prise de décision étant donné que lesdits documents ont tous été saisi par vos propres soins. 
§    Dans la décision N°685/ACC/CM2014 vous mentionnez « vu le dossier disciplinaire de l’intéressé ». Il vous souvient, Excellence que lorsque vous avez pris fonction à l’Ambassade, vous m’aviez informé que mon dossier était vide et m’avez demandé de vous fournir copie de toutes décisions portant sur ma personne en ma possession. Ce que j’ai fait le jour suivant. Je peux affirmer sans aucune ombre de doute que depuis le 20 juin 1996, date de mon entrée à l’Ambassade, je n’ai jamais reçu une demande d’explication encore moins un avertissement. Monsieur NZUME JOE Ewang, Directeur des Amériques avec qui j’ai passé neuf ans de collaboration tout comme les diplomates en poste actuellement au Caire ne me contrediront pas. Depuis votre arrivée au Caire en Août 2008, la première demande d’explication à m’être servie est celle que vous avez signée le 14 octobre 2014 et aucun avertissement ne m’a jamais été servi. Alors Excellence, de quel dossier disciplinaire parlez-vous ? Je ne pouvais pas imaginer, qu’une personnalité de votre rang, à qui le Chef de l’Etat a confié la responsabilité de le représenter à l’Extérieur, pouvait mentir de  façon aussi grossière. Je suis bien gêné.

§    Aussi, vous faites mention de la note de service n°338/ACC/2013 du 14 juillet 2013. Dès votre arrivée, vous avez demandé à tous les personnels de vous faire tenir par écrit, si quelqu’un en avait une, des suggestions qui aideraient à la bonne marche du travail. Ce que je n’ai jamais cessé de faire. (cf. annexes 4, 5a et 5b pour illustration). Après une année comme secrétaire du Deuxième Conseiller, vous m’avez confié les archives de l’Ambassade pour conception et réalisation. Une année plus tard, ayant trouvé des textes présidentiels portant sur la gestion des ressources humaines, je vous ai fait tenir copie de tous ces textes suivies d’une note de suggestion car sans archives élaborées, il se pourrait que les responsables ne soient au courant de certains textes anciens. Dans mon entendement, c’était pour combler le vide qui faisait dire que les agents du recrutement local  n’ont aucune base juridique et légale pendant la durée de leur service dans les Ambassades alors que l’un des points de l’alinéa (6), Article 2 du Décret présidentiel n°87/1198 du 7 septembre 1987 organisant les services extérieurs permanent du Ministère des Affaires Etrangères dispose : sauf en ce qui concerne les personnels de la nationalité du pays d’accréditation régis par la législation de celui-ci, il (le Chef de mission diplomatique) recrute et gère le personnel local dans les conditions prévues par la réglementation en vigueur au Cameroun. Etant du recrutement local, j’avais horreur de cette ignorance des textes qui rend inefficiente la gestion des ressources humaines dans les Ambassades. Ayant fait fi à cette disposition du Chef de l’Etat, vous avez élaboré sur mesure ce qui vous convient (après une vingtaine d’année comme Ambassadeur) parmi lesquels la fameuse note de service précitée que vous aviez dans un premier temps soumis au Département sous forme d’arrêté pour adoption au plan national. Le Département qui aurait trouvé en cela une contradiction qui foule aux pieds la réglementation en vigueur au Cameroun, est resté mué face à votre préoccupation. Au silence du Département, vous l’avez transformé en note de service. J’ai la ferme conviction, Excellence, qu’un juriste de qualité ne tardera pas à vous affirmer que cette note de service est non seulement nulle et de nul effet, mais une aberration venant d’un haut commis de l’Etat que vous êtes. 

Sans attaquer votre cause de licenciement, ces deux éléments peuvent déjà conférer à votre  Décision de licenciement une caducité avérée, un abus.
§    De la Faute lourde. Vous dites qu’il ya eu négligence professionnelle grave mettant en danger le bon fonctionnement des activités de l’Ambassade. Excellence, il ya des fonctions pour lesquelles certains écarts ne sont ni permis, ni acceptable. Comment une panne technique générale d’une entreprise privée peut être mise sur le dos d’un agent de service public comme négligence professionnelle grave ? Alors que celui-ci avait une permission d’absence (cf. annaxe9) courant du 25 septembre au 07 octobre 2014 dont ignorant ce qui pouvait bien se passer à l’Ambassade pendant ce temps. Vous auriez dû  monter ou fabriquer la cause de mon licenciement (que vous avez planifié depuis longtemps) ailleurs pour qu’il ne soit pas avancé ‘’qu’au Cameroun, le ridicule ne tue pas’’. Celle que vous brandissez est grossièrement fausse. La panne générale de Link.Net qui a duré près d’une semaine n’était pas particulière à l’Ambassade du Cameroun comme le Directeur d’Agence nous l’a fait comprendre. Tous les abonnés en ont été affectés. Ou est donc la faute lourde comparée aux quelques unes dont j’ai fait mention plus haut ? 

Est-il nécessaire de rappeler à votre Excellence que vous portez le Cameroun et les Camerounais sur vos épaules dans votre pays d’accréditation. Vos fonctions riment-elle avec la destruction de vie comme celle d’une famille camerounaise dont vous êtes tributaire pour une cause aussi vile ? Pareille action qui va à l’encontre des Directives (24 mars 2000) dont le Chef de l’Etat entend que soit menée la politique méritent que, de votre propre chef, vous vous déclarez, vous-même, ne plus pouvoir être à la hauteur de  sa confiance.
 
De la supposée  fiche technique de Lin.Net : De la fiche technique sur laquelle rien ne mentionne  provenir de la société Link.Net et qui vous a été fournie, selon ses propres déclarations à Monsieur le Percepteur, par M. HANY Zakaria, on lis ceci : « as per conversation with Mr Alassa, he is not free for a visit and will contact C.C when being free for visit, so please close this case and open new one before the visit with 24 hours ». Ces mots sont-ils ceux que  j’ai réellement  tenus ou alors ceux que les gens que vous avez montés ont bien voulu me prêté ? Ces mots dont la compréhension est ambiguë et qui, de mon point de vue  n’ont aucun sens littéraire et même juridique  peuvent-ils constituer un élément fiable et crédible, susceptible de justifier le licenciement d’un Agent qui, avec dévouement a passé plus de dix huit années de sa vie au service de l’Ambassade et pour n’avoir après son renvoi ,  que l’équivalent de  cent quatre  vingt neuf mille FCFA(189000fcfa) comme indemnisation ?  Ces mots que vous et votre fameux Homme d’affaires HANY ZAKARIA (reconnu depuis votre arrivée comme le fabricant de faux documents et factures en langue Arabe) sont-ils une citation venant directement de moi ou une simple interprétation de mon propos, ou enfin une conversation de ma voix enregistrée ? La prise de cette décision qui comporte de multiples conséquences  a été prise avec parti-pris, de façon légère, et avec une arrière-pensée tribale. C’était pour régler les comptes d’un petit Agent qui, d’après vous, en savait un peu trop sur la vie de l’Ambassade. 
§    J’ai été avec mon avocat rencontré le Chef d’agence de Link.Net où  est domicilié le compte Internet de l’Ambassade. Ce dernier est plutôt consterné de savoir que pour les mots cités plus haut un agent d’une telle ancienneté soit licencié et a donné son accord de collaboration totale dans nos démarches pour élucider la véracité de la fiche. Pour toute personne contactée, la cause de votre décision doit être recherchée ailleurs.

§    De M. HANY Zakaria : Mme Mitri (ex-secrétaire traductrice) a introduit M. HANY en début 2006 par mon travers  à l’Ambassade pour l’entretien ordinaire des ordinateurs et imprimantes cf.annexe6). Il venait tout juste de finir une formation de quelques semaines en entretien des ordinateurs. Après votre arrivée, vous l’avez copté, fabriqué et a fait de lui   un ‘’super homme d’affaires fait tout’’ dont l’entreprise n’a d’existence juridique et de bureau qu’au sein de l’Ambassade du Cameroun au Caire. Des grands travaux de BTP aux fournitures des agrafes et/ou papiers hygiéniques.  N’a – t – il pas, en six ans, plusieurs fois sans appel d’offre ni contrôle technique bref comme   la réglementation le prévoit, procédé aux travaux de réfection générale des immeubles de la chancellerie et de la résidence pour une rondelette somme de plus de plusieurs centaines de millions de F.CFA ? Pauvre Cameroun.  Cet égyptien est connu de tous pour son expertise dans la fabrication des fauts/vrais documents.  Aussi est-il  facile pour lui de manipuler n’importe quel document pour les besoins d’une sale besogne. En plus, la pratique diplomatique ne veut-elle pas que par respect du pays d’accréditation, les missions diplomatiques traitent avec les compagnies (juridiquement existantes) qui payent l’impôt à leur Gouvernement ? 
   
§    Des  Violations de mes correspondances, intrusion dans mes boîtes e-mail et espionnage : Monsieur l’Ambassadeur, en août 2008, vous vous êtes déplacé au secrétariat du Deuxième Conseiller M.Bell Bell II où vous veniez de m’affecter comme son Secrétaire. Ce jour, vous vous souvenez, vous avez copié  toutes les données qui se trouvaient dans   mon ordinateur  pour les mettre dans un USB. Après vous l’avez  formaté afin que je sois dépourvu de tous mes  dossiers antérieurs figurant dans cet ordinateur y compris les dossiers personnels. En réalité mon calvaire à l’Ambassade a commencé dès votre arrivée, sur le seul fait que je suis Bamoun et  proche parent de votre Prédécesseur (de regrettée mémoire). Déjà vos Collaborateurs de Riyad, auprès desquels se trouvent des proches m’avaient informé de toutes ces pratiques de filatures et d’espionnage du Personnel  que vous aviez mis en place  durant vos  années passées en Arabie Saoudite. Des méthodes d’une autre époque. D’un autre âge. On se demande  ce qui peut bien justifier ces pratiques pour un Ambassadeur du Cameroun à l’Extérieur et quelles en sont les motivations profondes si  ce n’est pas la peur que vos Collaborateurs ne découvrent des choses compromettantes que vous montez et cachez, pouvant porter atteinte à la sécurité du Cameroun. Je ne suis pas le seul Agent à faire ce constat de filature que vous avez instaurée à l’Ambassade au Caire. Je n’étais pas le seul à me plaindre de cela. Les Diplomates  eux-aussi s’en plaignent jusqu’à ce jour. En effet, Votre Premier Secrétaire : M.François-Xavier Ndoungou s’en est toujours plaint jusqu’à la date de mon renvoi de l’Ambassade.  Souvenez-vous des échanges houleux que vous avez eus à ce sujet avec lui,  en juillet 2013 dans la Salle de Réunions de la Chancellerie et devant tout le Personnel de l’Ambassade. Il relevait publiquement que votre intrusion dans    sa boîte    e-mail et la violation de ses correspondances privées sont inacceptables. Souvenez-vous. Mon bureau de son côté était sur écoute ; et vous vous introduisiez  dans les boîtes e-mails de vos  Collaborateurs que vous consultez à volonté.  Aussi  j’ai  été étonné de voir provenir de votre Cabinet mes correspondances privées reçues des amis et ma famille  depuis juillet 1996 et que j’avais pris soins de garder au magasin de la Chancellerie au moment où vous  m’avez sorti sans ménagement de l’appartement dès votre arrivée avec d’autres effets personnels. Des documents personnels que vous avez  maladroitement transférés aux Archives oubliant sans doute que c’est là où je travaillais sur votre instruction. Un Agent de renseignements que vous prétendiez que j’étais à l’Ambassade, se laisse-t-il prendre ou avoir par les Archives ? 

§    La situation sécuritaire qui règne  en ce moment au Cameroun pousse à plus de vigilance et à tous les niveaux.   Les Camerounais  sont jaloux de la Paix qui règne dans leur Pays. L’Islamisme ne passera pas au Cameroun. Si on se transporte en République Centrafricaine, (RCA), on peut noter que c’est de la même manière que M. MICHEL JOTODA (musulman de confession) avait été copté par des réseaux islamistes que l’on connaît alors qu’il était Consul de la RCA à Khartoum(Soudan) par les pays islamistes du Golfe.  M.JOTODA  a fait  de son pays ce qu’on connait aujourd’hui. Il va s’en dire que l’Arabie saoudite qui n’entend pas partager son influence au sein de l’OPEP, fait tout pour déstabiliser le Nigéria  et puis le Cameroun :   deux pays logés dans la zone stratégique du Golfe de guinée (raison de  création et  de Boko  haram financé par cette monarchie du Golfe persique et le Qatar, et ce, avec la complicité de l’élite musulmane du Nord Nigéria ; peut-être  avec celle du Cameroun comme l’avait récemment déclaré  un Ministre camerounais).  Nous savons tous comment a fonctionné et fonctionne le réseau « GLADIO » en Europe ; avec le groupe BILDERBERG (cf. annexes 7a et 7b) au sein duquel la Turquie est représentée. Vous savez de quoi je parle et ce dont il est question. On connaît depuis longtemps que vos prétentions à ce sujet. Gouverner  comme l’indique le titre de votre essai publié il y a quelques années : «  Gouverner le monde, la question de l’émergence d’un Etat mondial ».Votre goût sans limites de la gloire et du pouvoir le montre à souhait. C’est ce qui vous pousse à soupçonner, à filer et à écraser même le plus petit Agent (comme moi) qui ne cherche que son petit pain pour nourrir et soigner ses enfants. Par vos Idées et Actions, il est clair que vous êtes dans une logique de recherche  permanente du pouvoir et de la gloire. Pour y arriver, vous êtes prêt à tout. 

D’ailleurs votre désir à être coopté par l’élite mondiale impérialiste, est une évidence pour toute Personne qui vous côtoie. Cette élite pour laquelle vous nourrissez une admiration sans limites et qui est prête à écraser tout sur son passage comme vous le faites partout où vous êtes passé. Ce désir, après votre séjour de près de  plus de 23 années en tant qu’Ambassadeur (une Fonction qui vous donne accès tout) dans les Pays arabes dont certains sous-traitent le terrorisme islamique qui frappe une partie de notre Pays depuis quelque temps  (et d’autres Etats : RCA ;  Nigeria ; Mali) n’explique-t-il pas les méthodes de filature et d’espionnage que vous avez instaurées à l’Ambassade ? Que cachez-vous dans vos nombreux déplacements que vous faites dans le secret le plus absolu, sans le moindre signal  aux différentes Autorités compétentes ? L’alinéa (7),  Article 2 du décret précédemment cité dispose : En cas d’absence ou d’empêchement du Chef de Mission, le diplomate occupant l’emploi diplomatique le plus élevé exerce les fonctions de chargé d’affaires ad intérim, conformément au droit et à la pratique diplomatique. Par  peur de fuites , que l’on ne découvre ce que faites et pour le contrôle du système que vous avez mis en place à l’Ambassade ,vous vous déplacez depuis des années sans désigner par note verbale qui doit assurer la gestion de l’Ambassade pendant votre absence conformément aux pratiques et usages diplomatiques. Est-ce  cela la règlementation en vigueur ? Vous faites de la gestion virtuelle ; où à n’importe quelle partie du globe, vous continuez à signer les documents comme si vous étiez sur place à l’Ambassade. Vous avez un papier entête avec votre signature et cachet scanné et sauvegardé dans votre ordinateur portable à cet effet. Est-ce cela le droit et la pratique diplomatiques dont il est fait mention dans les textes ? Monsieur l’Ambassadeur, pour avoir passé  une douzaine d’années avec votre Prédécesseur feu Mouchili Nji Mfouayo, simple Agent que j’étais, j’ai pu voir et suivre au quotidien comment était gérée l’Ambassade en l’absence de l’Ambassadeur. Il ne se déplaçait jamais sans  informer les Autorités égyptiennes, les Autres Ambassades  et le Minrex et sans désigner le Chargé d’Affaires  a. i. Curieusement, même les deux  Diplomates  de carrière qui travaillent avec vous, bien qu’étant au courant de cette situation, et qui savent comment doit fonctionner une Ambassade, n’osent pas attirer votre attention sur les conséquences éventuelles d’une telle situation. Ils sont tranquilles ; faisant semblant de ne rien voir. C’est de l’hypocrisie de leur part. Cela n’est pas honnête.  Et c’est dommage pour notre Pays le Cameroun. Entre temps c’est votre Secrétaire Particulière (marocaine) qui administre l’Ambassade. En réalité, c’est elle la Chargée d’Affaires a. i. qui nargue les diplomates. Il est à se demander ce que vous cachez dans vos nombreux déplacements secrets au point de n’informer ni le Minrex, ni les Autorités locales. Vos déplacements ne sont jamais signalées par note verbale comme  je voyais avant votre arrivée, ni aux Autorités égyptiennes, ni au Département comme le veut le droit et la pratique diplomatiques. Avec cette discrétion, vous pouvez voyager et faire des rencontres sans fuite d’informations. 

Les Camerounais sont jaloux de la paix qui règne dans leur pays et sont prêts à la sauvegarder par tous les moyens.  Dans cette rubrique, votre prédécesseur qui a finalisé la construction de l’Immeuble qui abrite  la Chancellerie, avait réservé tout le troisième niveau à la Mission militaire dont l’arrivée a été annoncée il y a des années. Sur les vingt ans de fonction passé dans cet immeuble, cet étage était resté fermé. Curieusement, vous  avez affecté deux des bureaux de ce niveau à la Perception. Un prétexte que vous avez utilisé  pour convaincre le Ministère de la Défense de suspendre l’envoi des officiers militaires affectés au Caire pour manque de place alors que cet étage n’est occupée qu’au tiers. Certainement, vous savez pourquoi vous redoutez la présence d’autre Officiers à l’Ambassade. Vous avez peut-être peur que  ces Officiers ne découvrent certaines   choses car vous tenez bien ceux qui s’y trouvent. L’Armée camerounaise a besoin de l’expertise de l’Egypte dans la lutte contre l’islamisme à laquelle fait face notre Pays.
 
Le MINDEF a envoyé un musulman pour faciliter son accès dans les hauts lieux de l’armée (culture oblige) et mener à bien son travail. J’ai peur que vous n’ayez utilisé son appartenance ethnique pour torpiller ses actions du fait que vous avez un contrôle total sur lui et partant sur les quelques éléments qui l’accompagnent. Il est dans  l’intérêt du pays que le troisième étage soit restitué à la Mission de la Défense, que tous les Officiers supérieurs qui sont encore au Cameroun rejoignent leur poste et qu’une collaboration étroite avec l’Armée égyptienne soit établie pour l’expertise sus citée.

Revenant sur votre désir de cooptation, on se demanderait aussi si votre présence à la délégation qui accompagnait le Chef de l’Etat en Turquie (administrativement couverte par AMBACAM Tel-Aviv) n’était-elle pas un coup marketing à l’adresse de cette élite mondiale et impérialiste, leur prouvant votre proximité et vos habitudes avec les hautes sphères du pouvoir  dont apte à occuper les hautes fonctions et être à même  de leur servir (comme en Côte d’Ivoire). Le Président Alassane OUATARA a fait ses preuves dans le monde des finances et on sait que se sont les finances qui tiennent le monde. La Turquie est représentée au groupe de Bilderberg qui détermine la marche du monde année après année.
        Il est souligné par nombre d’observateurs que si un musulman du Nord Nigéria gagne les élections présidentielles de 2015, les milliers (une trentaine) de mercenaires de Boko haram pourront être transférés au Cameroun par l’OTAN pour l’accaparement de nos richesses en gaz, pétrole et autres. Si vous en connaissez quelque chose, il est urgent que vous aidiez le Cameroun à résister par information de la haute hiérarchie. 

    Pour revenir à la gestion au quotidien de l’Ambassade, je puis affirmer que vous croyiez me frustrer  en  m’affectant dans divers Services et Postes de la Chancellerie.  Et croyez-moi j’ai vu et noté des choses  durant tout le temps que j’ai passé à l’Ambassade au Caire.  Cela m’a enrichi ; et je peux parler avec des preuves  sur  ce qui se passe à l’Ambassade du Caire après mes dix neuf années passées dans cette  Mission. Tout comme de  l’idée que vous avez du Cameroun que vous représentez pourtant. Je précise par ailleurs que, sachant un peu comment vous fonctionnez ; et ce que vous êtes capable de faire, je vous préviens que vous serez seul responsable de ce qui pourrait m’arriver de mal en Egypte à moi-même au reste de ma famille.

En six années de votre présence à la tête de l’Ambassade au Caire, vous avez  licencié plus d’une vingtaine d’Agents  sur un effectif qui ne dépasse pas dix huit(18)  employés. C’est extraordinaire. Pensez-vous que votre gestion des ressources humaines soit bonne  ou efficace ? Si vous n’arrivez pas à gérer deux douzaines de personnes, comment pourriez-vous manager 25 millions de Camerounais et même le Cameroun à la tête duquel vous avez des prétentions  bien connues ? 
Pour parler de salaire, le mien est passé avec votre arrivée de trois cent soixante et un mille F.CFA à trois cent quinze mille le jour de mon licenciement après presque dix neuf années de service. Alors que certains agents que vous avez recruté  (six ans seulement de travail) ont plus que ce dont je touchais. Quelle injustice. Le coefficient de correction de l’Egypte n’est – il pas de quatre (04) ? 

§    Dans votre lettre, vous me demandez de restituer les cartes d’assurance maladie. Les primes d’assurance sont prépayées par les fonds de l’Etat sur un an et ne sont pas remboursables. Vous prévoyez (par retrait de ces cartes), comme vous l’avez fait pour le salaire, m’asphyxier sur le plan médical afin que mon diabète m’emporte. D’ailleurs, mes prescriptions mensuelles qui arrivent à l’Ambassade par fax, sur vos instructions, ne  me sont plus remis. A quoi vont vous servir ces cartes ? Qu’est-ce que c’est criminel. Tenez-vous tranquille, je ne les utiliserai pas et ne vais pas mourir si tel est votre souhait. 

§    Monsieur l’Ambassadeur, je vous prie de bien vouloir relire attentivement la Note Circulaire du MINREX n°02284 du 14 novembre 2000 parlant de la Lettre Circulaire du Chef de l’Etat en date du 24 mars 2000 ; vous trouverez qu’il y est mentionné ceci : « les Camerounais de la diaspora comme des clients, doivent devenir rois pour la diplomatie camerounaise. Il s’ensuit que cette dernière doit particulièrement soigner sa manière de servir.

Les communautés camerounaises à l’étranger appellent une attention soutenue dans la promotion et la sauvegarde de leurs intérêts notamment par l’information, le conseil, la protection et toutes autres formes d’assistance institutionnelle. 

Il est ainsi demandé à nos missions diplomatiques d’avoir un contact suivi avec toutes les catégories des Camerounais vivant dans leur ressort en vue de les aider à  sortir de leur isolement et s’épanouir parmi leurs compatriotes dans la dynamique de notre politique d’intégration nationale ». Au de là du discours démagogique que vous tenez devant les Camerounais à l’occasion de la fête nationale du 20 mai, commencez par mettre en pratique  cette directive du Chef de l’Etat. Avant votre arrivée au Caire, tous les enfants du Personnel de l’Ambassade : Camerounais comme Etrangers (enfants des Diplomates comme ceux des Agents recrutés localement), étaient conviés à cette Nationale. C’était  ça la coutume et la pratique. C’était vraiment la fête. Or depuis votre prise de fonction au Caire, seuls vos Propres enfants et les membres de votre famille ( que vous faites venir, de part le monde :Canada ;Etats-Unis ;France ;Cameroun….et aux frais du budget de l’Ambassade) ont droit de prendre part à LA FETE NATIONALE DU CAMEROUN. Est-ce cela l’intégration Nationale ? Les enfants de vos Collaborateurs, même les plus directs, depuis votre arrivée sont privés de la FETE NATIONALE. Si sur conseils de votre Premier Secrétaire chargé des affaires consulaires reconnu (par vous) pour son comportement (et/ou personnalité) brouillon, vous vous refusez de servir les Camerounais de la diaspora comme le veut les Directives du Chef de l’Etat, il n’en demeure pas moins que vous êtes responsable en chef de cette situation.

Pour finir, il convient de rappeler aux deux Hauts Responsables qui, par zèle ou par peur, ont signé ce Procès Verbal avant même que le Concerné que je suis n’en prenne connaissance, afin de me mettre devant un fait accompli et m’empêcher de remettre en cause le contenu et le fonds de ce document : Chers  Messieurs :
-Vous êtes des Etres humains comme moi ;
-Vous êtes entre autres des Chefs de Familles avec certainement des Enfants en bas âge comme j’en ai;
-Vous pouvez être ou tomber malades un de ces jours comme moi Mfouapon Alassa qui suis diabétique ;
En prêtant main forte à l’Ambassadeur  Mohamadou Labarang pour me faire du mal, pour détruire ma vie et celle de ma famille ; vous avez peut-être oublié que  tout se paie ici bas  en bien comme en mal, à vous-même ou à votre descendance. 
     Excellence  Monsieur l’Ambassadeur, vous prétendez que votre fonction et position vous donnent droit de vie et/ou de mort sur les Camerounais. C’est  ce que vous avez fait en Arabie Saoudite durant vos 17 années et aujourd’hui en Egypte depuis 06 années.
- Vous êtes un Etre humain. Vous avez certainement tout eu comme vous ne cessez de le répéter.
- Vous avez placé vos enfants dans la Haute Fonction Publique  et dans les meilleures Sociétés d’Etat  et ce, malgré leurs médiocres performances académiques que l’on connaît tous. Malgré tout cela, vous continuez  et persister à déstabiliser et à détruire depuis des décennies les familles des autres ; celles de vos Collaborateurs y compris du petit Agent que j’étais à l’Ambassade.      Excellence que gagnez-vous en faisant du mal aux autres ? Mais retenez qu’il n’y a rien de définitif sur cette terre.    

P.J. : 09

Copie : PRESICAM
             MINREX
             MINDEF
             DGRE
             DGSN
             DICAMEG.

© Correspondance : MFOUAPON Alassa,Ex-Agent en service à l'ambassade du Cameroun au Caire

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