La junte Zida-Kafando ou l’Usine des catastrophes du Burkina Faso: de la barbarie socioéconomique à l’amateurisme diplomatique
BURKINA FASO :: POINT DE VUE

La Junte Zida-Kafando Ou L’usine Des Catastrophes Du Burkina Faso: De La Barbarie Socioéconomique À L’amateurisme Diplomatique

Quand une bande de copains et de coquins sans vision politique authentique s’empare du pouvoir d’Etat dans un pays, il faut craindre en permanence la banalisation du pire. Des pensées superficielles, des paroles, incendiaires, des gestes grossiers, des décisions à l’emporte-pièce, se multiplient qui fragilisent le tissu social, l’armature économique et le progrès politique que la patience des fins connaisseurs de l’Art de mener les peuples avaient pourtant chèrement acquis à prix de larmes, de sueur, de sang et de sagesse exemplaire. Les hommes d’Etat de pacotille sont de véritables calamités incarnées. Il suffit d’y réfléchir pour s’en convaincre. Qui doutera encore aujourd’hui du dilettantisme politique qui étrangle aujourd’hui le Burkina Faso, maintenant que l’état de grâce des pseudo-révolutionnaires d’octobre 2014 cède progressivement le pas à la gueule de bois d’un peuple burkinabé plus que jamais privé des manettes de son propre avenir? La situation du Burkina Faso, après le putsch réussi par une alliance de segments de l’armée et de l’opposition civile les 30-31 octobre 2014, n’est pas loin d’être comparable à celle d’une Usine des catastrophes, où des apprentis-sorciers, dirigeant à hue et à dia l’Etat, tel le docteur Frankenstein de Mary Shelley, excellent dans l’art de créer sans cesse de nouvelles monstruosités qu’ils présentent paradoxalement comme le summum du génie collectif. Dans la présente tribune, je voudrais illustrer le bateau ivre qu’est le gouvernement actuel du Faso par l’analyse de ses attitudes sur quatre questions d’actualité: 1) Les libertés constitutionnelles des Burkinabé; 2) La propriété juridique des entreprises économiques burkinabé; 3) Le statut de l’ex-président Burkinabé, Blaise Comparé, au regard d’une éventuelle procédure d’extradition; 4) La question du vote des Burkinabé de l’étranger et notamment le statut de l’importante communauté de près de 3 millions de Burkinabé installés en Côte d’Ivoire. Sur ces quatre questions d’actualité, on verra bien se déployer deux phénomènes délirants: une barbarie socioéconomique qui piétine les libertés constitutionnelles du peuple burkinabé d’une part, et un amateurisme diplomatique incroyable qui isole gravement le Burkina Faso dans la communauté internationale sous-régionale, voire mondiale, d’autre part.

Libertés constitutionnelles bafouées

Il y a de trop flagrantes violations du droit public au Burkina Faso actuel pour qu’on ne les souligne point d’emblée. Faut-il encore rappeler pour la gouverne des amnésiques de circonstance que la junte Zida-Kafando s’est accaparée du pouvoir d’Etat au mépris des dispositions de la constitution du Burkina Faso qui prévoient qu’en cas de vacance du pouvoir du président de la république, le président de l’assemblée nationale en assure l’intérim jusqu’aux nouvelles élections présidentielles? Zida, Kafando et leurs complices militaro-civils se sont au préalable assurés de l’intimidation physique du chef du parlement burkinabé, Apollinaire Soungalo Ouattara avant de mettre en oeuvre leur rapt clanique déguisé en insurrection populaire. Ils ont menacé et pourchassé Soungala Ouattara pour créer artificiellement le vide constitutionnel dont ils avaient besoin pour leurs opérations de prédation. Mais la constitution prévoit encore qu’on recoure au besoin aux vice-présidents successifs du parlement pour suppléer la vacance de la présidence de la république. Les menaces de mort violente contre le président de l’assemblée nationale n’ont-elles pas dès lors été insidieusement étendues à tous ses adjoints? La Terreur a ainsi bafoué le droit.

Dans une seconde opération de destruction de l’ordre constitutionnel, ils n’ont pas hésité à fabriquer un texte infâme et indigeste, la soi-disant Charte de la Transition Burkinabé, qui s’est arrogée la primauté de droit sur la constitution burkinabé de 1991, faisant basculer l’Etat du Burkina faso dans l’illégalité et l’illégitimité internationales. Comment prendre au sérieux un gouvernement qui piétine la constitution de son pays, dans la signature des accords économiques, politiques et stratégiques de la sous-région CEDEAO voire au plan mondial? En sabotant le texte constitutionnel burkinabé, les autorités autoproclamées dites de transition se sont elles-mêmes placées sous un régime d’exception qui rend impossible leur représentativité internationale. En bafouant la constitution, la junte Zida-Kafando a provisoirement mis le peuple burkinabé au ban des nations modernes.

Une dernière illustration flagrante du mépris des libertés constitutionnelles au Burkina Faso aura été donnée par la suspension arbitraire en décembre 2014, des partis de l’ancienne mouvance présidentielle burkinabé, le CDP (Congrès pour la Démocratie et le Progrès) du président Blaise Comparé et l’ADF-RDA (parti de l’indépendance du Faso) de Me Gilbert Ouédraogo. De quel droit un régime d’exception, que les burkinabé n’ont pas élu, peut-il interdire l’activité des deux partis politiques majoritaires du parlement démocratiquement élu par le peuple burkinabé? Non seulement, les motifs et la forme de la suspension proclamée par le Colonel Barry, soi-disant ministre de l’Intérieur du Faso, étaient vides et artificiels, mais le signal politique négatif donné au peuple burkinabé et au reste du monde par la junte s’est définitivement consolidé. On n’a jamais su ce que le CDP et l’ADF-RDA ont fait pour mériter la suspension de leurs activités: ont-ils brûlé le palais de l’Assemblée Nationale comme les militants du CPP, de l’UNIR-S ou de l’UPC se réjouissent et se targuent de l’avoir fait les 30 et 31 octobre 2014 à Ouagadougou? L’ADF-RDA et le CDP ont-ils organisé les pillages des propriétés privées d’autres  burkinabé comme les amis de Salif Diallo, Roch Kaboré, Zéphyrin Diapré et Bénéwéndé Sankara se sont réjoui de le faire sous la protection des hommes de Zida, Barry et consorts? Ceux qui méprisent la loi du Faso ont réellement la mémoire courte! Et lorsque dans un rétropédalage aussi maladroit que cynique, le président autoproclamé Kafando a levé la suspension de l’ADF-RDA et du CDP dans son discours de fin d’année 2014, qui n’a pas compris qu’on allait de Charybde en Scylla dans cet attelage Kafando-Zida? Et que dire de la détention arbitrairement prolongée du ministre d’Etat Assimi Kouanda, secrétaire exécutif du CDP, dans les geôles haineuse du duo Kafando-Zida? Par quelles infractions et procédures judiciaires se justifie-t-elle? Silence imbécile. La junte interdit pour rien comme elle autorise pour rien. Y a-t-il meilleure preuve d’une déconnection totale de la réalité historique? Much ado about nothing, disent volontiers les Anglais.

Barbarie socioéconomique de la junte Zida-Kafando

La junte au pouvoir à Ouagadougou n’a pas hésité à briller par de terribles incohérences en matière de gouvernance économique. Manifestement, Zida et Kafando ont commencé à gérer l’Etat comme on gère une épicerie familiale, avant de se rendre compte que les problèmes requéraient, à ce niveau de responsabilité et à l’échelle macroéconomique, une plus grande circonspection dans le penser, le dire et le faire. L’axe originel de la politique économique du gouvernement Zida a été la logique de la vengeance, transformée en vendetta économique contre l’ancien pouvoir. Dès le 13 décembre 2014, sans crier gare, sans enquête préalable , le lieutenant-colonel Zida, qui manifestement confondait encore loi de la république et décret ministériel a déclaré urbi et orbi à un auditoire civil excité par ses promesses de vengeances:

« Vous avez demandé la nationalisation de certaines sociétés que nous connaissons tous. Le ministre de l’Habitat a reçu des instructions pour nommer un DG de la SOCOGIB (Société de Construction et de Gestion Immobilière du Burkina). C’est le patrimoine du peuple et nous allons le retirer pour le peuple »

Autoritarisme et populisme les plus vulgaires nous furent ainsi donnés à voir. Sans preuves de fraude, sans motifs légal et légitime, sans procès contradictoire, comment déposséder des citoyens ou même des étrangers de leurs propriétés économiques dans un Etat moderne? Une déclaration de circonstances du Lieutenant-Colonel Zida suffit-elle à établir qu’une privatisation d’entreprise d’Etat est annulée et qu’une nationalisation est actée? Le premier ministre autoproclamé a vite appris à ses dépens que l’économie ne se pilote pas comme un bazooka en pleine jungle. Car dès le 24 décembre, la junte battait en retraite. On pouvait lire désormais sous l’inspiration de l’échec, un ministre du duo Zida-Kafando:

« Nous allons engager des procédures conformément aux lois et textes du Burkina Faso et conformément aux standards internationaux pour récupérer ces sociétés (…). Le gouvernement dément la nationalisation de la SOCOGIB, mais ouvre une enquête. »

On aurait cru les choses si faciles, en les écoutant le 12 décembre 2014, Zida et ses comparses. D’une bouchée, ils avaleraient cinquante sociétés autrefois privatisées et les restitueraient, comme dans les grandes foires collectivistes des régimes communistes du 20ème siècle, à un peuple en réalité remplacé par la nomenklatura de profito-situationnistes qui attendent impatiemment de jouir d’une part du gâteau de la prétendue révolution populaire des 30-31 octobre 2014. La vérité, aussi flagrante que le mensonge éhonté de nos nouveaux pilotes à vue de l’économie burkinabé est pourtant la suivante: sous le président Blaise Compaoré, le Burkina Faso a fait de substantiels progrès économiques, non seulement en raison de l’ardeur au travail des paysans, ouvriers, cadres et administrateurs de ce pays, mais aussi grâce à la qualité du cadre juridico-institutionnel mis en place par le pouvoir Comparé, toutes choses qui ont amélioré et consolidé la confiance nationale et internationale en la gestion moderne de l’économie burkinabé.  La barbarie économique de la junte Zida-Kafando est donc une source de graves incertitudes à court et long terme sur la destination économique Burkina Faso. Un régime de saboteurs économiques ne saurait, évidemment, faire avancer le peuple burkinabé vers la modernité.

Le statut de l’ancien président du Burkina Faso

On voit encore mieux, ce que vaut négativement la junte Zida-Kafando quand on mesure ses incohérences dans le traitement des personnalités emblématiques de l’Etat du Burkina Faso. D’emblée, on se serait attendu, au nom de la paix sociale et de la réconciliation nationale, que les usurpateurs  Zida-Kafando reconnaissent que le président Blaise Comparé a évité le pire à son pays en refusant l’option du bain du sang contre les putschistes et leurs alliés civils les 30-31 octobre 2014 à Ouagadougou. On se serait attendu à voir la classe politique burkinabé, unanime dans le respect de la constitution dont chacun semblait tenir à l’intégrité sacro-sainte, estimer que c’est le président de l’assemblée nationale, conformément à ladite constitution, qui devrait arbitrer la transition. Qu’a-t-on vu? Un nouveau discours, caractérisé par le mépris de la constitution hâtivement remplacée et chapeautée par une Charte dite de la Transition qui n’est en faite qu’un Manifeste de la Haute Trahison burkinabé contemporaine. On a vu une rhétorique de la vengeance, mise en branle par une élite pourtant issue de l’ancien sérail du président Comparé, surenchérir sur tous les règlements de comptes possibles contre l’ex-président burkinabé, alors même que les Salif Diallo, Roch Kaboré, Zéphyrin Diabré, Michel Kafando, lui doivent l’essentiel de leur carrière politique. Et alors, bonjour les incohérences! Dans l’une de ces saillies dont il a seul le secret, l’ex numéro 2 de la garde présidentielle de Blaise Compaoré, ce bien curieux Zida Kaboré qui semble avoir oublié le nombre incalculable de fois où il a fléchi le torse au passage du président Compaoré, déclarait en souverain pontife:

« Si au niveau de la justice, une plainte est déposée contre le président Comparé, je pense que nous allons demander au Maroc, bien qu’il n’y ait pas d’accord de justice (…), de mettre le président Comparé à la disposition de la justice burkinabé »

Que dire de ce Lieutenant-Colonel plutôt embrouillé d’esprit, qui semble déterminé plus que jamais à piétiner les dispositions constitutionnelles burkinabé qui préconisent l’immunité présidentielle dans tous les cas de figure, exceptée la haute trahison? Comment croire que la junte Zida-Kafando puisse redorer le blason international du Burkina Faso après ces semaines d’instabilité si les us et coutumes diplomatiques sont piétinés par un Zida qui se croit en capacité de demander au royaume chérifien ce que ni la constitution du Burkina, ni le droit international ne l’autorisent à solliciter contre l’ex-président Blaise Compaoré? On s’étonnera encore plus de lire, quelques jours plus tard, un rétropédalage exceptionnel de Michel Kafando - ou Michel La-gaffe-du-Faso- sur le même sujet, comme si la junte ne savait plus où donner de la tête. interrogé sur France 24, Kafando avoue:

« L’extradition du président Compaoré n’est pas notre priorité à l’heure actuelle. (…) Il n’y a aucune ambiguité, aucun dualisme, aucun bicéphalisme, les choses sont claires. »

Faut-il croire que Zida et Kafando ne se consultent point avant leurs déclarations respectives sur les questions de cette importance? Si oui, nous avons affaire à une complicité perfide et cynique. Sinon, nous avons la parfaite confirmation que Zida et Kafando sont décidément de bien risibles apprentis-sorciers. Dans les deux hypothèses, la junte burkinabé est clairement une usine des catastrophes politiques à ciel ouvert. Et le dernier thème illustratif de ce cette engeance n’est pas moindres!

Le vote des burkinabé de l’Etranger en danger: le casus belli diplomatique de Kafando contre la Côte d’Ivoire

Le dernier sujet en date, sur lequel les bourdes de la junte Zida-Kafando ont atteint le summum de la nocivité, ce sont évidemment les déclarations de Michel Kafando sur le vote des burkinabé de l’étranger, et notamment de l’importante communauté de trois millions de burkinabé vivant en Côte d’Ivoire. Pour mesurer la gravité des dires du chef de la transition autoproclamé au Burkina, il nous faudra les citer in extenso:

« Nous n’avons plus que neuf mois pour organiser les élections. Encadrer ces élections à l’étranger, cela va être difficile et surtout, il y a un problème qui nous perturbe un peu. Le vote de nos ressortissants en Côte d’Ivoire risque d’être assez difficile. D’abord, c’est la plus forte communauté que nous ayons à l’étranger et ensuite, c’est aussi le pays où forcément nous n’avons pas beaucoup d’amis. Et puis ensuite, certaines opérations qui auraient dû être faites ne l’ont pas été. Et nous avons peur aussi que vraiment le danger ne vienne de là-bas. Il ne faut pas que nos élections soient perturbées ici, au Burkina, parce que de l’autre côté, on aura sciemment manigancé des choses. »

On ne peut qu’être surpris d’apprendre, de la part d’un chef de transition supposée restaurer la démocratie au Burkina, l’aveu que l’existence de communautés burkinabés à l’étranger est un obstacle à ses desseins politiques. Alors que les grandes diasporas (Israel, Turquie, Chine) font aussi de grandes nations politiques, Kafando transforme par ce discours de méfiance, la diaspora burkinabé en problème politique. N’est-elle pas, au contraire, en vertu même de son importance démographique , économique et politique, une part de la solution du besoin de démocratie au Burkina Faso? Dans un second accent de son propos, Michel Kafando cible ensuite la diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire, soit près de 3 millions de personnes, selon les données démographiques ivoiriennes.Comment reconnaître d’une part, que la diaspora burkinabé de Côte d’Ivoire est la plus importante de toutes et vouloir d’autre part exclure cette diaspora qui compte du jeu politique national? Michel Kafando procède ici par dangereuses insinuations. Car enfin, où voit-il des ennemis en Côte d’Ivoire?

Deux hypothèses. Si c’est parmi les burkinabé que la junte Zida-Kafando se voit des ennemis, quel acte de belligérance ceux-ci ont-ils posé à ce jour contre ce régime pour mériter ce statut? Et mieux encore, faut-il absolument que tous les électeurs burkinabé soient des soutiens du régime militaro-civil actuel pour mériter de participer à la présidentielle burkinabé de novembre 2015? Dans la seconde hypothèse, les ennemis supposés de la junte Zida-Kafando sont-ils ivoiriens? Par quels faits et gestes cela se prouve-t-il? Et comment des Ivoiriens organiseraient-ils les élections des burkinabé de l’Etranger en lieu et place des autorités consulaires burkinabé? L’accusation de Kafando tourne à vide, comme un procès d’intention en bonne et due forme. On notera au passage l’implicite mise en cause des autorités ivoiriennes que sous-entend cette accusation infondée, avec le paradigme de méfiance que Kafando semble ainsi imposer aux relations officielles ivoire-burkinabé. N’est-ce pas un casus belli diplomatique en bonne et due forme que d’indexer aussi ostentatoirement et nommément la Côte d’Ivoire comme fossoyeur potentiel du processus démocratique burkinabé? 

On comprend au final que la junte Zida-Kafando a pathologiquement peur que ses poulains préférés perdent l’élection présidentielle en vue en 2015 et que les actes de barbarie et d’amateurisme posés depuis le putsch des 30-31 octobre 2014 ne soient passés au crible de la raison critique d’une nouvelle direction démocratiquement élue à la tête du Faso. La conclusion qui s’ensuit est aussi imparable: ni neutre, ni crédible, la junte Kafando-Zida prépare donc une élection étriquée, manipulée et illégitime à la tête du Faso en 2015. Comment nier dès lors le diagnostic que nous annoncions à l’entrée de ces analyses thématiques? Par toutes ses pensées, par tous ses dires, gestes et décisions, la junte Zida-Kafando conduit actuellement le Burkina Faso vers une fracture civile d’envergure, car elle procède par spoliations, faux procès, arrestations arbitraires, pilotage à vue de l’économie et mise en oeuvre de manoeuvres d’exclusions citoyennes massives qui discréditeront gravement le processus de sortie de crise. Barbarie économique et amateurisme diplomatique, couplés à l’instrumentalisation politicienne des catégories sociales, tels sont les emblèmes identitaires de l’engeance actuelle de Ouagadougou qui fonctionne effectivement comme la pire usine à catastrophes que ce pays ait jamais connue! Que le monde entier ne s’étonne point de ce qui en résultera, car qui sème le vent, récolte la tempête…
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Franklin NYAMSI
Professeur Agrégé de Philosophie, Université de Rouen.
Docteur en Philosophie de l'Université Charles de Gaulle-Lille 3
Chercheur au Laboratoire Savoirs, Textes et Langage. UMR 8163.
http://stl.recherche.univ-lille3.fr/sitespersonnels/nyamsi/accueilnyamsi.html

© Source : Un dossier d’analyses de Franklin Nyamsi,Professeur agrégé de philosophie, Paris, France,Spécialiste du Burkina Faso

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